Requiem pour la classe moyenne

En rentrant de vacances en famille, Etienne apprend par la radio la mort de Jean-Jacques Goldman. Petit à petit, sa vie se délite et elle apparaît dans toute sa médiocrité. Chaque personnage de la famille parfaite révèle ce qu'il est et le noyau se fissure.
Si l'écriture est très soignée, le récit, à la première personne reste à la surface des êtres et des choses et ne crée que peu de liens avec le lecteur. Un roman qui pourrait amener à une déprime saisonnière mais qui doit certainement s'oublier très vite.

Etienne, Blanche et leurs enfants regagnent Lyon en voiture après leurs vacances dans la maison des grands-parents. A quelques kilomètres de l'arrivée, la mort de Jean-Jacques Goldman est annoncée à la radio.

En commençant la lecture de ce livre, je m'attendais à retrouver un peu de l'ambiance des romans de Nicolas Matthieu, presque une étude sociologique. Malheureusement, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire. Beaucoup d'éléments obscurs : en quoi ce qui se passe dans la famille d'Etienne a quelque chose à voir avec la mort de Goldman ? Que vient faire le chien ? Pourquoi Etienne ne retient-il aucun nom, même pas ceux de ses collègues proches ? Cela paraît peu crédible. de plus, j'ai cherché des allusions aux chansons de Goldman, citations, petits clins d'oeil. Je n'en ai pas trouvé. (Mis à part au moment de la soirée hommage.) C'est dommage, cela aurait apporté un petit plus fort sympathique.

J'ai quand même apprécié les références à la musique baroque, présentes de façon relativement insistante : j'ai relevé le terme de kyrie, certaines citations qui ouvrent les chapitres, et bien sûr le « requiem » du titre. Goldman / musique baroque, c'est un joli contraste, il fallait y penser.

Merci à Netgalley et aux éditions Noir sur Blanc pour le service presse.

#Requiempourlaclassemoyenne #NetGalleyFrance

J'avoue ne pas avoir compris ce roman, son intention, son objectif.
Il nous conte l'histoire d'Étienne, un laborantin qui, à la mort de Jean-Jacques Goldman, se rend compte que sa vie s'écroule sous ses yeux. Et c'est donc à sa descente aux enfers que l'on assiste.
Le roman m'a rappelé mes propres angoisses, mes échecs, et m'a même laissé confus par sa fin que je sens incomplète.
De plus, l'auteur utilise un style au rythme très irrégulier, qui m'a quelques fois fait grincer des dents.

Plutôt que de continuer sur cette mauvaise lancée, je souhaite simplement réaffirmer que ce roman n'était peut-être tout simplement pas pour moi, je n'en suis éventuellement pas le public cible, je ne sais pas.
J'espère avoir l'occasion de lire un autre livre de l'auteur pour mieux comprendre son intention et peut-être relire ce livre avec d'autres clés de compréhension.