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Dans une grande ville des États-Unis d'Amérique, plusieurs hommes sont tués de manière très cruelle bien que toujours différente.
Un politicien en campagne s'en mêle et contraint Sepp Ganser, détective à la Brigade Criminelle et Hélène Laffont, Psychologue au FBI, à travailler ensemble. Mais ils ne sont pas d'accord sur la théorie avancée par la profileuse, qui avance que les hommes assassinés sont des tueurs en série et qu'ils sont tués par le même tueur, qui imite pour chacun leur modus operandi.
C'est alors que les deux policiers sont enlevés par un serial killer de renom, Overkill, qui les oblige à assister à une Konvention de serial killers, qui se réunit tous les cinq ans pour se mettre à jour des dernières techniques de la police scientifique et des manières de se sortir d'un interrogatoire…
Sous la pression d'Overkill, ils devront endosser le rôle de deux tueurs pour participer à cette Konvention d'un style particulier, qui réunit plusieurs dizaines de sociopathes, pour découvrir lequel d'entre eux est le caméléon qui sévit non seulement dans la ville mais aussi dans l'hôtel qui abrite ce drôle de "Kolloque".
Pour le coup, cette fois-ci je dois avouer que j'ai vraiment été scotchée. Se situant entre le Bourbon Kid et n'importe quel thriller sur les tueurs en série, ce livre est un OVNI.
Avec un humour noir et bien décalé comme il faut, on voit deux policiers se dépêtrer dans une Konvention (avec un »K » comme "killer") d'un nouveau genre, entouré des pires criminels (on est tentés d'écrire "kriminels") des États-Unis - qui en abritent trois ou quatre cents bon an mal an - , et ça je dois dire qu'il fallait l'inventer!
Je me suis beaucoup amusée à lire ce livre, quasiment d'une traite tellement il sortait des sentiers battus et surtout parce qu'il y a un rebondissement au deux tiers du livre et que je voulais absolument connaître la fin avant le week end!
Il est toutefois à réserver aux aficionados du genre car certaines scènes sont difficiles.
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Je viens de terminer Killer Kills Killers... quelqu'un pourrait-il me trouver l'adresse de cet auteur? J'ai deux mots à lui dire!!! Je viens de passer trois nuits d'enfer... incapable de lâcher ce foutu roman. Incapable de trouver le sommeil sans passer le reste de la nuit à poursuivre l'aventure avec ce Salopard D'Overkill et sa brochette de cinglés. Tous absolument terrifiants. J'ignore d'ou ce gars tire son inspiration, mais c'est pas un endroit que je fréquente, c'est certain. C'est pas mon premier Desgagné... Chaque fois, c'est pareil; documentation d'enfer, cohérence totale.... et rythme qui te met en sueur... ma foi, y a-t-il quelqu'un qui va un jour penser à lui offrir sa chance au grand écran, ce gars? Il se compare à qui me demanderez vous ? Peut-être un peu à, Lee Child... mais encore... il est vraiment dans une classe à part. Et pour terminer, quelle hallucinante "Kouverture" . C'est quoi le max d"étoiles encore ? 10?
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Voilà un thriller avec un scénario pour le moins original et sordide. Les personnages autres que des tueurs en série, seront amenés à faire des choses impensables dans le but d'attraper leur meurtrier. Ce livre écrit finalement à 4 mains (dont la trame a été au départ faite par le petit frère de l'auteur) a demandé pas mal d'imagination, de pensées morbides et de violence, mais dans l'esprit logique qu'ont les psychopathes sans émotions. le suspense est bien présent, il y a des rebondissements mais aussi des passages gores, sadiques et improbables et moult détails. Une petite histoire d'amour apporte un peu de piquant aussi. C'est bien fait, malgré quelques longueurs. J'ai bien aimé.
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Voilà 1 an que je me suis procurée cet ouvrage et j'avais tellement envie de le lire .
C'est chose faite et j'ai ADORÉ.
Tout y est pour passer un excellent moment de lecture :
- du suspense à couper le souffle,
- du sang : oh que oui et pas qu'un peu
- Une petite scène d'amour : il faut bien (même si pour moi, elle n'a pas lieu d'être, mais elle est sympa)
- de la torture : Oh que oui surtout de la torture.
Voilà le petit mélange pour ne pas lâcher ce livre.
Que demander de plus?

Une histoire captivante, originale, palpitante et très bien menée.
Des descriptions sur certaines scènes de tortures sont déroutantes, déconcertantes, mais moi, je kiffe. Dommage qu'il n'y en a pas eu plus (mon avis perso).
Les personnages sont charismatiques, attachants et touchants.
Très vite attachée à Sepp. Il est fascinant, mystérieux et charmant.
Le style de l'écriture est beau, fluide et agréable à lire.

Une adaptation au cinéma ferait un carton.

Je ne peux que vous conseiller de foncer pour vous procurer ce roman, vous allez vous régaler.

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Je recommande vivement ce livre et je lance un défi : il vous sera impossible de le refermer avant de l'avoir lu entièrement !

Danny-Philippe Desgagné a l'art de vous rendre addict au suspense, à la trame de l'histoire, et à son style agréable à lire. Vous êtes tenu en haleine à chaque page, avec des retournements inattendus !

Ceci est valable pour tous les romans qu'il écrit.
Cet auteur outre-atlantique commence à être connu en France, et ses romans seraient parfaits pour une adaptation au cinéma ou à la télévision.

Ce livre peut convenir à tous les goûts et je vous invite sans crainte à participer à cette enquête policière au sein d'une assemblée de psychopathes sur fond d'histoire d'amour...

Mais je n'en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte !
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Excellent thriller! Impossible de le refermer, il nous tient en haleine et nous fait passer par toutes les émotions ( du sourire à l'horreur des détails scabreux, en passant par l' angoisse!) J' ai adoré, très bon rythme, écriture fluide et histoire très originale! Merci M. Desgagné, j' ai hâte de lire les 2 autres!
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Je dois avouer que je ne connaissais pas l'auteur de ce livre : Danny Philippe Desgagné. C'est donc le titre qui a d'abord retenu mon attention : « Killer kills killers ».

Avec un titre pareil, on pourrait se dire que tout est dit, que l'histoire peut se résumer sur un timbre-poste, et que le livre parle d‘un tueur qui tue d'autres tueurs. Sauf que ce n'est pas si simple. En réalité, le titre a plusieurs niveaux de lecture mais pour le comprendre, il faudra lire le livre jusqu'au bout.

Tout commence comme un polar classique. Un inspecteur de police blanchi sous le harnais et légèrement désabusé, Sepp Ganser, découvre plusieurs crimes bien dégueulasses qui sont manifestement l'oeuvre de détraqués. En tant que lecteur j'ai vite compris et notre inspecteur ne tardera pas non plus à le découvrir : tout ceci pourrait être l'oeuvre d'un tueur de serial-killers qui punit ses victimes en copiant leur mode opératoire.

Et pour rester dans les clichés, notre inspecteur doit travailler avec une profileuse du FBI sur ordre exprès du gouverneur, par ailleurs candidat aux élections présidentielles américaines.

A ce stade, le lecteur se sent en terrain connu et s'attend à lire une histoire mainte fois écrite. Sauf que ce ne sera pas le cas !

C'est à partir de ce moment que tout déraille et que l'auteur nous entraîne dans une aventure totalement inattendue et, il faut l'espérer, imaginaire.

En effet, nos deux héros vont s'enfoncer dans un cauchemar absolu. Ils vont rapidement découvrir l'existence d'une convention de serial-killer dans leur ville. Puis ils seront « invités » par son organisateur à y participer pour traquer leur ennemi commun.

D'un coup, le cadre classique saute. Nos deux protagonistes vont donc devoir mener leur enquête au milieu de tueurs tous plus déjantés les uns que les autres. Après de multiples rebondissements, le tueur sera finalement démasqué avec une issue apparemment classique.

Le lecteur se sent donc à nouveau en terrain connu et attend avec soulagement la fin de l'histoire. Sauf que ce n'est pas la fin de l'histoire !

Et c'est la deuxième surprise de ce polar. Ce qui paraissait être la fin, n'est finalement que le début de la suite de l'histoire. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler l'histoire. Un nouvelle fois, Danny Philippe Desgagné fait exploser le cadre pour entraîner le lecteur dans une course en avant échevelée. Equipée qui se terminera mal et sur une fin beaucoup plus inattendue.

Il y a donc un double effet Ki… Co… dans cette histoire (pour ne pas dire un effet KKK). Et en tant que lecteur, j'ai adoré me faire balader par l'auteur.

Sur la forme, il faut noter que le roman est écrit par un auteur francophone. le lecteur attentif pourra repérer au moins deux passages au début de l'histoire qui peuvent l'attester sans doute possible. En outre, le style est nerveux, direct et facile à lire. Et si la langue est impeccable, le lecteur français trouvera une pointe d'exotisme dans l'utilisation d'expressions utilisées par nos cousins d'Outre-Atlantique. Tout ceci rajoute un charme indéniable à ce roman.

La lecture de ce livre m'a permis de passer un bon moment. Outre ses rebondissements inattendus, l'histoire ne verse pas dans le manichéisme et interpelle aussi le lecteur sur le bien-fondé de la transformation du héros au fil de l'histoire.
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Voici un livre tout à fait étonnant, qui prend le contre-pied, d'une certaine façon, de ce que l'on a l'habitude de lire en policier et/ou thriller. Pour commencer, remettons-le en contexte : je ne me rappelle même plus trop bien comme je l'ai découvert. Était-ce grâce à son apparition dans une en bande publicitaire sur le site de Babelio, avec quelques autres nouveaux titres des éditions du 38 ? Je sais qu'une telle annonce m'avait fait remarquer plusieurs autres de leurs livres, mais je ne jurerais pas que celui-ci en faisait partie. Était-ce tout simplement, alors, une suggestion de l'offre Kindle quotidienne ? Peu importe : quand il m'a été proposé dans le cadre de mon abonnement Boobox (une box livresque en ligne, qui a arrêté ses activités il y a quelques jours à peine ! pourtant c'était sympa…), alors que je venais de l'acquérir par ailleurs, j'ai su qu'il m'était destiné !
Cela dit, comme c'est le cas pour plusieurs autres livres actuellement, j'écris ma critique alors que j'ai terminé ma lecture il y a plus d'un mois. En effet, je n'ai absolument plus rien rédigé durant tout ce mois d'août : congé des enfants (et de l'homme), vie familiale intense, mais activités personnelles en suspens, et voilà ! Dès lors, les souvenirs de ma lecture se sont bien un peu estompés et, contrairement à ce que j'avais fait pour d'autres livres, dans ce cas-ci je n'avais pris aucune note au cours de ma lecture, tant j'étais scotchée je suppose (vous avez dit page-turner?), si bien que je pars dans un certain flou…

Je ne vais pas réécrire le résumé proposé par l'éditeur, mais j'avoue que ce 4e de couverture ne prépare (absolument) pas à ce qu'on va trouver dans ce livre ! Oui, c'est l'histoire d'un certain Sepp, policier chevronné, habitué à travailler en équipe avec un Black, qui porte sans aucun doute un nom également mais que j'ai complètement oublié, car il n'est jamais appelé (par Sepp et dès lors par les autres) autrement que « Grand Blond » ! Ainsi, d'emblée le ton est donné : ce livre, pourtant très dur par moments, est bourré de ce type d'humour sympathique et un peu décalé, parfois même quand le propos ne s'y prête guère ! Il faut lire, par exemple, les dialogues entre Sepp et le coroner (qui, dans ce livre, joue un rôle quasi identique à celui d'un médecin légiste, ce qui m'a parfois semblé un peu confus, mais je ne suis pas spécialiste des subtilités en la matière, surtout écrites par un Québécois qui place son intrigue aux États-Unis, et de toute façon c'est vraiment un détail), dialogues qui ont lieu, en plus, sur chaque nouvelle scène de crime : c'est à chaque fois une nouvelle page d'anthologie de ce genre décalé pince-sans-rire ! Or, même si ça ne fait pas toujours tout à fait mouche, on peut reconnaître sans aucune hésitation que cette façon d'aborder plus légèrement certaines scènes par ailleurs bien sanglantes, les dédramatise, les rendrait presque « acceptables » - pas dans le sens où des tueries seraient admissibles, mais dans le sens où le lecteur va accepter de continuer à lire malgré tout, et son intérêt sera même amplifié!

Ainsi, Sepp et son coéquipier le « Grand Blond » sont confrontés à une série de meurtres qui finissent par les faire frémir : outre la barbarie affichée à chaque nouvelle scène, les deux flics se rendent compte que, apparemment, un copycat reproduit les mises en scènes des plus célèbres tueurs en série qui ont sévi plus ou moins récemment dans tous les états-Unis, en tuant à leur tour et à leur façon lesdits serial killers ! Ainsi, on a compris le titre, et c'est déjà complètement flippant, d'autant plus que l'auteur ne nous épargne pas les détails sanglants… mais on est loin du compte encore !
Sepp va se faire quasi « kidnapper », et contraindre à retrouver ce tueur hors normes, dans le cadre de la Konvention… Cette Konvention, avec un K comme killer, est un événement épisodique extrêmement sélect, et bien entendu tout à fait secret même s'il a lieu dans un grand hôtel, où ne sont conviés… que des serial killers, pour parler de leurs méthodes, de leurs façons de faire face à la justice, et autres joyeusetés. La seule exigence : il leur est strictement interdit de pratique leur « art » durant cette Konvention – voilà pourquoi l'organisateur a recruté Sepp, connu pour son expérience de flic, pour que le tueur anarchique soit identifié, que l'hécatombe cesse et que les killers eux-mêmes règlent son compte à celui qui ne respecte pas la seule et unique règle de la Konvention. Inutile de dire que ce recrutement est « obligatoire » (sous la menace de s'en prendre à la famille de Sepp), qu'il lui est interdit d'en parler à quiconque de ses collègues ou supérieurs dans la police (pour eux il est tout simplement en congé !), et qu'il va en plus se retrouver à devoir faire équipe avec une profileuse très douée elle aussi dans son domaine, Hélène, qu'il va trouver insupportable dès le début.

En disant cela, je me demande si je ne suis pas déjà à la limite du divulgâchis, pourtant j'aurais aimé entendre parler de cette « Konvention » de façon plus claire dans le résumé, qui reste assez évasif sur ce dont il s'agit réellement, alors que ce n'était pas bien difficile à expliquer !
Bref, Sepp et sa coéquipière Hélène, tout aussi forcée que lui à collaborer à ce qui ressemble bien un peu à une mascarade, mais alors hautement mortifère, vont se mettre en devoir de retrouver l'assassin, intégrant ainsi la Konvention sous la fausse identité d'un couple de serial killers. Bon, on l'a compris : Sepp n'est pas un débutant, et c'est aussi un homme de caractère qui sait qu'il peut compter sur son (ex-)coéquipier quoi qu'il arrive ; il n'empêche qu'il mène son enquête dans un environnement extrêmement angoissant (y compris pour le lecteur) et que, en même temps, on a presque peur qu'il aboutisse, car on devine que le sort réservé au tueur par ses pairs, sera insoutenable… Vont-ils arriver au bout de leur enquête, alors que les cadavres dévastés s'accumulent, et que l'organisateur de la Konvention leur met une pression qu'on ne peut qualifier que de diabolique ?

Hélas, on arrive à l'irréparable en cours de route – qui pour moi a été une grande claque, je ne m'y attendais pas du tout – qui nous mène à une 2e partie, post-Konvention, encore plus musclée, pas tant dans l'action, quoique… mais certainement dans la description des scènes de crime, qui devient de plus en plus nauséabonde. Désormais, Sepp tourne définitivement le dos à son métier de policier et part pour ce qui ressemble furieusement à une croisade personnelle, dont il veut arriver au bout quoi qu'il (lui) arrive !

Avec tout ça, mon sentiment vis-à-vis des personnages est un peu mitigé. J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Hélène, véritable pendant à celui de Sepp, d'abord opposé, mais on devine d'emblée qu'ils vont finir par savoir travailler ensemble – et peut-être même plus ? J'ai apprécié aussi que l'auteur, à travers tous ces événements monstrueux, continue de s'attarder à la vie privée et familiale des protagonistes : la fidélité mutuelle entre Sepp et le « Grand Blond » quelles que soient les circonstances ; la difficile vie de famille de Sepp, qui adore sa femme, mais regrette de n'avoir pas pu avoir d'enfants (avec ce détail qu'ils ont tous deux faits des tests mais ont refusé de savoir qui des deux ne pouvait procréer, et Sepp aime tellement sa femme, qu'il ne lui dira jamais qu'en réalité il sait, et que c'est elle qui est stérile…) ; ou encore le passé difficile d'Hélène, qui s'est retrouvée orpheline à la suite du meurtre de sa famille… par un serial killer quand elle était enfant ! Mention aussi, bien entendu, au « Grand Blond », qui apparaît relativement peu, mais dont j'ai aimé le côté « cool » et son indéfectible amitié envers son coéquipier, même quand ce dernier part en vrille.

En revanche, j'ai eu du mal à suivre Sepp dans la deuxième partie… Oh ! certes, on comprend ses motivations, qui correspondent à son caractère et à tout ce qu'on nous a présenté de lui jusque-là, mais son choix de s'enfoncer aussi profondément dans l'illégalité, même pour traquer des êtres pires que tout, reste le choix controversé d'un homme qui se prend tout à coup pour un justicier sans peur et sans reproche, ce qui pose l'éternelle question : où est la limite entre justice et vengeance et/ou peut-être rendre justice soi-même ? Je ne veux pas trancher, ce n'est pas le but ici, mais le choix clairement assumé de Sepp (j'allais dire : de l'auteur) a quelque chose de dérangeant quoi qu'il en soit, peut-être précisément parce que l'auteur (cette fois je n'hésite pas) donne l'impression qu'il ne se pose pas cette question, ou en tout cas le personnage de Sepp l'élude, tant il est obsédé par sa quête… Au risque de me répéter : je le comprends, et même à 200%, mais décidément je ne parviens pas tout à fait à approuver cette démarche !
Dès lors, même si cette deuxième partie est passionnante – et encore plus barbare que la première partie, c'est dire ! avec foisons de détails crus et cruels, mais tout à coup « justifiés » - je n'ai jamais réussi à accrocher tout à fait. Je ne lisais plus que pour savoir où tout cela allait nous mener (même si, à un certain point, on devine le fin mot de l'histoire), ce qui est bien un peu la définition d'un page-turner… mais avec un mouvement de recul à chaque nouvelle page tournée !
Quoi qu'il en soit, on ne peut nier que ce sont tous des personnages forts et bien campés… qui portent une histoire quand même tout à fait invraisemblable (non ?) et parviennent à nous y faire croire !

Ainsi, je recommande ce thriller pour sa grande originalité, et son humour décalé omniprésent même dans les pires moments. Mais sachez que c'est une histoire très sanglante, avec profusion de détails macabres dans le chef de serial killers avérés, puis de celui qui s'autoproclame justicier contre ces derniers, si bien que la limite entre justice et vengeance est ici complètement effacée, ce qui peut déranger.
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Une convention dédiée au serial killers, rien que ça.
C'est pourtant dans ce foutu pétrin que l'enquêteur Sepp Ganser se retrouve cloîtré, choisi en personne par la crème des salopards : le dénommé Overkill, organisateur de cette bien étrange "Konvention" pas comme les autres. le but ? Retrouver et mettre hors d'état de nuire au plus vite un killer renégat qui risque bien de nuire à l'organisation millimétrée du colloque.
Se lance alors un jeu mortel du chat et de la souris dans un hôtel rempli de tueurs sanguinaires et autres psychopathes en tout genre, le tout entre deux conférences sur le meilleur moyen de disposer d'un corps.
Dans ce cauchemar chronométré, Sepp est accompagné par Hélène Laffont, psychologue. L'occasion pour Danny-Philippe Desgagné de proposer une finesse dans la relation des deux partenaires rarement aussi bien rendues. Il est particulièrement intéressant d'assister au rapprochement du duo, dont les différentes psychologies sont développées avec brio.
Sepp est ainsi un flic bourru et gouailleur, donnant lieu à de délicieux dialogues pantoches de romans noirs. Les punchlines se marient à merveille avec le côté surréaliste de leur condition.
Enfin, la plupart des polars se seraient arrêtés à mi-parcours de ce scénario déjà bien rempli de péripéties, mais Killer Kills Killers se permet de nous accorder un volet vengeance bien mérité.
Audacieux, louffoque, mais pas sans longueurs.
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J'avoue que j'aime les thrillers lorsqu'ils sont plausibles. Ils en deviennent a mes yeux beaucoup plus effrayants. Comment pouvons croire un seul instant à une confrérie de serial killers se retrouvant dans une « Konvention » sur le modèle d'un séminaire Pepsi Cola ? On pourrait faire abstraction de cela et se dire que c'est le parti pris du roman, mais ça ne colle pas. Les personnages sont maladroits, du flic conservateur d'une 50aine d'années, qui refuse le téléphone gsm et sait à peine se servir d'un PC à la psy qui ne s'offusque même pas de voire évoluer dans le même lieux une bande de tueurs sociopathes, qui, par définition, ne sont pas à l'aise avec les interactions sociales. Sans compter les surnoms des tueurs et leurs « spécialités » toutes plus tordues les unes que les autres. Et puis il y a les dialogues : lourds de métaphores alambiquées, sous couvert de bon mot et de répartie spontanée. Par moment c'est si chargé qu'on dirait les dialogues d'un Franck Drebin (Leslie Nielsen) dans un épisode de « Y a t-il un flic », à la différence qu'on n'est pas dans une parodie absurde et burlesque. Malgré tout, le suspense est quand même là mais le dénouement en apothéose est du même acabit que le reste. Je ne cherche pas à décourager le lecteur, ce n'est que mon ressenti, mais si comme moi, vous avez été bluffé par les thrillers de Grangé et les auteurs scandinaves, passez votre chemin.
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