La police avait un peu rapidement attribué le meurtre de Marie-France Bellegarde à un tueur en série très actif dans la région de Tarbes. Sauf que ce coupable idéal était mort un mois avant le crime. La gendarme Louise Caumont reprend donc l'enquête en privilégiant la recherche d'un copieur au courant du modus operandi du tueur caractérisé par des références religieuses macabres. Elle s'intéresse de près à la famille Bellegarde, membre d'une communauté catholique traditionnelle dont les enfants sont éduqués selon un modèle très rigide.
Parallèlement à l'enquête, un détective privé à la recherche d'une vieille dame disparue brutalement s'intéresse à une association caritative pour laquelle
Marie-France était bénévole.
Habilement construit, ce double récit se concentre très vite sur cette famille trop parfaite régie par des rituels et des dogmes moraux d'un autre siècle, corrompue par l'hypocrisie et les secrets les plus honteux.
Céline Denjean maitrise l'art de créer une atmosphère étouffante et de distiller ses informations avec parcimonie, entretenant de fait un suspense efficace.
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