La femme parfaite

Ce thriller domestique est original puisqu'il met en scène une IA. Et pas n'importe laquelle, une IA capable de sentiments !
Le narrateur n'est connu qu'à la fin ce qui participe fortement au suspens.
Pour le reste, une facture classique pour une lecture addictive.

L'être humain pourra-t-il créer des robots dotés d'empathie, de sentiments ?
Ce livre nous plonge dans les nouvelles technologies et peut-être un peu ses dérives…
Il parle aussi de l'autisme d'un enfant et de sa bonne entente avec un robot.
L'intrigue est assez originale

Bien d'accord avec le commentaire de Mamyfran. Très bonne histoire, sujet passionnant qui suscite beaucoup de réflexion. Science fiction, mais on sent bien que cette innovation arrive, et qu'il va falloir développer une série de règles afin d'imposer des limites. L'emprise du mari sur sa compagne est décrite avec justesse, et horreur. Effectivement, cette lecture était plus qu'agréable, seule la fin m'a déçue. Je lui aurais préféré une autre.

Abbie.
Une femme disparue (morte ?).
Devenue robot.

Tim. Son mari.
Grand ingénieur de la Silicon Valley.
Son créateur.

L'objectif de Tim : Redonner la vie à celle qu'il a tant aimé
Le vrai objectif de Tim ? Nul ne le sait... mais Abbie semble prête à le découvrir.

Un thriller haletant où les dernières pages vous procurent un dénouement qui vous laisse sans voix.
Un ouvrage où le "tu" prend la place du "je" comme si vous intégriez le cerveau d'Abbie (que dis-je les données d'Abbie).

Sur fond de questionnement autour de la robotique, JP Delaney nous questionne également sur l'autisme, la technologie et les relations toxiques.

Un thriller psychologique très réussi mais pas aussi addictif que je le croyais compte-tenu des commentaires que j'ai pu voir sur les sites et groupes de lecture. J'avoue que l'IA est un thème qui me met mal à l'aise quand je pense aux dérives dont certains sont capables et je pense comme Abbie que le progrès devrait servir à mieux aider les gens en difficulté plutôt que servir à accroître la fortune de quelques-uns. Concernant le thème de l'autisme, là aussi je suis un peu passé à travers étant donné que je n'y connais rien, mais comme beaucoup de lecteurs, je reste choquée des méthodes utilisées pour combattre ce fléau, un peu comme les électro-chocs qu'on faisait subir dans certains asiles psychiatriques. Et pour finir je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi la fin de l'histoire, depuis le début l'utilisation du "TU" dans la narration me gênait, mais à bien y réfléchir j'ai l'impression que c'est une IA observatrice qui raconte les faits, à moins que ce soit TIM qui examine Abbie comme un sujet de laboratoire. Ce qui est sûr et certains c'est que je vais lire les autres de cet auteur.

On trouve vraiment de tout dans les boîtes à livres, je pense souvent qu'il n'y a que des livres peu intéressants, de vieux guides de voyages ou des lectures scolaires évacuées dès le mois de juillet. Parfois on tombe sur une surprise.

C'est un peu le cas de ce livre pour moi.
L'intrigue est riche en rebondissements avec deux histoires à suivre : avant la disparition et après la disparition d'Abbie.

La fin se déroule un peu vite, mais elle marque bien le dénouement : j'avais un peu peur que ça se termine à l'arrache, mais non l'auteur avait une idée pour aller jusqu'au bout.

Alors existe-t-elle ?
Pour ma part, j'avais un doute. J'ai désormais une certitude : non !
Tout comme le mari idéal par ailleurs.
Par contre, c'est bien plus effrayant et ce livre fait réfléchir à l'usage intensif de l'IA.
Créer la femme parfaite, ou l'homme idéal, reflète un vrai malaise de sa propre projection. de sa capacité à apporter un petit plus à son prochain, à ouvrir la main à celui qui a besoin d'apprendre. A l'opposé de chercher chez l'autre, la perfection impossible chez soi.
Oui, un drôle de livre que j'ai attaqué avec humour, que je ferme pas serein sur l'avenir de l'humain.
A lire...avec recul.

Abbie a eu un accident. Elle se réveille 5 ans plus tard, sans aucun souvenir. Son mari est à son chevet, il lui apprend que sa personnalité et ses souvenirs ont été implantés dans un robot ultra sophistiqué suite à l'incident. Mais peut-on encore être soi quand son corps n'est plus ? Une intelligence artificielle peut-elle être aussi humaine que son modèle ?
Si le thriller est prenant et bien mené, il nous amène aussi à nous questionner sur notre rapport à l'innovation technologique. Pas besoin d'être féru de numérique pour accrocher au scénario de ce livre.

J'ai aimé ce roman d'anticipation et de science fiction qui m'a tenu en haleine tout au long de ses pages. J'ai accroché à l'intrigue qui a généré de nombreux questionnements sur l'avenir de notre humanité. Je lui attribue la note de quatre étoiles pour l'originalité du sujet et la manière dont il est traité.

Je ne suis pas fan de ce genre d'histoire et si le 4ème de couverture avait parlé d'intelligence artificielle, je n'aurais pas acheté ce livre.
J'ai trouvé ça plutôt long. Par exemple certaines discussions entre Tim ou Abbie et les employés de Tim n'apportent pas grand-chose à l'histoire. Quelques-unes seulement auraient suffi à cerner leur personnalité.
Nous ne sommes pas vraiment dans l'esprit "thriller" mais plutôt dans un roman que je qualifierai de science-fiction, vu le personnage d'Abbie.
Le fait que le récit se fasse à la deuxième personne du singulier est plutôt inhabituel et cela m'a un peu perturbée.
Par chance les chapitres sont courts. J'ai trouvé originale leur numérotation. Selon que l'on soit dans le présent ou dans le passé, les numéros sont différents.
Quelque chose au milieu du dixième chapitre, a tout de même aiguisé ma curiosité. Mais l'histoire ne commence à devenir passionnante qu'à partir du dix-septième chapitre.
A partir de ce moment-là il m'a été difficile de lâcher ma liseuse.
Je suis généralement et même très souvent surprise par les fins des livres. Celle-ci n'a pas fait exception à la règle et je dirais qu'elle est carrément bluffante !
Malgré tout ce livre ne me laissera un souvenir exceptionnel.