Le sacrifice

Je ne crois que ce que je vois, comme Saint-Thomas. Alors, imaginez un peu si quelqu'un se présentait à moi en disant être la réincarnation de ce fameux saint, imaginez la tête que je tirerais ! C'est pourtant ce qu'a vécu le détective Dorian Verdon. Bien ! Mais lorsqu'une enquête sur une religieuse assassinée piétine et que tout le mène vers ce dégénéré qui proclame qu'il a besoin de lui pour déjouer les complots de Lucifer, Verdon ne sait plus ce qu'il doit faire. Et si, après tout, il faisait équipe avec cet illuminé ? de toute façon, il se trouve sur tous les lieux où le détective se déplace…

Voilà un thriller complètement déjanté mais qui m'a embarquée dans son histoire. le scénario est plutôt original, bien que reprenant des topos. Et c'est justement là où ça devient intéressant ! En effet, il faut arriver à se renouveler dans l'écriture d'une enquête et le fait d'arriver à faire du nouveau avec des choses connues montre tout le talent d'un auteur. C'est bien le cas ici.

Je vous recommande vivement ce livre !

Un grand merci à Netgalley et aux éditions Méra pour la découverte de ce roman hors du commun.
Lien : https://promenadesculturelle..

Merci à NetGalley de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Le détective Verdon enquête sur le meurtre d'une religieuse quand un toxicomane l'interpelle pour lui dire qu'il est un ange prêt à l'aider dans son enquête ,qui pourrait déjouer un complot manigancé par Lucifer pour controler l'humanité .Le détective est partagé entre l'envie de le mettre en cabane ou de le suivre .Mais c'est l'unique piste dont il dispose ,donc il s'acoquine de cet ange toxicomane pour le meilleur et pour le pire .Un bon thriller .

[ORIGINAL ET SURPRENANT] Je pense que c'est la premiere fois que je lis un thriller mystique et jai beaucoup apprécié ma lecture. Ce thriller est surprenant. Je me suis rapidement attaché à Dorian et à son humour bien particulier. Ce flic dont la vie est cabossée depuis la mort de sa chère et tendre est bourru mais singulier. J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Thomas, qui se prend pour le Saint du même prénom.

Pour ce thriller, nous nous retrouvons au Canada.
Ici l'auteur, révision un peu la Bible par ce récit ou Dieu et Lucifer sont au centre de l'intrigue, en parallèle nous suivons l'enquête sur l'assassinat dune religieuse qui ressemble à un sacrifice et où la torture est bien présente...

Le côté religieux ne m'a pas gêné du tout, au contraire, il donne une intrigue originale et surprenante. On s'attache et on se questionne sur cet ancien drogué qui vient te ter de convaincre Dorian qu'il est un ange. La relation qui se tisse entre eux est très bien travaillée.

L'écriture de l'auteur est addictive, j'ai lu ce thriller en a peine une journée
Un vrai page-tuner qui nous donne envie d'en savoir plus à chaque nouvelle info qui nous est dévoilée. J'avoue ne rien avoir vu venir et ça c'est extrêmement plaisant.

En bref, je ne peu que vous conseiller de tester ce thriller surprenant et original.

Un polar ésotérique original, déjanté et plein d'humour !
Un voyage à travers deux mille ans d'Histoire, examinés sous la loupe de l'anthropologie et de la paléontologie humaine, plutôt qu'au travers du verre opaque de l'Église.

Un homme étrange aborde le lieutenant Dorian Verdon : il lui expose que, non seulement il est un Ange, mais qu'il est aussi Saint Thomas, réincarné dans la peau d'un toxicomane. Il déclare posséder des informations au sujet d'un complot organisé par Lucifer, qui ne convoite rien de moins que le contrôle de l'humanité.

Voici comment se présente à Dorian un individu qui, par un singulier hasard, a souvent croisé sa route au cours des derniers jours. Perplexe, hésitant entre lui passer les menottes ou lui enfiler une camisole de force, le détective Verdon se maudit d'avoir négligé de vérifier si l'hôpital psychiatrique local n'aurait pas laissé filer un de ses patients.

Comme un malheur ne vient jamais seul, l'enquête qui préoccupe le détective sur le meurtre d'une religieuse, Soeur Rosalie Evans, s'embourbe… et la seule piste qu'il lui reste à exploiter semble être ce repris de justice tatoué qui se dit être Saint Thomas. Alors, Ange ou Démon ? Illuminé ou Meurtrier ?

Verdon ne sait que penser. Quelle que soit la direction que prendra son enquête, celle-ci croisera inévitablement la route de ce déconcertant personnage. Les voies du Seigneur sont impénétrables, dit-on, c'est également ce que croyait le détective Verdon…

La scène s'ouvre le 11 juin 1998 à Sept-Iles : une Soeur s'échappe du Couvent des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence pour se rendre à l'hôpital... mais, elle en sortira les deux pieds devant ! Quel est donc le mobile de ce crime ? Que venait faire Soeur Rosalie dans cet hôpital ? S'agirait-il d'un meurtre rituel ?

J'ai trouvé ce polar à l'humour burlesque très original, malgré quelques longueurs qu ralentissent le rythme, ce qui est vraiment dommage. Les dialogues entre Dorian et Thomas sont plutôt truculents et le style est très facile à lire, ce qui permet d'avancer rapidement dans le récit. le suspense est préservé jusqu'au dénouement et le kidnapping de Lydie, la fille de Dorian, permet de relancer l'intérêt du lecteur. Un bon moment de lecture !

Après avoir lu la 4ème de couverture, je me suis lancée à reculons dans ma lecture, certes, mais sans a priori. le récit s'ouvre avec un premier corps retrouvé chez un boucher, aussi mal en point – le cadavre, pas le commerçant – qu'un morceau de viande dépecée. Et puis, sans crier gare, le récit change de cap ! On se retrouve à courir aux côtés d'une bonne-soeur, bien gaulée, comme si on était dans une course de relais, si ce n'est qu'au lieu d'un podium, cette dernière est retrouvée écartelée dans une église. le lien avec la barbaque des premiers chapitres ? Aucun ! Certes, ce premier épisode nous permet de faire la connaissance de notre cher et tendre poulet, pour rester dans le thème de la charcutaille, mais je me serais bien passée de la pause barbeuc.

Ceci dit, une fois dans le vif du sujet, le récit devient haletant, non, je plaisante, comprendra qui voudra ! L'écriture est aussi succulente qu'un steak de boeuf Charolais bien saignant et les dialogues, un régal pour les papilles des lecteurs amateurs de jeux de mots. Et même si le récit mêle et entremêle ésotérisme et culte religieux, le rythme, apporté tant par les dialogues que par les chapitres courts, fait oublier les invraisemblances, en l'occurrence un disciple de Jésus réincarné dans le corps d'un assassin shooté à l'héroïne, du moins jusqu'à un certain point – pas les effets de la drogue, la cadence et les choses invraisemblables.

Je n'ai rien contre les romans qui déconstruisent les dogmes en s'appuyant sur l'Histoire, bien au contraire. Mais là, j'avoue, trop, c'est trop. Ce n'est même pas ce que l'auteur avance qui m'a lassée, car son interprétation du catholicisme et, en conséquence, de la Bible, fort étayée, est passionnante. le problème, c'est que, à force de dire une chose, puis de se dédire pour en dire une autre, et ce afin de mieux convaincre le cartésien Dorian Verdon, Thomas, le toxicomane revenu d'entre les morts, monopolise une grande partie du récit. À tel point qu'on en oublierait presque l'intrigue et que Dorian et son acolyte Thomas aka Judas aka Je-ne-sais-plus-trop-bien-qui doivent détourner les plans de Lucifer – oui, rien que ça !

Les élucidations, pas toujours très claires en raison des nombreux démentis, accaparent à tel point l'intrigue que j'ai fini par les lire comme s'il s'agissait d'un essai. Puis, quand arrive de nouveau, ou enfin, la confrontation entre les représentants du Bien et du Mal… plouf, pliée en moins de temps qu'il ne m'a fallu pour écrire ce retour ! Pour les amateurs de carpaccio, pourquoi pas, mais là, j'avoue que je me suis posée la question « tout ça pour ça ? ». Je m'attendais à un dénouement aussi caramélisé et parfumé qu'un bon steak imprégné de sauce et je me suis retrouvée avec un bout de viande aussi tendre qu'une semelle. Bref, cette fin rapidement expédiée m'a fait le même effet que les appellations truffées de métaphores poétiques que l'on peut trouver sur la carte d'un restaurant gastronomique, tel que, allez, « nuage de petites billes céladon » pour une simple crème de petits pois.

Forcément, mon enthousiasme initial, motivé par la plume de l'auteur et par la repartie des personnages, a lui aussi fait plouf. Pour tout vous dire, j'avoue que vers la moitié du livre j'ai moi aussi fini par faire un sacrifice pour terminer ma lecture. Par ailleurs, certains détails soulignés à plusieurs reprises, comme le fait que la religieuse avariée ressemble à la défunte épouse de Dorian, n'apportent pasgrande chose, pour ne pas dire absolument rien, à l'intrigue à proprement parler.

Une fois de plus, je vous rappelle que ceci n'est que mon ressenti et que cette histoire a déjà fait les délices d'autres lectrices et lecteurs. Je ne peux donc que vous inviter à vous faire votre propre avis car, finalement, la lecture, c'est comme la viande : certains la préfèrent bleue, d'autres saignante et d'autres encore à point ou bien cuite.
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