Jours de ténèbres

Elvis Cochran, le narrateur, lieutenant de police à San Diego, Californie, son coéquipier Alex Craddock et sa petite amie journaliste, Sue Baker, font plus ou moins officiellement équipe pour neutraliser le meurtrier d'une jeune suédoise dont le corps a été retrouvé atrocement mutilé. le temps est compté, d'autant plus que ce meurtre sera suivi d'autres tous aussi épouvantables.

Je n'ai pas adhéré à la narration à la 1er personne du singulier. J'ai trouvé qu'elle alourdissait le style. de plus, les nombreuses descriptions qui ralentissent le rythme, accentuent cette lourdeur.

L'histoire est accès sur l'enquête et trop peu sur la vie privée des principaux protagonistes, ce qui est préjudiciable au développement de l'empathie envers eux. Je ne me suis donc attachée à aucun des personnages.

Cette enquête n'a pas réussi à me passionner. Je me suis beaucoup ennuyée, trop de remplissage inutile, c'est poussif, tiré par les cheveux et la fin tellement peu plausible a achevé ce polar et mes dernières illusions de le sauver, à mes yeux.

C'est le premier roman de cet auteur... Je suis un peu dubitative quant au "grand prix des enquêteurs 2023" que ce livre a reçu...

A San Diego, en Californie, le corps d'une jeune suédoise est retrouvée, assassinée et mutilée, dans le campus universitaire où elle venait d'arriver. le lieutenant Elvis est mis sur l'affaire, épaulé par son binôme, Alex. Ensemble, ils forment une équipe soudée qui se complète. Mais le meurtre de la jeune suédoise n'était que le début d'une série d'autres meurtres, qui s'enchaînent sans que les policiers ne puissent trouver aucune trace ni aucun indice menant au tueur.

Jours de ténèbres est un polar qui peut se rapprocher du thriller, en raison des scènes parfois violentes qui s'y jouent. Les jeunes filles mutilées ont les doigts arrachés, les yeux sortis de leurs orbites… autant d'éléments bien plus détaillés dans le récit, qui peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs. Néanmoins, on ne bascule jamais dans le gore et les bains de sang.

Sur le moment, j'ai beaucoup aimé lire ce livre et suivre l'avancée de l'enquête. Ce polar a quand même été récompensé du Grand Prix des Enquêteurs 2023 et à juste titre : l'histoire est assez prenante, le suspense est maintenu, les personnages sont attachants. En revanche, une fois la dernière page fermée, à l'heure où j'écris ces mots, près de dix jours après avoir terminé ma lecture, il ne me reste déjà plus qu'un vague de l'histoire. C'est ce qu'on appelle du consommable, rapide, plutôt bon, mais vite digéré et oublié.

Je me souviens seulement parfaitement du dénouement, peu réaliste et surtout qu'on voit arriver de très loin. le tueur est finalement assez prévisible ; pour ma part, j'ai eu des doutes durant tout le récit et cela s'est confirmé à peu près à la moitié du livre. La fin reste quand même sympathique à lire, mais pas forcément surprenante.

Un bon polar, captivant, fluide et agréable à lire, malgré des passages parfois irréalistes et un dénouement qu'on devine arriver de très loin.
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"Derrière le brouillard" est un roman policier dont la scène se passe aux États-Unis à San Diego. L'inspecteur Elvis Cochran, qui passait ses vacances avec sa compagne Sue, reçoit un coup de fil de son collègue, Alex Craddock, suite au meurtre sordide d'une étudiante suédoise, Lena Johannsson. Son cadavre est retrouvé atrocement mutilé : pouces et gros orteils coupés, langue sectionnée, puis enfoncée au fond de la gorge de la victime et yeux sortis des orbites, puis arrachés. En lettres de sang, le meurtrier laisse sa signature sur la scène du crime : FOG ("Brouillard" en anglais, d'où le titre !) Autre indice : une poupée est retrouvée à proximité du lieu du crime. Alors que l'enquête piétine, se succèdent trois autres meurtres suivant le même modus operandi sanguinolant.
Ce que je n'ai pas apprécié, c'est la structure narrative composée de très longs paragraphes descriptifs qui alourdissent considérablement le rythme de l'intrigue, qui plus est, très répétitive. le suspense n'a pas été préservé bien longtemps : j'ai trouvé très rapidement le coupable sans beaucoup de difficultés. Les personnages très caricaturaux sont décrits physiquement de manière superficielle et un portrait psychologique approfondi aurait apporté plus de crédibilité à ce récit. Malgré ces défauts, ce roman est très facile à lire. Dommage qu'il soit si prévisible !

J'ai été déçu par l'intrigue, quelques imprécisions (e.g. dire qu'il y a 3 phalanges au lieu de 2 à un pouce) et un décalage avec son temps (e.g. foncer pour consulter internet sur un PC fixe alors que n'importe quel smartphone délivre la même information…).

La fin était prévisible et je ne suis pas le plus fin des enquêteurs.

A défaut je me suis quand même intéressé à la ville de San Diego et l'histoire de Charles Lindbergh.

L'important après tout est d'apprendre toujours de nouvelles choses et ce fut le cas pour cet ouvrage.