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Citations sur Le projet Abraxa (9)

(...) c'est vrai, j'étais une gamine de quatorze ans qui ne vivait que pour elle, ses dentelles et son portable.
Mais c'est fini.
Moi, ce monde-là, pardon mais il me fait gerber, je ne trouve pas d'autre mot.
Et ce qui est merveilleux, c'est que je ne me sens plus condamnée à pleurer sur notre impuissance, car nous avons le Vertov.
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Cette grande aventure a désormais un nom : Abraxa.

Elle a commencé avec ce dossier sur l’uchronie qu’on avait proposé à Mme Bengharbi, notre prof d’histoire. Ce dossier qui prétendait réécrire toute l’histoire de l’humanité en imaginant la modification d’un seul événement…

Oui, je sais : Abraxa, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? C’est sûr qu’on aurait pu se contenter de quelque chose de plus simple.
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Ils n’ont d’autre choix que de la suivre, et entreprennent donc de gravir derrière elle le flanc de la colline qui domine le cimetière, progressant avec difficulté sur un terrain laissé en friche depuis de nombreuses années. Par endroits, de jeunes arbres tentent de s’extraire des ronciers. Seules les pistes creusées par les CerBR au cours de leurs patrouilles échappent encore à l’exubérance de la végétation. Tous quatre se retrouvent bientôt en file indienne dans l’un de ces sentiers tracés par les chenilles des robots, environnés de buissons d’épines.

Au bout d’une centaine de mètres, ils débouchent sur une vaste plate-forme, elle-même envahie d’herbes folles. Face à eux, profondément enchâssée dans le flanc de la colline, il y a une porte d’acier monumentale devant laquelle Zack, Tim et Mademoiselle No demeurent muets de stupéfaction. Emma les entraîne sans hésiter.
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Un dernier couinement, un dernier crochet, et le CerBR entre enfin dans le périmètre actif de la bombe. Il ne reste plus qu’une poignée de secondes avant qu’elle ne se déclenche.
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— J’ai repéré un endroit où on pourra passer assez facilement. Près du coin opposé, il y a un des arbres du cimetière qui a poussé de travers. Son tronc vient s’appuyer sur le haut du mur. De là, on pourra se laisser tomber à l’intérieur de la propriété.

— Se laisser tomber de quatre mètres ?

— Tim a une corde dans son sac. »

L’intéressé opine d’un grognement. Derrière ses carreaux, on devine que ses yeux brillent d’une excitation mal contenue. Sans doute a-t-il déjà vécu des scènes bien plus exaltantes devant son écran d’ordinateur ou dans des sessions de réalité virtuelle, mais cette fois, ça lui arrive en vrai. Et avec de vraies filles, qui plus est…

Emma pointe le doigt sur sa droite.

« C’est là. »

L’arbre en question est un pin très ordinaire. Avec son écorce rugueuse et son tronc incliné à près de quarante-cinq degrés, il ne posera aucun problème pour l’escalade. Une grosse branche fournit d’ailleurs un bon premier appui à moins d’un mètre cinquante de hauteur.
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Surmonté de barbelés, le grand portail métallique est encadré de la lueur rougeâtre des deux veilleuses qui signalent l’activation du système d’alarme.
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Premièrement, je crois que la petite équipe que j’ai réunie est la bonne.
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Une énorme boule s'est nouée dans son ventre. Elle aimerait hurler le dégoût, la souffrance et pourtant rien ne sort. Les mains devant la bouche, les yeux écarquillés sur le vide, sa douleur demeure obstinément muette, elle ne réussit qu'à expirer un long cri silencieux(...) Elle reste longtemps prostrée, ses pensées errant sur les bords de la folie. Elle qui se rêvait maîtresse de son destin, sûre de son emprise sur elle-même et sur le monde se découvre désemparée, impuissante, ballottée par le flot comme le sont les cadavres de la cale.
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Emma s'en veut douloureusement (...)la passivité encore et toujours, cette moisissure rampante de l'esprit qui permet à tant de gens d'assister à l'insoutenable sans en retirer davantage qu'un peu de mauvaise conscience. Ce n'est pas la noirceur de quelques uns qui z suffi à pourrir le monde, s'insurge t-elle : c'est la lâcheté et la passivité du plus grand nombre. Et elle se sent faire partie intégrante du troupeau.
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