Arena 13, tome 3 : Le guerrier

: Malgré le titre, c'est une femme, une guerrière, qui pose fièrement en 1ère de couverture.

Où en sommes-nous de l'aventure du monde d'Arène 13?


Les choses ont bien avancé et le vent de la révolte a bien soufflé, il a bien tourné en faveur des hommes soumis à l'autorité invisible des Djinns.


Le jeune Leif a obtenu sa vengeance et a détruit un des corps de l'infâme Djinn Hob, celui à l'origine de la mort de ses parents.

Ce représentant des mystérieux et puissants Djinn une fois effacé du paysage, les coeurs serrés respirent de nouveau et c'est l'heure du changement pour les habitants de l'enceinte.


Oui, le monde de l'arène 13 vit sa révolution.

Tyron, le maître des lames de Leif, est nommé gérant de l'arène.

Les tournois de l'arène ne sont plus des mises à mort, contre une créature surpuissante avide de se repaitre de sang et de chair fraîche .

Les femmes sont aussi nouvellement admises comme participantes des affrontements.

Voici qui va satisfaire Kwin, la jeune fille de Tyron, excellente combattante, qui connaissait la frustration de ne jamais pouvoir un jour manipuler en représentation des Lacres (sortes de golems programmables de combat) comme ses pairs masculins.

Autre détail d'importance qui nous occupera, le lacre de Leif, reprogrammé, est à présent doué d'une personnalité et donc d'un libre-arbitre avec lequel composer.

Le roman commence avec son premier tournoi sous les yeux critiques et anxieux de son père et de Leif, nouvellement son amoureux.


Les habitants sont contre toute attente un peu fébriles au changement malgré la libération du joug de Hob.

La révolution conduite par Leif et les clans libres et sauvages Genthaï ne déclenchent pas qu'une liesse générale, les traditions ont la dent dure à plusieurs niveaux.

Des choses inquiètent le peuple qui ignore encore tout des Djinns et de ce qui se trouve au-delà de leur enceinte.

L'imagination va bon train et ne pas savoir empêche les habitants de dormir sur leurs deux oreilles.

Et si les Djinn préparaient d'envoyer un autre "Hob" pour les punir?

Et si ils avaient fait une erreur de s'opposer, manquant de moyens pour riposter?

La victoire prend un goût amer.

Mais les Genthaï ne font pas les choses en demi-mesure et le mieux, c'est d'affronter ses peurs.

Une expédition se prépare et Leif en sera.


Tout ce qui se trame de l'autre côté de l'enceinte fera le contenu de l'aventure.

Nous aurons en fait un pied dedans et un pied dehors, l'attente racontée par Kwin et la capture de Leif par les fameux Djinns (et oui, gloups! Ils existent bel et bien).


Cette captivité d'esclave servira de mission de reconnaissance.

A la fois à décrire l'autre côté dans ses moindres détails, renouveler le paysage de l'aventure Arena 13 en définitive, décors très en huis clos jusqu'à présent mais aussi à étudier l'ennemi pour mieux le frapper.

L'incident diplomatique est vite arrivé, les rituels sont très particuliers.

Que va t-il endurer pour le bien commun?


Ses Djinns que sont-ils vraiment, d'où viennent-ils et surtout comment se battent-ils?

Leif apprend et attend son heure, conscient que de son expérience dépendra la survie de tout le peuple de Midgard.

Joseph Delaney sait évidement ménager ses ambiances et ne souffre pas le coup de mou, il faudra compter pour Kwin avec le retour de Hob.

Si les chats ont neuf vies, combien cet envoyé des enfers en détient-il?

Kwin souhaiterait bien son aimé près d'elle.



Nous naviguons entre frisson, excitation tendue, espoir et désespoir.

L'ambiance d'Arena est bien plus tribale qu'avec l'univers de l'épouvanteur, l'auteur sait se montrer original et fouillé dans ses talents de conteurs.

Un plaisir.

Comme avec l'épreuve de la bataille contre le Diable avec l'apprenti épouvanteur, l'épreuve se montre encore presque insurmontable et n'en sera que plus formidable car ce ne sont que des hommes et Delaney construit ses personnages d'une humanité vive qui rendra la symbolique monumentale et titanesque.

Une bonne série, vraiment.

Une dystopie forte en sensation ! Dans un monde où les hommes n'habitent plus que quelques villes, dans une enclave dirigée par une entité diabolique, nous suivons Leif, un jeune garçon devenu gladiateur et qui ambitionne d'être aussi fort que l'a été son père et même de changer le monde.

Il doit maintenant continuer de combattre dans l'arène pour espérer une nouvelle fois réussir à tuer Hob.

Mais son initiation auprès du peuple de son père lui amène une vision plus large des forces en présence.

Lorsqu'on lui demande de faire parti d'une expédition pour tenter de mieux cartographier le monde extérieur, il ne peut qu'accepter ce nouveau défi.

Ce qu'il va apprendre va peut-être se révéler décisif pour rendre aux hommes une vie plus digne et tenter de protéger ceux qu'il a appris à aimer...

Une série toujours aussi bien construite avec une dimension mythologique avec des monstres particulièrement redoutables. le lecteur tremble à chaque page pour ses héros et est captivé par les nombreuses trouvailles de l'auteur.

A lire !

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Ayant adoré les deux premiers tomes, il me tardait de lire ce dernier opus, pour enfin avoir toutes les réponses aux questions. Et je dois dire que j'ai tout autant adoré que ses prédécesseurs ! Bien que la fin reste plus ou moins ouverte malgré tout...

Les habitants de Gindeen se sont débarrassés du Protecteur et ont repris le contrôle de Midgard, leur ville. Mais ils vivent toujours dans la peur du djinn Hob. Les Genthai proposent à Leif de les accompagner pour leur expédition de l'autre côté de la Barrière, ce qu'il accepte. Après, il rentrera chez lui et mettra un terme définitif à la vie de Hob, celui qui a tué ses parents.

Je vous avoue que j'ai eu un peu de mal au début à replonger dans cet univers, étant donné que j'avais lu les deux premiers tomes il y a quelques mois déjà. Mais très vite j'ai retrouvé ce que j'avais aimé et dès lors, j'ai dévoré les pages sans m'en rendre compte.

On retrouve donc Leif et compagnie, qui sont tous à la croisée des chemins. Ils ne savent pas trop comment s'y prendre mais ils sont sûrs d'une chose : ils veulent tous tuer Hob et retrouver une vie plus sereine. Mais Hob n'a pas dit son dernier mot, bien au contraire. Il rôde dans l'ombre et attend le moment parfait pour attaquer.

J'ai aimé que ce troisième tome soit découpé en deux parties : d'un côté, le nouveau voyage de Leif, loin des siens, et de l'autre, Kwin, sa copine, qui essaye de protéger sa ville. On suit donc leur petite vie, loin l'un de l'autre. Bien que tout le monde aimerait qu'ils soient ensemble, cet éloignement leur permet aussi de grandir, de voir les choses différemment et de s'aimer encore plus.

Il devient difficile de vous parler de l'intrigue, étant donné que c'est un dernier tome et que donc les révélations sont évidemment plus présentes, mais sachez que l'ambiance que vous avez découverte dans les deux premiers tomes est toujours présente ici. du sang, des batailles, des décisions qui entraînent des conséquences lourdes à porter. Avec cette trilogie, on peut dire que l'auteur s'est lâché, qu'il ne chouchoute pas ses personnages et c'est cela qu'on aime : il tient toutes ses promesses, même si ça nous brise le coeur !

Quant à la fin, on avait prévenue que c'était une fin très ouverte, qui faisait penser à une suite possible. du coup, je m'attendais vraiment à ça, à être frustrée, mais finalement, j'ai trouvé cette fin très bonne et bien amenée. À présent c'est au lecteur, s'il le souhaite, d'imaginer la suite ou de la laisser telle quelle.​

​En résumé, un dernier tome qui tient toutes ses promesses, voire plus. J'ai tout adoré et surtout le fait que Leif et Kwin soient de nouveau séparés, vivant chacun leur aventure, mais avec le même but. L'auteur ne chouchoute pas ses personnages, et il est évident que vous aurez le coeur brisé à plusieurs reprises. Une trilogie que je vous conseille chaudement de découvrir !
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Troisième et dernier tome de la trilogie Arena 13, on retrouve ici Leif qui s'apprête à traverser la Barrière pour s'aventurer dans le repaire des djinns. Ce qu'il va y découvrir va t-il l'aider à détruire Hob ?

A chaque tome, la série Arena 13 prend un nouveau tournant qui peut parfois déstabiliser. Ici, j'ai été un peu rebuté par le nombre de termes très spécifiques que l'on pouvait retrouver dans le livre. J'ai parfois eu aussi du mal à m'y retrouver même si l'intrigue reste très basique.

De nouveaux personnages très intéressants se sont ajoutés. Certains vont d'ailleurs devenir des alliés inattendus.
J'apprécie toujours autant le style à la fois direct mais très visuel de Joseph Delaney. J'ai toujours, cependant, une préférence pour sa série de l'épouvanteur.

Une seule question me taraude. La fin de la série me laisse un goût d'inachevé. En effet Leif est vengé de Hob mais j'ai l'impression que d'autres histoires pourraient être racontées en ce qui concerne les autres djinns et les genthai. L'auteur aurait-il volontairement laissé la porte ouverte à des suites?

Les habitants de Gindeen se sont enfin débarrassés du Protecteur avec l'aide des Genthai. Alors que Kwin se prépare pour son premier combat dans l'arène, le premier combat d'une femme dans l'arène ; Leif se voit proposé de traverser la Barrière. le voyage s'annonce dangereux, mais d'une utilité certaine, d'autant plus qu'il serait sur les traces de son père.

Comme toujours lorsque je dévore un livre dès sa sortie, il me faut un petit moment avant de re-rentrer dans le suivant et de me souvenir de tout ce qui s'était passé. Mais comme à chaque fois, au bout de quelques pages, je suis de nouveau totalement dans l'histoire, et cette fois n'a pas échappé à cette règle !

Dans ce tome, on suit à la fois Leif et Kwin, ce que j'ai apprécié. On est entraîné dans l'histoire, dans les scènes d'action. Malgré tout, je trouve quelques défauts dans ce tome. Plus court que les précédents, je l'ai trouvé un peu rapide sur certains points, notamment certaines fins de combat. C'était un peu dommage. Les personnages secondaires ne sont pas non plus vraiment aussi travaillés que dans les précédents, je pense à Deinon quasiment invisible dans ce tome et les compagnons de route de Leif dont on ne connaît même pas les noms.

Mais à part ces détails un peu expédiés, le roman reste à la hauteur, aussi sympa que les précédents et donnant évidemment envie de connaître la suite puisqu'il fait un peu office de transition !
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Eh bien non ! Ce n'est pas une trilogie. Moi qui voulais vider ma liste de lecture en cours, j'ai l'impression que je n'arriverai jamais à terminer toutes les séries que j'ai commencé :/

Cependant, j'ai beaucoup aimé ce tome, je l'ai trouvé meilleurs que les deux premiers, en fait.
Cette suite est très entraînante, j'me suis tout de suite plongée dans l'histoire et je dois dire que j'adore Leif. C'est tout à fait le genre de héros dont j'apprécie de lire les aventures : droit, modeste, incroyable et déterminé. Il est trop attachant et à chaque péripétie, je vibrais avec lui. Son périple hors de Midgard est vraiment intéressant et on découvre de nouvelles choses qu'on ne soupçonnait pas du tout.

La suite sur mon blog 🌈
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Bon j'vous préviens Joseph et moi on est copains depuis la 1ere heure, donc forcément je suis totalement addict à ses oeuvres! Mais en bonne (et modeste) chroniqueuse que je suis je vais vous expliquer un peu pourquoi.

Déjà ici on part sur une dystopie (ah! Il sait se renouveler ce bon Joseph!) assez atypique avec un monde post-apo qui nous plonge dans une ambiance de combats de gladiateurs contre des droïdes (bon dit comme ça, j'avoue c'est chelou maiiiiiis j'vous jure c'est bien ficelé !)

Me concernant (vous l'aurez compris), Joseph Delaney à toujours su m'embarquer dans ses créations parce que:

- Son style d'écriture est simple et accessible ce qui rend la lecture aisée (et fait rentrer ses romans en littérature jeunesse même si franchement ça se lit parfaitement pour des adultes appréciant la fantasy)

- Ses scénarios et intrigues sont hyper originaux et nous plongent en piquet dans ses romans qui s'avalent en 2/2, on enchaine les chapitres sans s'en rendre compte.

- Ses personnages sont, non pas caricaturaux comme certaines mauvaises langues le disent, mais archétypaux! Et ce n'est pas pareil! C'est volontaire de sa part d'utiliser des archétypes bien connus pour que chacun de ses lecteurs puissent s'identifier et se repérer dans cette structure sociétale.

On y trouve le héros, le mentor, le super copain, la petite copine, le rival, le grand méchant.... Mais une fois l'archétype défini, le background de chaque perso est beaucoup plus étoffé qu'on ne le pense -

- Les messages subliminaux: ici, la question de l'IA et de ses dérives potentielles, les dominants qui utilisent la peur pour assujettir le peuple, l'importance de connaître ses racines et j'en passe.

Ainsi donc cette trilogie (qui attend une suite de toute évidence) est un moment de plaisir sans prise tête avec tous les codes de la fantasy bien dosés et tout public. Il serait vraiment dommage de s'en priver si vous avez l'occasion d'y mettre le nez (ou la spartiate)

Bonne lecture!
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J'ADORE

J'ai commencé ce troisième tome en pensant qu'il était le dernier mais en fouillant un peu j'ai appris que ce n'était pas le cas, et en effet la fin appelle à une suite. En tout cas, comme d'habitude dans cette série, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues et je me suis vite replongée dans le bain.

Le lecteur en découvre plus sur le monde extérieur et l'intrigue avance d'un pas de géant. A l'image de l'Epouvanteur, le monde inventé par l'auteur est riche, passionnant et dangereux. L'histoire prend un tournant intéressant, les connaissances acquises par Leif dans l'Arène 13 vont pouvoir lui servir sur le terrain et surtout servir une plus grande cause.

Je ne peux pas trop vous en dire pour éviter de vous spoiler. En tout cas parmi les nouveaux personnages j'ai beaucoup apprécié Peri (qui est un peu notre Alice de l'Epouvanteur) et Shalatan (notre Grimalkin) qui sont des personnages bien traités et plus intéressants à suivre que Kwin qui prend pourtant plus d'importance dans ce tome. Depuis le début je n'accroche pas du tout à cette héroïne malgré les efforts de l'auteur pour lui donner un rôle crucial.

Si je retrouve les points positifs de l'Epouvanteur, j'y retrouve aussi quelques points négatifs comme des passages traités trop vite, certaines morts importantes qui n'ont pas l'impact escompté à cause de la narration trop rapide. du coup les liens émotionnels tissés depuis le début des romans passent à la trappe et c'est dommage car l'auteur est capable de nous livrer des passages poignants par ailleurs. Hormis ces points, j'ai passé une très bon moment, passionnant et entrainant.

La fin n'est donc pas la fin que je croyais mais elle conclut un premier cycle et débute l'ouverture d'un nouveau qui s'annonce encore plus périlleux. Rendez-vous au prochain tome !


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Dans ce troisième tome d'Arena 13, on suit cette fois-ci Leif au-delà de la barrière et de Midgard, dans un monde gouverné par les Djinns. Pendant que Kwin reste à Gindeen pour mener ses premiers combats dans l'Arène, sous la tutelle d'Ada et de son père, son petit ami et un groupe de Genthai suivent une carte tracée autrefois par Math, afin d'en vérifier l'exactitude.

Après un premier tome qui m'avait très peu emballée et un second que j'avais au contraire adoré, j'ai été très déçue par le guerrier et il m'est même arrivé de m'ennuyer à la lecture, en particulier lors du périple de Leif sur la terre des Djinns.

Au niveau de la forme, j'ai assez peu apprécié la nouvelle alternance de points de vue. Quand un récit est raconté par un narrateur interne, cela me dérange toujours beaucoup d'être ballotée d'un personnage à l'autre, comme cela avait déjà été le cas avec le tome 14 de L'Épouvanteur.

Au niveau du fond, nombreux sont les points qui m'ont dérangée à la lecture de ce roman. L'histoire se concentrant désormais essentiellement sur Leif et Kwin, les autres personnages sont assez négligés, comme Thrym et surtout Deinon, qui est presque inexistant, alors qu'ils occupaient une place majeure dans La proie.

Quant à la fin, elle m'a fait froncer les sourcils plus d'une fois. Tout d'abord, l'attaque de la citadelle de Hob m'a paru relativement confuse, par moments, sans parler du Gramangar qui me laisse dubitative dans son utilisation et son fonctionnement.

Le reste est expéditif. le groupe censé garder la Roue se fait décimer (à se demander à quoi il servait, au final), les morts sont si incongrues ou si rapides (pour ne pas dire à peine mentionnées) qu'elles ne provoquent quasiment aucune émotion, et là où le combat opposant Hob à Leif avait été bien développé, celui contre Kwin est bouclé en quelques paragraphes.

Il y a tout de même quelques points positifs à mettre au crédit de ce livre. L'apparition des Djinns, évidemment, mais aussi Kwin, que je trouve plus supportable à chaque nouveau tome. Autre chose, même si ce n'est qu'un détail, j'ai apprécié qu'on puisse situer géographiquement Midgard. Avant ça, je ne me serais jamais doutée que l'histoire se passait en Nouvelle-Zélande.

En dépit de cela, Arena 13 : le guerrier n'en demeure pas moins une grosse déception et j'espère sincèrement que la suite inversera la tendance, comme le tome 2 avait réussi à le faire.
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