Je suis gênée de l'écrire mais je n'ai pas du tout accroché à cette histoire. Jai néanmoins terminé ma lecture pour décrire le plus précisément possible mon avis et ne louper aucun moment clé de l'expérience de Victoire.
C'est compliqué pour moi de mettre en mots ce qui m'a déplu. Voici un exercice complexe pour une chronique qui ne me satisfait pas totalement du fait que peu d'éléments positifs ressortent de mon article Je tiens à préciser que cet avis n'est que le mien, qu'il est aussi fonction d'un état personnel que l'auteure ne peut dominer.
Quelque part au-dessus du ciel n'était pas pour moi, à cet
instant précis.
Ma lecture m'a parue confuse.
La double écriture italique (en début de chapitre) et « normale » (pour la suite du chapitre) ne m'a pas apporté un plus dans la compréhension du personnage de Victoire. A certains moments, j'ai cru percevoir un mélange des deux écrits. Les voix sont tellement proches dans la forme que je me suis perdue., ne distinguant plus forcément les deux.
Ce qui est décrit dans le journal intime (en italique) m'a paru trop imprécis et lointains pour m'accrocher. Les allusions aux différentes maladies, à la dépendance, aux ressentis, aux personnages aussi, auraient bénéficié de plus de prise sur moi si les elles avaient été décrites dans des scènes détaillées et dans des faits plutôt qu'évoquées, tels des souvenirs portés comme des fardeaux.
La plume de l'auteure est mélancolique, certes poétique mais pesante. C'est le monologue d'une personne qui ne dépasse pas son état dépressif. La voix est triste… Elle se veut touchante par les mots. J'aurais souhaité plus d'ondulation dans l'expression pour savourer les moments aussi différents soient-ils : les périodes d'espoir comme les sombres moments où rien n'est envisageable pour ce personnage.
La relation entre Victoire et ce fils du propriétaire de la maison en Normandie a été le principal point de rupture dans ma lecture.
Les échanges sont courts, pas forcément étoffés, disséminés dans les ressentis de Victoire, analysés, disséqués comme si le lecteur avait besoin de ses explications continues pour les comprendre. Victoire et son « intrus » sont dans l'opposition, toujours. Quelquefois, l'humour pointe son nez, créant un décalage avec le ton généralement grave du roman. J'ai perdu le fil : avais-je affaire à un récit léger ou à un drame humain ?
L'amitié Luce/Victoire s
e densifie tout au long du récit. Luce investit la campagne alors que sa personnalité initiale contredit ce projet. Elle est cependant celle qui sauve son amie, un partenaire de qualité, un médiateur certain.
Pour le contexte, il me manque l'atmosphère de la Normandie. Ce roman aurait pu se dérouler autre part que cela n'aurait pas changé le récit. J'attendais davantage d'un dépaysement rural et de cette délocalisation parisienne.
Certains romans nous émeuvent, nous touchent, nous appellent ; d'autres nous échappent jusqu'à la forme et même dans le fond. Trop de choses m'ont empêchée de m'immerger dans
Quelque part au-dessus du ciel : j'ai senti rapidement que ce roman ne s'adressait pas à moi. C'est dommage mais c'est ainsi… J'invite chacun/chacune à se faire sa propre opinion…
Belle découverte à vous.
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