Pas si compliqué de trouver un autre bancal . On fonce dans le tas et on ne fait qu'assembler ce qu' on a d'inabouti. Qu'on ne s'y trompe pas, moins plus moins ça fera toujours moins. On a l'impression de choisir alors qu'on additionne des manques. Le premier guéri n'a plus du tout envie de soigner l'autre, et il retourne faire son marché. Le commun des couples.
"Il se régalait de leur chatte, giclait à la gueule de l 'une ou de l'autre"
Je trouve ça tellement charmant ! Pas vous ?... 😕
Un père, il veut quoi pour son fils ? Il veut que son enfant se ressemble ; pas forcément qu’il lui ressemble. Le film qu’il projettera ce soir leur tend un miroir à son inconnue et à lui, et si elle est là, il reflétera bien plus que leurs visages.
"La privatisation du chômage me laisse dubitatif, pas vous ? Vous êtes dans quelle branche ?". Elle avait hésité à lui répondre : "Cui-Cui" mais cuit comme il l'était, elle n'allait pas en plus lui voler dans les plumes.
Quand on achète des chaussures, on essaye plusieurs paires, on choisit les plus confortables, celles qui paraissent l'être sur le moment, souvent on se trompe, on marche avec et très vite on a mal, on finit par les remplacer, pas facile de trouver chaussure à son pied.
Quelque chose me souffle qu'elle est la femme de ma mort parce que c'est ça, non, la femme d'une vie ? On veut être avec elle quand la mort arrive.
Ce qu'on imagine de meilleur aux amoureux, de plus intense, il se le projette en boucle, il ne peut pas y avoir autant de films sur l'amour sans que cela existe, quelque part, et qu'il en ait sa part. Voilà ce qu'il veut, Alexandre, une vie à l'image de toutes ces images auxquelles il a décidé de croire.
Le lendemain, Rosalie sauvage avait laissé sa mère sur son quai avec une heure d'avance, elle n'avait pas attendu que le train arrive pour partir. A se voir le moins possible, elle ne se perdront pas tout à fait.
Au début de toute histoire un bouquet de fleurs fraîches remplace l'autre, et nous les filles on change l'eau du vase sans que cela ne devienne jamais une habitude. On leur sourit à ces fleurs, on vit à côté d'elles, on les respire, on les déplace dans la pièce, et, tu vas rire je sais, on leur coupe la queue. De les voir se flétrir nous les rend précieuses, même si d'autres les remplaceront. Puis un jour, plus de fleurs pour nous, comme si c'était nous qui étions remplacées. Les rares fois aujourd'hui où Marc m'en offre c'est pour une occasion, alors qu'avant c'était pour rien.
Ah ! ces parents dont on supporte mal la présence mais dont l'absence blesse.