Citations sur Les tribulations d'Esther Parmentier, sorcière stagiair.. (34)
- Capitaine...commença l'agent Loan. Elle est de catégorie deux. Deux . Sur quatre-vingt-deux. Je ne suis pas certain qu'elle parvienne à ouvrir un pot de cornichons. Alors un Portail sauvage ? Restons sérieux.
Oh, je n'étais pas laide - je n'étais pas jolie non plus. Banale, au mieux. Un "léger" embonpoint (rien qu'un jeûne de trois mois agrémenté de quatre heures de cardio journalière ne pourrait régler )
- Bonsoir, il me faudrait...trois litres de café, extra-noir, et trois...quatre ? kilos de sucre, me corrigeai-je alors que le vampire levait les doigts en l'air. On paie cash.
- Vous vous moquez de moi ? me répondit la voix à travers le combiné.
- Du tout. trois litres de café, quatre kilos de sucre. Cash. Chambre 204.
- Qu'est-ce que vous allez faire avec tout ce café et tout ce sucre ?
- Mais je vous en pose des questions ?
- Je...
- Bon sang, je ne vous demande pas de me faire une omelette à la mère poularde, juste de nous monter du café et du sucre !
- Mademois...
- C'EST MA LUNE DE MIEL ET JE VEUX DU SUCRE ET DU CAFÉ. EST-CE QUE JE PEUX VIVRE MES FANTASMES SANS QU'ON ME FASSE CHIER ?!
- ...
- ALORS ?
- On vous monte ça rapidement. Toutes nos félicitations.
La vie d’adulte, cette vaste fumisterie.
- Il y a forcément une autre solution.
" Tu as une suggestion à nous faire ?"
- Non, mais...
" Alors suis le plan. Balance la voiture !"
- On ne va pas vous sacrifier, bordel !
" NOUS SOMMES DÉJÀ MORTS, ESTHER ! "
- Contentez-vous de la décrire.
- J’en sais rien, grommelai-je en observant l’étrange phénomène qui déversait des litres de paillettes à la minute comme un Coca dans lequel un coquin aurait enfilé un Mentos. C’est très beau, haut… comme ça, continuai-je en positionnant ma main au niveau de mon front.
- Quelle précision, vraiment ! Merveilleux.
- Mais je vous emmerde !
- Non, non c’est parfait. Donc je note : « hauteur : comme ça. »
Elle n'était pas belle, c'était pire que cela. Elle était charmante. De longs cheveux bouclés qui cascadaient jusqu'à ses hanches plantureuses, un profil qui présentait un ventre ferme et des seins généreux, un nez en trompette, des cils qui s'étiraient sur des kilomètres... La garce.
Dieu, que ma Bretagne natale me manquait... Sa fraîcheur, ses embruns, ses crêpes.
Surtout les crêpes.
Et pour ne rien arranger, mes cheveux avaient décidé de me dire merde. J’y avais coincé autant de pinces, d’élastiques et de barrettes que j’avais pu trouver dans mon appartement – sans succès. Mètre après mètre, mes longues mèches bouclées retournaient à la vie sauvage et venaient me narguer en se plaquant sur mon front ou ma nuque en sueur.
J'avais déjà été moche dans ma vie - mais à ce niveau ? Non. De l'art mes amis. Du GRAND art.