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EAN : 9782809846812
300 pages
L'Archipel (12/10/2023)
4.2/5   79 notes
Résumé :
Victoire se bat contre une maladie invisible : l'endométriose. Elle décide de s'isoler du monde et peut-être même de mettre fin à ses jours. C'était compter sans Luce, sa meilleure amie, qui est bien décidée à ne pas la laisser renoncer à la vie.
Le bonheur n'est jamais en retard
Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s'isoler. Elle déniche un cabanon perdu dans la forêt normande afin de trouver la paix, de faire le point sur son passé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Quand Victoire arrive en Normandie, qu'elle s'installe dans une cabane au milieu des bois, une cabane qu'elle a choisie volontairement loin de tout, on comprend vite que cette fuite a une raison majeure. Une immense déception amoureuse , c'est ce que laisse entendre son journal , une déception qui l'a laissée exsangue, effondrée, sans la moindre envie de remonter la pente.

Et puis très vite on comprend qu'en fait c'est la garce qui l'a jetée au fond de l'abime. Une garce invisible, que personne ne détecte, que beaucoup ignorent ou veulent ignorer pour ceux qui la connaissent .. La garce qui a réussi à s'infiltrer dans ses tissus, envahissant ses organes les uns après les autres. la condamnant à souffrir le martyre. Alors à quoi bon? Pourquoi, pour qui devrait elle s'arc-bouter? ... mais la vie peut parfois réserver une dernière surprise.

Ludivine Delaune ose enfin parler de la garce, de cette p...d'endométriose qui ravage celles qu'elle touche ... et elle ne s'en prive pas. Ludivine Delaune raconte le calvaire de Victoire, le corps à corps qu'elle doit mener jour après jour. Les mots claquent, fustigent, assomment mais sont incontournables . Chapeau bas Madame et merci pour ces mots indispensables.

Ce roman parait aux éditions de l'Archipel dans la collection Les instants suspendus et va y occuper, j'en suis sure, une place un peu à part. Peu amatrice de romance , je me suis surtout attachée aux relations humaines, amicales avec l'inénarrable Luce, sentimentales avec Johann ou animalière avec Tarzan, sans oublier bien sûr la garce...


Un grand merci aux éditions de l'Archipel pour ce partage via Netgalley #Quelquepartaudessusduciel #NetGalleyFrance !
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Voici mon retour de lecture sur Quelque part au-dessus du ciel de Ludivine Delaune.
Victoire se bat contre une maladie invisible : l'endométriose. Elle décide de s'isoler du monde et peut-être même de mettre fin à ses jours.
C'était compter sans Luce, sa meilleure amie, qui est bien décidée à ne pas la laisser renoncer à la vie.
Le bonheur n'est jamais en retard..
Quelque part au-dessus du ciel est un roman faisant partie de l'excellente collection instants Suspendus, aux éditions L'Archipel.
Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s'isoler dans une petite cabane perdue dans la forêt normande. Elle espère ainsi trouver enfin la paix, faire le point sur son passé et sur cette satané endométriose qui la bouffe.
Car Victoire se bat comme cette maladie invisible, mal connue, qui la ronge littéralement. Alors elle veut s'isoler des autres, être enfin tranquille, seule.
Mais c'est sans compter sur Luce, sa meilleure amie, bien décidée à ce qu'elle ne mette pas fin à ses jours !
Il y a aussi cette rencontre improbable : Johann, le fils du propriétaire qui lui a vendu le cabanon..
Victoire parviendra-t-elle à percevoir quelques lueurs d'espoir dans le ciel noir de son existence ?
Avec l'endométriose, qui sait se rappeler à elle quand elle commence à l'oublier.. c'est pas gagné !
Victoire est une jeune femme hyper touchante et surtout, d'une tristesse incroyable ! J'ai rarement lu un roman mettant en scène une héroïne d'une telle tristesse, c'est fou. Au début je me suis sentie un peu mal à l'aise vis à vis de sa peine, et puis je me suis rapidement attachée à elle.
Elle est atteinte d'une maladie dont on commence à parler de plus en plus mais que, je l'avoue, je connais mal. Je ne pensais pas que ça se manifestait ainsi, qu'elle pouvait déchirer les entrailles à ce point. On sent que l'autrice connait son sujet, qu'elle en est elle même atteinte et qu'elle lui prend aux trippes ! C'est criant de vérité et c'est hyper touchant.
J'ai beaucoup aimé ce roman même si cette lecture fût parfois un peu difficile, ne sachant pas du tout où Ludivine Delaune allait m'emmener, ce qu'elle allait réserver à son héroïne. J'ai beaucoup aimé les dernières pages et j'ai souri en refermant Quelque part au-dessus du ciel. Car il est positif, comme si le soleil arrivait à percer malgré les nuages noirs encombrant le ciel :)
C'est un bien joli roman que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie.
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J'ai été attirée par la très belle couverture de ce roman, typique de cette collection dont j'apprécie tous les livres…. sauf celui-ci, je dois bien l'avouer. Heureusement pour lui, il a trouvé son public et a reçu de bonnes critiques, mais pour moi, la rencontre magique n'a pas eu lieu.

Victoire souffre d'endométriose et de dépression, elle ne se remet pas de sa rupture, son ex ne supportant pas sa maladie et ayant sombré dans l'alcoolisme avant de refaire sa vie avec une de ses anciennes amies. Elle décide de quitter Paris et de s'installer dans une petite maison au milieu d'une forêt normande avec le projet de mettre fin à ses jours. Au bout de quelques semaines, sa meilleure amie Luce la rejoint, bien décidée à lui remonter le moral. Johan le fils de l'ancien propriétaire du chalet n'accepte pas la décision de son père et fait une entrée fracassante dans la vie de Victoire.

Ce roman est très sombre et démoralisant, Victoire est complètement repliée sur elle-même. Certes sa situation n'est pas rose, mais ce n'est pas en s'apitoyant constamment sur son sort et en pleurnichant que ça va aller mieux. D'ailleurs elle n'a pas vraiment envie d'aller mieux, elle ne voit que le suicide comme solution, elle a d'ailleurs déménagé pour cela. Luce apporte de la gaîté, mais je n'ai pas apprécié son côté vulgaire et nymphomane. Elle fait de son mieux pour tirer son amie de son marasme. Leur amitié est toutefois assez ambivalente, elle se sent coupable de ne pas avoir prévenu Victoire de la tromperie de son ex et celle-ci lui fait divers reproches. Dans la réalité c'est toujours difficile de savoir comment agir dans une telle situation et je comprends Luce d'avoir choisi de se taire.

Il ne se passe rien dans la première moitié, puis la romance survient bien trop vite entre Johan et Victoire, ce n'est pas très crédible, surtout au vu de l'hostilité que tous les deux éprouvent l'un pour l'autre au départ. Johan est aussi un personnage ambigu et intéressé, accro au jeu et endetté en conséquence.

Au niveau de la forme, je n'ai pas aimé les nombreuses répétitions. Les chapitres commencent par le journal de Victoire, en italique, qui explique son histoire et surtout ses états d'âme, souvent repris dans le chapitre en cours. A la fin, le journal est repris en intégralité, ce qui fait une répétition de plus dont on n'avait vraiment pas besoin. Je me suis ennuyée avec ce livre que j'aurais volontiers abandonner s'il n'avait pas été un service de presse. D'habitude, cette collection nous présente des histoire de résilience et d'espoir, mais cette fois c'est tout le contraire, même si l'histoire finit bien, mais l'ambiance est trop sombre sur l'ensemble du roman. J'aime les romans noirs, mais pas quand il s'agit d'un feel good. Toutefois j'apprécie beaucoup cette collection et je suis sûre que le prochain livre me plaira de nouveau.

Je regrette d'avoir aussi peu aimé ce livre et d'en faire une chronique si négative. Je vais terminer en relevant deux point que j'ai quand même apprécié. Je connais mal l'endométriose dont on parle rarement dans la littérature, et ailleurs apparemment. Il semble que cette maladie est un peu taboue et que les femmes peinent à en parler, c'est donc un point positif de la faire découvrir à travers Victoire. On est souvent trop peu informé sur les diverses maladies invisibles ou mal connues, c'est toujours bien de faire tomber les préjugés. J'espère que la majorité des malades vivent leur situation mieux que notre héroïne si déprimée.

Le personnage le plus sympathique du livre, selon moi est Tarzan, le chien de Victoire, adopté au refuge du coin et pas acheté dans un élevage. La dame du refuge souligne l'aspect positif de l'amour que l'animal peut apporter, il va réparer Victoire selon elle. Effectivement la relation avec un compagnon poilu rend heureux, mais il ne faut pas les prendre comme des éponges pour nos émotions négatives, il doit y avoir un amour réciproque, ce qui est souligné dans le roman. Un avis très mitigé sur ce roman, mais je suis sûre que le prochain de la collection me plaira bien plus.

#Quelquepartaudessusduciel #NetGalleyFrance !
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J'ai refermé ce livre avec énormément d'émotions. Il est très rare qu'une histoire fictive arrive à me faire verser des larmes, mais là, je n'ai pas pu faire autrement tellement j'ai été touchée et remuée dans ma chair ; je vais essayer de vous transmettre toute cette émotion ressentie dans cette chronique. 

Tout d'abord, ce roman fait partie de la très belle collection de la maison d'édition de l'Archipel, les instants suspendus, qui portent bien son nom, car il est vrai que leurs histoires sont toutes des moments suspendus dans le temps, où le lecteur s'oublie facilement. Donc, ce livre m'attirait déjà pour cela. Ensuite, lorsque j'ai lu le début du résumé, (ce que je vous conseille de faire, car je trouve qu'il en dit un tout petit peu trop sur un certain détail), et que j'ai pris connaissance du sujet, j'ai tout de suite été extrêmement intéressée. Il s'agit en effet d'une maladie invisible qui touche beaucoup de femmes et fait des ravages insidieusement, l'endométriose. Je trouve que l'on ne parle pas beaucoup d'elle, elle a longtemps été tabou, c'était même honteux pour certaines femmes. La parole se libère enfin, et de plus en plus de femmes s'expriment, et c'est tant mieux. Alors, un roman parlant de ce sujet, peu évoqué, m'a tout de suite attirée. 

J'ai donc fait la connaissance de Victoire. Elle a 28 ans, vient de vivre une grosse déception amoureuse. Elle est malade et se bat depuis quelques années contre l'endométriose, qui est à un stade évolué pour elle puisque plusieurs organes sont touchés. Elle décide de quitter Paris, elle a envie de tranquillité, de se retrouver au calme, pour ainsi faire mieux le point avec elle-même. Cette maladie l'a empêchée de devenir mère, additionné à la rupture, Victoire est en pleine dépression. Elle pense même à mettre fin à ses jours, tellement elle se sent inutile, vide et en même temps remplie par la maladie. Elle trouve donc un chalet à l'orée d'une forêt en Normandie et décide de l'acheter. Là elle va découvrir la solitude, elle va pouvoir souffrir en silence. C'est sans compter le monde extérieur qui viendra l'embêter. Tout d'abord, il y a Johann, le fils de l'ancien propriétaire du chalet, qui n'est pas au courant de la vente de la maison, et qui veut absolument continuer à se promener dans la forêt, y étant très attaché. Il est bourru, pas sympa du tout, et Victoire fait tout pour l'éviter. Et ensuite, il y a son amie Luce. Parisienne comme elle, c'est l'inverse de Victoire, elle est fêtarde, croque la vie par les deux bouts, a une vie libre avec les hommes et ne veut surtout pas s'attacher. Elle n'aime pas la campagne, mais quand, lors d'une visite chez Victoire, elle se rend compte que celle-ci est au plus mal moralement, elle décide de rester et d'aider son amie. Les envies de solitude de Victoire s'amenuisent de plus en plus. 

J'ai ainsi suivi Victoire dans sa nouvelle vie retirée. Grâce aux promenades qu'elle fait avec le chien qu'elle a adopté, elle arrivera à trouver un peu de calme, mais la maladie la ronge, l'anéantit lorsqu'elle a une crise. Elle est à bout physiquement et moralement. Je me suis très vite attachée à elle, dès les premières lignes. C'est une guerrière, une combattante, elle a une force incroyable, même si elle n'y croit pas. Je me suis énormément retrouvée en elle. J'ai moi aussi souffert de cette maladie, à un stade beaucoup moins avancé qu'elle, elle s'est soldée par une opération où on m'a enlevé l'utérus, mais j'ai connu les crises dont parle l'autrice, qui elle aussi, connait cette maladie. J'ai retrouvé aussi dans Victoire, ma maman, qui elle, était à un stade avancé comme l'héroïne, et je me suis souvenue de ces matins où elle n'arrivait pas à se lever, où elle restait au lit, terrassée elle aussi par la douleur. L'attachement à Victoire a donc été encore plus fort, vu mon parcours personnel. Comme elle, je me suis sentie laide, vide. Victoire est une battante, lorsqu'elle n'est pas en crise, elle est drôle, fantasque, a des réparties bien placées. Elle a aussi un grand coeur, elle réconforte son amie Luce, tout comme celle-ci le fait aussi avec Victoire. Et puis il y a Johann, Victoire ne veut pas tomber amoureuse, elle ne se sent plus désirable, elle veut être seule. Elle ne veut plus revivre les tromperies qu'elle a connues. 

Tout le livre tient sur ce trio formé par Victoire, Luce et Johann. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Luce, qui amène de l'espièglerie, de la joie, de la bonne humeur dans le quotidien de Victoire. Et même pour moi, lectrice, les moments où elle apparaissait étaient comme des bulles de légèreté et d'insouciance. Mais il ne faut pas se fier à cette carapace, derrière bat un coeur très sensible et surtout très attaché à son amie, pour qui elle est prête à faire toutes les bêtises possible. La touche masculine est apportée ici par Johann, qui m'a plutôt énervée au début, par son comportement bourru. Très vite, on comprend que la vie ne l'a pas épargné non plus. Il va pourtant être très aidant pour Victoire, il va la bousculer, la remuer, l'obliger à se mettre debout, à lutter. Victoire peut s'appuyer sur lui, mais le pourra-t-elle tout le temps, elle a peur, ne veut plus donner sa confiance, et on la comprend aisément. Son remède à elle, c'est l'écriture. Elle écrit tous les jours dans un carnet, elle parle de sa vie d'avant, avec son premier amour, elle y parle aussi beaucoup de sa maladie, ce qui est tout à fait compréhensible. Elle se libère et pose des mots sur ses maux en écrivant. 

Je découvre Ludivine Delaune avec ce roman. J'ai beaucoup aimé son style, sa façon de décrire la vie de Victoire, de montrer ses personnages, les décors, les extérieurs. J'ai vite compris qu'elle connaissait le sujet de son livre, et cela m'a touchée encore de plus. Pour écrire un texte aussi vrai sur les crises, les sensations de douleurs, de crampes, il faut l'avoir vécu, malheureusement. Je pense qu'elle a mis beaucoup d'elle dans Victoire, et du coup, je ressens également un très grand attachement pour cette autrice. Elle m'a émue par sa grande sensibilité, son empathie, sa bienveillance. le livre est bien construit, les chapitres ne sont pas longs, cela rajoute du rythme à la lecture. Dans chacun d'eux, il y a des extraits du carnet écrit par Victoire. Et j'ai été très émue de retrouver le carnet entier à la fin du livre. La narration à la première personne fait que je me suis encore plus attachée à Victoire, je suis rentrée dans sa tête, dans son corps meurtri, j'ai ressenti ses blessures, ses maux, sa souffrance, et j'en ai été encore plus touchée. Je ne peux bien sûr rien révéler, mais il y a plusieurs moments dans le livre où les larmes ont coulé, encore plus à un certain moment où j'ai même dû arrêter ma lecture. L'autrice montre tout, ne cache rien, le bon comme le mauvais, la souffrance, la douleur, et j'ai trouvé cela tellement bien et tellement fort en même temps. 

C'est aussi une très belle histoire d'amour, et pas seulement celle que l'on croit. Il y a l'amour pour un autre être, bien sur, mais il y a surtout ici, l'amour que l'on doit se porter à soi-même, qui est même fondamental. Car s'aimer soi permet de mieux aimer les autres. C'est une chose tellement dur à faire, tout comme Victoire l'explique, on est prêt à tout changer de nous par amour alors qu'il ne faut pas, c'est aussi à l'autre de nous accepter tel que l'on est. Elle a compris aussi que l'on idéalise trop l'autre, on lui fabrique l'image que l'on voudrait lui donner, et c'est très mauvais, car on ne peut jamais rencontrer un idéal. Comme elle le dit d'ailleurs : " L'autre n'est finalement pas notre idéal, il n'est rien d'autre qu'une projection de nos propres aspirations... des qualités que l'on liste, du souhait d'être aimé." C'est une phrase tellement juste. C'est ce genre de phrases qui me poussent à la réflexion et j'aime beaucoup ça. Ce livre m'a fait réfléchir sur moi également, et j'adore quand mes lectures ont ce pouvoir là.

Mais ce livre n'est pas qu'une histoire sombre, c'est aussi un récit très lumineux, porteur d'espoir, qui fait aimer la vie. Et surtout, il m'a fait me rendre compte encore plus qu'il faut profiter du présent, profiter des gens qu'on aime, faire tout ce qu'on peut pour être heureux maintenant. J'ai trouvé la plume de Ludivine Delaune très poétique. Plus je lisais, et plus je trouvais de belles phrases à annoter. Je crois que je n'ai jamais mis autant de post-it dans un livre. Je vous mets ci-dessous quelques-unes d'entre elles, il est difficile pour moi de faire un choix, tellement chacune a son importance. 

Ce livre devrait être lu par chaque femme adulte ou jeune fille, ménopausée ou non, et aussi par les hommes. Car cette maladie est tellement insidieuse qu'il est difficile de comprendre quelqu'un qui en souffre. C'est aussi le cas pour d'autres maladies invisibles, comme la fibromyalgie ou certaines neuropathies, par exemple. Les personnes souffrent intérieurement, sans que cela se voit à l'extérieur. Et parfois, certains se permettent des jugements alors qu'ils ne savent pas le calvaire que ces malades vivent. C'est tellement important d'écouter une personne, les maladies ne se montrent pas toujours et se vivent intérieurement.. 

Je ne vous dirais rien sur la fin, bien entendu, je ne vous donnerai même pas d'indice. Je peux juste vous dire que j'en suis sortie chamboulée, que j'ai eu du mal à quitter Victoire et Luce, et qu'aujourd'hui, j'avais très envie de les retrouver et de les lire à nouveau. C'est difficile de les laisser partir tellement j'ai aimé les retrouver chaque jour dans ma lecture. C'est vraiment un très beau livre, je n'ai rien trouvé de négatif, au contraire, je crois que Victoire restera dans mon coeur et ma mémoire un moment. C'est pour cela que je vous invite sincèrement à découvrir vous aussi l'histoire de Victoire et aussi celle de Ludivine Delaune. Je suis certaine que vous en ressortirez touchés vous aussi. 

De mon côté, j'espère vivement que Ludivine Delaune écrira un nouveau roman, j'ai très envie de retrouver sa sensibilité dans une autre histoire. J'ai vu dans sa bibliographie qu'elle a écrit d'autres romans, je vais m'intéresser à eux pour pouvoir la relire à nouveau. J'espère en tout cas la retrouver dans cette très belle collection des instants Suspendus. 
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Victoire est une jeune femme qui décide de tout plaquer du jour au lendemain pour acheter un petit cabanon à la campagne, elle en a assez de cette vie parisienne et décide de s'éloigner de tout cela.

J'ai aimé le thème du récit car c'est la première fois que j'en lis un qui évoque beaucoup le thème de l'endométriose, sujet qui quelques fois est évoqué dans les romans mais par petite touche.

Ici l'auteur nous évoque vraiment une palette des symptômes liés à cette maladie qui fait partie des maladies dites silencieuse.

J'ai aime le personnage de Victoire et aussi surtout celui de sa meilleure amie Luce qui est un vrai rayon de soleil et qui veille énormément sur Victoire.

J'ai cependant quelques petits bémols sur cette histoire d'amour un peu cousue de fil blanc et de ce final à l'hôpital, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture avec ce récit comme très souvent avec la collection instants Suspendus de l'Archipel.

Il est question d'autres maladies comme la dépression aussi dans ce récit et on sent que ces sujets tiennent à coeur à l'auteur.

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
salut Ludivine, c'est stéphane on s'est rencontré ce week-end au salon du livre d'Aumale, comme je t'ai dit ce matin je vois ma collègue qui est atteint de la maladie dont nous avons parlé, je vais lui offrir ton livre, j'ai hâte d'y être, n'hésites pas à envoyer un mail à ma cheffe de service, comme je t'ai dit ce sont 2 très belles personnes et j'aimerai bien que tu fasses une conférence à Berck comme on en a parlé. je te redonnes les adresses mail surtout n'hésites pas, tu es une belle personne. portes toi bien à bientôt j'espère.
Valérie ma cheffe de service : v.dassonville@berck-sur-mer.com
lorraine ma collègue (une super nana) : l.langlois@berck-sur-mer.com
et moi même : s.dourdent@berck-sur-mer.com
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Ce n'est pas le lieu qui fait une maison, ce sont ceux qui arrivent à se frayer un chemin vers votre âme. Qui comprennent sans juger, vous connaissent sans tenter de vous faire changer, vous réparent sans vous démolir à leur tour et parviennent à vous faire rire quand vous êtes triste.
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La souffrance possède son propre espace-temps, sa lenteur tortueuse qui ne semble jamais prendre fin. Elle vous coupe la respiration, étouffe la lumière, anéantit les rêves et aboutit à la mort de l'espoir. Les minutes s'étiolent en lente agonie, le déclin ne s'immobilise jamais, il poursuit sa descente vers les abysses les plus sombres de l'esprit.
Il n'y a pas de répit avec la dépression.
La rencontre avec une courte accalmie n'est, en réalité, qu'une fielleuse pourriture, à peine le temps de respirer qu'elle te replonge la tête dans l'eau jusqu'à te faire couler davantage.
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Et puis un jour, la vie frémit de nouveau, d'abord par minuscules bulles, pour devenir un bouillon chaud où y plonger quand le cœur redeviens froid. Alors le chemin parcourue deviendra une sacrée force. Il y aura toujours les doutes, la sensibilité à fleur de peau, les angoisses. Mais dans la tête, un petit quelque chose en plus…
Parce qu'il y aura une personne qui t'apprendra que même s'il fait gris, que la neige se répand et que la nuit l'entoure, derrière les nuages le ciel est bleu, la poudreuse se transforme en eau, et, après la nuit, l'aube se lèvera…toujours…
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J’aime rouler en voiture dans les flaques d’eau, l’odeur du café torréfié, les rayons de soleil qui percent à travers les feuillages des arbres, le bruit du remous des vagues, la puissance de la musique classique, les bibliothèques pleines à craquer d’ouvrages et utiliser l’ironie le plus souvent possible.
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