AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,1

sur 45 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le voir présenter son livre chez Delahousse au journal du dimanche soir m'avait donné envie de parcourir cette autobiographie tant la sincérité émanait de son être.

C'est fait.

Connue maintenant la vie d'Anthony Delon en large et de travers ou la difficulté d'être quand on est le ‘fils de' et que le père a un égo à rien d'autre égal.
Voilà donc étalé sous mes yeux ébahis (mais finalement peu surpris) le parcours d'un homme qui a connu, tôt, le divorce de ses parents, qui en garde une souffrance indélébile d'autant plus forte que le post-divorce est plutôt chaotique. Entre un père mégalo star tyrannique qui ne supporte les autres qu'à la condition qu'ils restent tapis dans son ombre et une mère jet-seteuse invétérée, très souvent absente et addict à toutes sortes d'habitudes toxiques (alcool, sexe, drogue…).

Alors bien sûr l'argent coule à flot, on prend l'avion comme d'autres, le bus, c'est nounou, chauffeur et cuisiniers à gogo mais c'est aussi modèle paternel, flingue à la main, peu concerné par son gamin sauf si celui-ci met son ego à mal ou utilise légitimement  son nom qu'il voudrait être seul à porter.

C'est l'incompréhension du comportement maternel perçu cependant comme étant anormal.

Sa vraie famille finalement, sa famille de coeur, sa famille choisie, c'est son parrain, ‘découvreur' de Delon père et sa nounou, présente 24h sur 24 auprès de lui, une famille de substitution.

On croise Mireille Darc, bien sûr, qui fit souvent tampon entre Anthony et son père et pour qui il avoue une véritable tendresse parcequ'elle à su bien occuper la place qui lui était dévolue.

Une grande Partie du livre est consacrée à Nathalie, sa mère, dont il nous raconte le parcours final après des retrouvailles salvatrices pour l'un comme pour l'autre.

Quelques pages sur ses frasques, d'autres sur sa carrière, il est surtout question ici de la construction d'un homme né dans un milieu singulier qui tient à dire et à prouver qu'être ‘le fils de' n'est pas forcément une bénédiction sans pour autant s'appesantir plus que de raison sur son sort.

Quelques anecdotes très ordinaires sont totalement dispensable, certes (la courante de sa fille bébé dans l'avion), mais dans l'ensemble ce livre confession se laisse lire même s'il ne restera pas un inoubliable pour moi.

Quelques heures dans la tête de Delon fils telle sera ma conclusion.
 
 
Commenter  J’apprécie          252
" Je tombe et me relève, je vacille parfois, tentant de combiner sens pratique, pragmatisme et désir d'une vie en dehors des voies qui me sont imposées."

Fils d'un monstre sacré du cinéma et d'une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille.

Mis en nourrice, récupéré à douze ans par sa mère, rapidement envoyé en pension « parce qu'il dérangeait, Anthony Delon , dans "Entre chien et loup" nous offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu'il a accompagnée jusqu'au dernier jour.

Il raconte son enfance, ses souffrances, ses actes de rébellion et comment on grandit quand on est le fils de deux stars du cinéma.

Autobiopgraphie d'un fils rebelle, delaissé par son père trop monstre sacré du cinéma pour assumer son rôle de père, Entre chien et loup n'est évidemment pas une grande oeuvre littéraire mais reste un témoignage vraiment intéressant sur la question du népotisme .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          140
Un livre de souvenirs plutôt confus : il n y a pas de chapitre et l auteur passe d un sujet à un autre sans transition .
Il y évoque bien sur ses relations tumultueuses avec son père mais aussi son amour ou son affection pour sa mère ,Mireille Darc ou son parrain l agent Georges Beaume.
Les fans de la famille Delon apprécieront sans doute, les autres peuvent s abstenir.
Commenter  J’apprécie          130
« Il n'est pas facile d'être le fils d'Alain Delon ».
« Il n'est pas facile d'être le père du fils d'Alain Delon ».
Ces deux formules reflètent les relations durablement conflictuelles entre le « monstre sacré du cinéma » et son fils. Elles sont décrites avec émotion par Anthony Delon dans ce témoignage étonnant. À l'issue de ces pages empreintes de sentiments violemment contradictoires, le lecteur se demande si ces deux fortes personnalités sont enfin capables, après 56 ans, de se retrouver dans la sérénité et l'apaisement.
Anthony partage avec ses parents Nathalie et Alain le syndrome de l'abandon. Alain a été abandonné par ses parents à quatre ans, lors de leur divorce. Mis en nourrice, récupéré à douze ans par sa mère, rapidement envoyé en pension « parce qu'il dérangeait ». Plus tard son père et sa mère n'hésiteront pas à signer la décharge lui permettant, à dix-sept ans, de s'engager pour la guerre d'Indochine - trop contents de se débarrasser de lui. Nathalie-Francine Canovas épouse Delon a elle aussi subi durement le départ de son père, alors qu'elle était âgée de quatre ans. Nathalie et Alain, deux caractères bien trempés se sont aimés, mariés, maltraités et séparés. Leurs relations se sont bonifiées par la suite et leur solidarité a perduré au long des décennies qui suivirent et des problèmes de santé qu'ils ont tous les deux rencontrés.
« Un enfant qui fait des conneries est un enfant malheureux » disait Alain en parlant de son fils – et de lui-même. La quête d'amour paternel d'Antony se heurte régulièrement à l'égocentrisme, à la rigidité et parfois à la violence d'Alain. Anthony ne s'étend pas sur les nombreuses bêtises qu'il a commises et dont certaines lui ont valu la prison. Il ne se cherche pas d'excuses. Il évoque des vols de vélomoteurs et de voitures, des armes détenues illégalement, des relations plus que douteuses. Il ne donne d'explication claire sur les péripéties du conflit, d'abord juridique, qui l'oppose à son père en 1983 à propos de sa marque de blousons. Conflit qui se doublera de plusieurs tentatives d'assassinats dont furent victimes ses sulfureux associés. Passons.
Delon fils évoque avec tendresse les êtres qu'il a aimés : sa mère adorée, avec sa vie privée chahotique ; son parrain Georges Baume qui le protégeait et qu'il admirait ; Mimi (Mireille Darc) qui a toujours été présente pour atténuer les tensions entre le père et le fils et dont il est resté proche jusqu'à la fin ; Loulou, sa nurse-marraine-deuxième mère.
Ces souvenirs sont décousus, bordéliques, touchants. le style est parfois lourdingue et certaines formules maladroites. Par ailleurs Anthony confond le tournage de la veuve Couderc avec celui des Granges brûlées, Brando et Burton pour La Nuit de l'iguane, Bullitt et The Getaway pour l'idylle McQueen-MacGraw, Marvel et DC Comics pour Superman… Dommage que l'éditeur ait bâclé la relecture. Il reste un livre plein d'amour filial, qui s'épanouit en dépit de tout.
Commenter  J’apprécie          80

Autres livres de Anthony Delon (2) Voir plus

Lecteurs (110) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}