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Critique de Talec0904


Jean-Paul Delfino nous propose une virée nocturne dans le Paris des années folles.
En compagnie d'un écrivain, poète baroudeur parfois hâbleur : Blaise Cendrars et d'un musicien révolutionnaire, dans tous les sens du terme, et rêveur : Erik Satie.
On croise Suzanne Valadon, dont Satie est l'éternel amoureux, Chagall, Chaplin, Modigliani Cocteau, pas très sympathique, dans un bal masqué organisé par Sonia Delaunay et l'on se remémore la richesse artistique de Paris à cette époque. L'alcool coule à flot.
En suivant l'allumeur des réverbères, les deux hommes font le tour des lieux du Tout-Paris de l'époque : le chien qui fume, la Closerie des Lilas, l'Opéra Garnier, la brasserie du Petit Billard de Nation…
Du cimetière du père Lachaise sur la tombe de Kostro (Guillaume Apollinaire) aux combles de l'opéra Garnier.
Mais également les quartiers « louches » derrière les gares, peuplés de bohémiens.
Avec des scènes drôles ou émouvantes, lors de la dernière partie centrée sur la fin proche du musicien.
Un document fiction où les éléments réels sont mêlés aux péripéties poétiques, sans que l'on désire démêler le vrai du faux.
Un hymne à la fantaisie, savoureux et plein de gouaille. Sympathique.
Loin du mystère de la musique d'Erik Satie.
Un livre adressé par l'auteur « A toutes celles et tous ceux qui, tapis dans la nuit, savent encore rêver à leur étoile. »

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