C'est un livre qui se veut coup de poing, qui se veut révélateur, qui se veut choquant
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'autrice et à son parcours, en tant que jeune fille dont les parents et la famille avaient beaucoup d'argent, grandi à Paris, fait des études de droit. Je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir une once de Syndrome du sauveur blanc, à dénoncer haut et fort les injustices que subissent les plus faibles. Je n'ai pas pu m'empêcher de trembler un peu quand elle utilisait le "nous" sûrement parce que cela me semblait étrange qu'elle s'inclue dans le groupe des opprimés.
Ce livre parle juste, en effet, comment oublier que l'actuel président
Emmanuel Macron a dit que dans les gares on croisait ceux qui avaient réussi et "ceux qui ne sont rien" ? Ce mépris des classes sociales favorisées, cultivées, bronzées par leurs vacances en hiver, est absolument banal en France, pays des droits de l'homme apparemment. Alors j'abonde dans le sens de
Constance Debré, oui, bien sûr, dénonçons cette société injuste qui maintient les pauvres dans la pauvreté, pour garantir aux plus riches le confort de leurs vies. J'abonde dans ce sens mais je préfère lire "
La prison est-elle obsolète ?" d'
Angela Davis, je préfère lire des auteurs et autrices concerné.es par les questions qu'ils abordent. C'est un choix qui est le mien.
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