Il est difficile d’admettre que Guernica fut la cible d’un bombardement d’une exceptionnelle intensité ou qu’elle fut choisie par les nationalistes pour expérimenter des bombes incendiaires, comme les Basques l’ont prétendu. Les habitants qui ont survécu au bombardement et à l’incendie sont, pour la plupart, incapables d’apporter beaucoup d’aide aux enquêteurs. Ils disent qu’ils étaient dans les refuges ou dans la campagne quand l’incendie commença et que, par la suite, on leur a dit que c’étaient les avions qui étaient la cause de ces feux. Selon l’opinion des enquêteurs, il sera difficile de déterminer comment l’incendie s’est déclaré.
L’histoire ne compte pas les émeutes qui n’ont débouché sur rien. Quand elles se muent en révolution, on ne l’apprend qu’après.
Vienne fut pour lui une découverte en forme d’émerveillement. Il ne se lassait point de parcourir les avenues, d’admirer les monuments, de visiter les églises. Pour lui, Vienne – chef-d’œuvre de lignes et de pierres – incarnait la quintessence d’une civilisation où le raffinement de la vie devenait humanisme. Pouvait-il se douter qu’à la même époque, un autre jeune Autrichien, découvrant Vienne à son tour, ne ressentait que de la haine et définirait la capitale comme « l’incarnation de la honte du mélange des sangs », stigmatisant sans relâche un « véritable conglomérat de peuples parmi lesquels on retrouvait, comme l’éternel champignon vénéneux de l’humanité, des juifs et toujours des juifs » ? Ce jeune Autrichien s’appelait Adolf Hitler. Il venait d’échouer à l’école des Beaux-Arts et, sans ressources, était devenu le client assidu des soupes populaires.
L’insurrection est le plus sacré des devoirs.
La vérité est que Sacha aime la vie facile, à grandes brides. Il se sent des envies de luxe, il voudrait gagner beaucoup d’argent. Le drame est qu’il ne cultive que sa paresse. Travailler ? Quelle idée !