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3,55

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Son titre est étrange, mais son intrigue l'est également ! Ce roman déstabilise par bien des aspects : l'écriture, les personnages, l'intrigue... Parfois, on se laisse prendre au jeu, mais souvent, l'effet brouillon l'emporte sur le côté loufoque de l'ensemble.

Il n'en demeure pas moins que l'histoire reste sympathique. L'auteure propose une truculente galerie de personnages, aussi amusante qu'improbable. On ne peut qu'être attendri par Elliot et Péline. Parvenue à la fin du roman, j'ai regretté que leur idylle naissante n'ait pas été plus développée contrairement à d'autres éléments de l'intrigue, moins intéressants.

Dans ce roman abordant les thèmes de l'amitié, la scolarité mais aussi la famille, l'auteure mise incontestablement sur la carte de l'humour. Certains passages font mouches mais quelques longueurs dans les dialogues viennent amoindrir l'effet souhaité. Néanmoins, je suis sûre que les mésaventures d'Elliot et Péline sauront ravir les jeunes lecteurs.
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La première moitié de ce roman est très agréable : la confrontation entre dix élèves d'un collège alternatif avec dix internes de la dernière chance était émouvante, les personnalités des internes notamment. Évidemment, les barrières allaient tomber, les amitiés et les amours d'se développer.
Et puis une histoire rocambolesque de vol de bijou s'est ajoutée à cela, et j'ai décroché. Ce beau père yakuza mais vraiment pas discret, ces parents tous plus improbables les uns que les autres, les solidarités inattendues, les personnages juste évoqués et pas développés... j'ai continué, mais l'enthousiasme du début n'était plus là.
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Elliott intègre en tant qu'interne le collège des Museaux avec d'autres jeunes à problèmes. Outre le fait que le cuisinier ne semble préparer que des légumes, que leur LV1 soit l'estonien et que leur cours de techno consiste à créer une "demeure collective à énergie passive", c'est un établissement scolaire on ne peut plus normal !
Ces petits nouveaux, pour la plupart citadins, vont tenter de s'intégrer à ce collège rural avec quelques difficultés...
Outre les thèmes d'amitié, d'amour et de camaraderie, classiques dans ce genre d'ouvrage, il y a également un peu de suspense et de danger avec l'arrivée d'un personnage malintentionné à l'école... Ce roman jeunesse est vraiment une bonne surprise !
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Un livre assez décalé qui sent bon les vacances et le départ vers de nouveaux horizons: Elliot fait sa rentrée dans un internat breton peu banal: en effet, ici, tout le monde trouve normal d'apprendre l'estonien en LV1, de grimper aux arbres en EPS ou de manger des plats bio très élaborés à la cantine. Un collège un peu oublié de tous dans lequel les élèves sont solidaires et proches de la nature. Elliot y découvrira l'amitié, l'amour et le sens du mot famille.

Cependant, c'était sans compter sur l'ombre planante de son beau-père, fou furieux, qui le traque sans relâche afin de s'emparer de ce bien qui lui tient tant à coeur. Un roman initiatique qu'on a plaisir à lire mais dont le titre rappelle fortement le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates!
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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Le petit collège des Museaux, au fin fond de la Bretagne, n'est pas au top de la technologie. Ici, c'est plutôt "retour aux racines" et innovation à bas coût. Pour survivre, il va devoir accueillir cette rentrée des jeunes de la banlieue de Brest, plus habitués aux Mac Do et aux jeux vidéos qu'à la nourriture bio et aux sorties de plein air. La cohabitation avec les ados du coin va être rude! Mais Elliot, jeune garçon solitaire affublé d'un beau-père délinquant et violent, va flasher sur Péline, intello rousse du cru qui vit avec sa mère un peu hippie. C'est le début d'un amour explosif.
Un petit roman qui ne tient pas ses promesses: l'idée de départ est très sympathique, les thèmes abordés intéressants, mais tout reste superficiel et le style est plat. Dommage.
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Elliot et Péline sont des élèves de cinquième, Henrique lui est en sixième ( sa forte corpulence déterminerait autre chose et son QI autre chose encore, pourrait dire Péline).

L'aventure proposée par Laure Deslandes est volontairement peu fun et ceci va justement contribuer à garder ce récit dans la veine des romans ados avec des situations qui "craignent", tout en révélant la précieuse particularité du lieu de manière astucieuse.
Le collège des éplucheurs de citrouilles. Un titre qui force le déclic.
Ceux et celles qui se sont déja littéralement brisés le poignet à creuser une citrouille comprendront le non-sens.
Au collège des Museaux à Trégondern, lorsque l'on est puni, on est pas de corvée d'épluchures de patates mais plutôt de corvée de citrouille.
A Trégondern, on ne fait pas les choses comme ailleurs,
les habitants le taxent comme le grand oublié de l'Inspection de l'Education Nationale.

Eliott et Péline sont envoyés à cette école des tréfonds, selon Eliott, dans un internat en Bretagne, dans un lieu où les ondes du portable ne passent pas et où on ne capte pas la Wifi.
Une affaire qui commence mal pour ces ados addictes des jeux vidéos, d'internet et du téléphone portable.
Ils vont devoir se satisfaire des compagnies in situ, s'occuper aussi autrement qu'en pianotant un clavier.
Dur.
Laure Deslandes adopte une atmosphère un peu "Bobo" bourgeois bohème, qu'elle développe, grossit et dont elle fait sourire.
C'est une couleur qui fera la drôlerie subtile et décalée du roman.
Au collège des Museaux, on enseigne en première langue vivante l'Estonien,
on se retrouve au sommet des arbres pour changer du montée de corde ou parce que l'on craint les "bêtes qui circulent et on vit très très Bio.
Les professeurs se montrent tout aussi originaux mais sans clownerie exagérée.
C'est un mode de vie qui ne sera pas complètement étranger à Péline, dont la mère Solène, non conformiste, un peu baba cool dans l'inspiration,
célèbre le Yoga, le recyclage, les composts et la nourriture Bio.
Pour Elliot, cela sera un peu plus la scolarité en territoire inconnu
et la seconde chance d'avoir une scolarité calme et un suivi sans absentéisme.
Sa vie familiale est beaucoup moins légère.
Les deux vont un peu se trouver, Péline va surtout le chercher un peu,
intrigué par le jeune homme réservé.
Ils vont être quelque peu chahuté par Henriqué et Brandon, Péline en aura pour son grade pour sa rousseur et sa rondeur mais elle ne sera pas en reste pour corriger les indélicatesses.
Elliot cache des choses dont elle va vite prendre connaissance.
Le jeune ado vit dans l'obsession d'être visité par son beau-père, il cache un bijou précieux, un colibri serti de pierres précieuses dont il ne cesse de changer la cachette au collège puis chez sa nouvelle amie Péline.
Au fil des chapitres, Eliott passera plus de temps à Trégondern que chez lui, ce qui laissera le temps au personnage et au lecteur de goûter à la turbulente stabilité bretonne du lieu.
L'affaire du colibri va prendre de la place, contrastera avec les temps de quotidien presque "ordinaire" comme cela peut l'être à l'internat.
Les grossiers Henriqué et Brandon, le reste de la classe, vont être un rempart entre Eliott et son drôle de "beau-père". le temps que la tempête cède au calme, que la mère d'Eliott entende ce qu'il se passe.
Solène se montrera d'une aide solaire et nature pour détendre l'atmosphère.
La petite amourette Péline/ Eliott va se tresser progressivement et promettra des moments tendres, Péline est aussi brillante, exubérante et pétillante qu'Eliott est doux, posé et moyen élève.
Elle va lui faire découvrir les jeux et les fêtes du coin (Péline n'a pas la télévision).

A la lecture des premiers chapitres, on ne peut que peut-être supposer un décalage entre le style d'écriture et le jeune âge des ados héros.
A comparer à d'autres romans actuels d'un lectorat collège de 12 ans, le niveau de ce roman ci se montrerait plus exigeant, l'épaisseur ne promet pas de l'aventure vite lue de fantastique, "Le collège des éplucheurs de citrouilles" n'est pas difficile pour autant mais est probablement à recommander pour de bons lecteurs de 12 ans ou des ados un poil plus grand, qui ne seraient pas encore intéressés par les récits tendance sur la puberté.
Des dialogues francs, des personnages sans fards, quelques bourrades et deux-trois embrassades dont profiteront les lecteurs plutôt agréablement avec cette scolarité au grand air du nord-Ouest.
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Un livre jeunesse avec des enfants, pas encore tout à fait des adolescents. Deux univers qui vont s'opposer. Des jeunes à problèmes que plus aucun autre collège ne veut voir dans ses rangs. Et puis les jeunes du coin. Un internat qui est une nouveauté pour le Collège des Museaux, un établissement particulier, qui n'a pas grand-chose de commun avec les autres. Des professeurs et des cours originaux. Ici, on privilégie l'achat de marionnettes de grandes valeurs aux ordinateurs. Même les punitions n'ont rien de commun avec ce que l'on connait. Et s'il n'y avait que le Collège... car c'est tout le village qui semble vivre dans un autre temps. Internet n'existe pas. Une communauté qui vit de manière très simple. J'ai adoré cette idée de décor totalement originale et rafraichissante. Tout a été pensé dans les moindres détails et bien présenté. Une autre manière de vivre que l'auteur a rendue belle. Parce que les personnes qui le composent sont attachantes, entières. Un peu délurées aussi. Tout ce qu'il faut pour nous faire rire.

Les nouveaux venus auront bien du mal à s'intégrer et surtout s'adapter. Les jeunes du village auront aussi des difficultés à voir leur mode de vie perturbé. Pourtant, ils feront tout leur possible pour les aider à s'acclimater. C'est surtout Elliot et Péline que nous suivons durant cette aventure. Deux jeunes que tout oppose et qui vont pourtant s'attacher l'un à l'autre. Je les ai trouvés très touchants dans leur manière d'être ensemble et les sentiments qu'ils expriment. Une romance d'enfants qui donne le sourire aux lèvres.

Elliot souffre beaucoup depuis la perte de son père et surtout la venue de Vince, le nouveau copain de sa mère. Cette dernière est un peu perturbée et se laisse trop facilement influencée par cet homme abject. Ce dernier s'est mis en tête de récupérer ce à quoi Elliot tient le plus, un colibri d'une grande valeur. Aussi bien pécuniaire que sentimentale car c'est un cadeau de son père. Un petit côté danger qui donne du piment au récit. Parce que Vince est une personne déterminée et qu'il est prêt à tout.

Péline est une jeune fille originale qui vit avec une mère originale dans une maison qui l'ait tout autant car teintée de la personnalité des deux femmes. Malgré le fait qu'elle ne se sente pas super bien dans sa peau, elle fait preuve d'une grande force de caractère. Elle mettra tout en oeuvre pour se faire remarquer par Elliot et ensuite pour l'aider à cacher et protéger son Colibri.

Un récit qui nous montre que vivre d'une manière différente n'est pas une mauvaise chose. Que l'on peut apprendre tout aussi bien qu'ailleurs même si les profs sont dingues. Que même les brutes peuvent se trouver une vocation là où on les attend le moins. Avec une petite touche de danger et de romance pour plaire encore plus au lecteur. Une lecture qui m'a fait passer un très bon moment.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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Effectivement le titre m'a tout de suite fait penser au "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", peut-être une histoire dans le même esprit ? Un récit épistolaire ? Et puis les citrouilles, moi ça me fait penser à Halloween, alors peut-être une histoire avec un soupçon de fantastique ?
Et c'est parce que j'ai été intriguée par le titre que je l'ai sélectionné lors de la masse critique jeunesse (mars 2017).
Alors certains me diront peut-être, oui mais il y avait un résumé ! Mais je n'aime pas les résumés, je trouve qu'ils sont rarement à la hauteur du livre, alors en général, je les lis en diagonale, histoire de savoir les grandes lignes tout en essayant de ne pas trop en apprendre sur l'intrigue.
Donc la seule chose que j'avais retenue était qu'il s'agissait d'une histoire de collégien (OK, le titre l'indique aussi :) )
Bref, en tout cas, j'avais tout faux.
On se retrouve à suivre la « confrontation » de deux univers diamétralement opposé : des collégiens bien ancrés dans leur petit collège de campagne, un peu oublié de l'éducation nationale, si bien qu'ils apprennent à grimper aux arbres en sport et apprennent l'estonien en cours de langue ; et l'arrivée d'internes issus des quartiers difficiles de la grande ville. Différence de langages, de comportements, d'habitudes, cela semble mal parti. Et pourtant, ils vont réussir à s'apprivoiser.
On se laisse happer par cette histoire et ce collège loufoque au fin fond de la Bretagne. Les personnages sont hauts en couleur et l'action est bien menée. Une belle découverte ! Merci !
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