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Citations sur Suite brésilienne, tome 9 : 12, rue Carioca (21)

Si on peut pas échapper à son destin, on est quand même capable de décider quand les choses doivent arriver.
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[...] la misère, c'est pas comme la maladie. Ça s'attrape pas.
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Au fond d'elle-même, elle savait bien que cette révolte n'avait rien d'une révolution. Ce n'était que le soubresaut d'un peuple qui en avait assez quon lui mange la laine sur le dos et que ce soient toujours les mêmes qui se servent en premier, abandonnant tout juste à la plèbe de quoi ne pas mourir de faim. Elle avait connu l'Empire et les fazendeiros. Avec la République, rien ou presque n'avait changé. Les insurgés avaient beau piller les magasins, brûler les tramways, détruire les lampadaires Art nouveau qui venaient d'être scellés, cela ne modifierait en rien le cours de l'Histoire. Les loyers devenus exorbitants, l'inflation sauvage, le coût de la vie qui ne cessait d'augmenter, la violence, l'insécurité galopante, les scandales financiers qui éclataient parfois, les élections truquées, les crimes politiques qui demeuraient impunis, les immigrants que l'on ne voulait pas ou que l'on ne savait pas loger, mais dont on acceptait sans sourciller les bras pour des travaux payés une misère, tout cela existait depuis que le monde était monde, Empire ou République, République ou Empire, et tout cela ne changerait jamais. Le capitalisme ne faisait qu'accélérer les choses.
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Qu'est-ce que ça veut dire : bizarre? Bizarre, c'est un mot qui veut tout et rien dire à la fois, ma fille. Sois plus précise. Si on a inventé autant de mots, c'est bien pour qu'on les utilise, non? Alors, réfléchis un peu à ceux qui conviennent, à ceux qui sont faits pour. Et redis-moi ce que tu sens.
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Rio de Janeiro est malade. Malade de son passé, malade de son immobilisme chronique, malade de l'anarchie qu'elle a laissé se répandre dans ses rues.
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Comme un cœur, Marseille se gorgeait du sang nouveau venu d'Afrique, du lointain Orient et de plus loin encore et, comme un cœur, elle se viderait de ses voyageurs en transit, de ses femmes et de ses hommes qui, l'espace de quelques heures ou de quelques jours, étaient devenus siens, qu'elle avait adoptés et qui, jamais plus, ne seraient semblables à ce qu'ils étaient avant d'avoir pris pied sur son sol.
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T'as raison de te poser la question, ma soeur. Ceux qui se posent pas assez de questions, ils passent à côté de leur vie.
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Les pauvres, ça intéresse personne. Surtout quand ils viennent d'ailleurs. Quand on connaît pas les gens, on peut pas avoir de la peine pour eux.
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La richesse appelait la richesse, la misère condamnait à la maladie et à la mort.
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Les miséreux, dont la présence ne pouvait décemment être supportée dans les rues flambant neuves, prirent ainsi d'assaut les mornes et purent se permettre, maigre consolation, de regarder Rio de Janeiro d'en haut, jouissant de la plus belle vue du monde.
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