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3,55

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un titre qui rappelle quelque chose, dirait Annie Barrows. Mais ici il ne s'agit pas d'épluchures de patates...
C'est grâce à une masse critique « Jeunesse » que j'ai découvert ce livre.
Et c'est une belle découverte, j'ai passé un excellent moment à sa lecture.
Ce livre est classé « Littérature jeunesse », mais cela fait du bien aux adultes de se retrouver dans une ambiance de collège, mais si celui-ci est un peu particulier.

Elliot entre au collège des Museaux dans un internat réservé à des élèves ayant eu quelques difficultés dans leur jeune expérience. Il n'y a pas de réseau ni de wi-fi, pas de frites à la cantine, mais beaucoup de légumes inconnus, les punitions sont originales, mais pas autant que les profs.
Il y rencontrera d'autres élèves, d'autres pensionnaires plus ou moins fréquentables et se fera quelques amis, dont Péline, une jeune élève de sa classe, différente et volontaire, qui va l'aider à affronter certains ennuis liés aux fréquentations de sa mère. Cela n'ira pas sans la naissance de premiers émois amoureux.

L'histoire est prenante car le suspense est bien entretenu. D'autant que le style de l'auteur, tout en restant simple est agréable et fluide. L'auteur a vraiment su retrouver et transcrire l'ambiance de ces années de collège que nous avons vécues aussi. (Il faut dire qu'elle est elle-même enseignante)
« le collège des éplucheurs de citrouilles » est son premier roman. Cela me semble très prometteur et, qu'elle écrive pour les jeunes ou les moins jeunes, elle mérite que l'on s'intéresse à sa future production.
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Cet internat est à mille lieux de ce qu'on attendrait de l'Education Nationale : nourriture bio et plats pour le moins surprenants, pas d'ordi, un programme plus ou moins (moins) suivi... Mais des méthodes qui font leurs preuves : TIG en cuisine, autonomie, construction... Rien de tel pour remettre sur le droit chemin des petites racailles. Sauf quand le passé de l'un d'eux les rattrape.
Bon, la partie là, franchement, on y croit moyen.
Mais tout le reste, franchement, c'est assez drôle. Toute cette petite communauté un peu hippie, probablement pauvre (et pas seulement les personnages principaux. Non, la campagne n'empêche pas la pauvreté) le lecteur voit se former petit à petit un réseau de solidarité entre des ados qui ne se connaissaient pas, n'avaient rien en commune et dont la cohabitation n'était vraiment pas gagnée. Et le tout sans qu'ils ne s'en rendent compte...
C'est frais, c'est enlevé, ça met de la bonne humeur dans ses lectures !
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A l'interna où va entrer Elliot, il va découvrir que celui çi est un peu bizard.Pas parce qu'il y a des fantômes mais que là bas on fait de l'Estopénien en LV1,en sport on monte aux arbres et avec un autre professeur,on entre en classe en chaussons. Et pour couronner le tout,il n'y a pas réseaux ni de WIFI.
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Forcément le titre, dans sa formulation, m'a fait penser à un roman pour les adultes le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates mais au delà de ça, il a une réelle signification par rapport à l'histoire globale. Et je n'en dirais pas plus pour vous réserver la surprise.

Après, franchement, je me suis beaucoup amusée à suivre les pérégrinations de citadins dans ce bout de campagne complètement isolé et qui ne s'en porte pas plus mal. L'auteure a eu la bonne idée de centrer son histoire autour de deux ados, Eliott, un interne qui cherche à fuir un beau-père effrayant et dont la mère est aux abonnés absents la plupart du temps, et Péline, une native dont la mère écolo, récupéro-intérimaire, se débrouille comme elle peut pour faire survivre sa petite famille.

Le ton est franc, sans misérabilisme mais dit également la réalité des familles quelle qu'elles soient. La relation qui se noue entre les deux personnages principaux, aussi touchants l'un que l'autre dans leur détresse et leurs incertitudes, est une belle histoire d'amitié, de solidarité et d'amour. La galerie de personnages secondaires, amis, profs ou parents, apportent des touches d'humour et d'incongrues dans une intrigue juste assez fantasque pour paraître crédible.

Bref, un roman prenant, plaisant et charmant.
Lien : http://boumabib.fr/2017/03/0..
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Dé-li-cieux ! Même si vous n'aimez pas les citrouilles. Mais ce roman pourrait bien vous faire changer d'avis sur la question ! Vous pénétrez au collège des Museaux et vous avez l'impression d'entrer dans un monde parallèle. Fantaisie, recyclage et recettes inédites sont au rendez-vous. Ah oui, il n'y a pas de frites à la cantine, les cours d'histoire se font en pantoufles et le CPE a l'air un petit peu dépassé par les nouveaux arrivants qui ont du mal à se fondre dans ce décor atypique. Et je ne vous dit rien de Péline, héroïne moderne et décalée avec qui, vraiment, tout devient possible. Bonne lecture !
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Ce roman est tout à fait surprenant ! On y découvre un collège pas comme les autres. Dans un petit village de Bretagne où il n'y a pas de réseau, à proximité d'une centrale nucléaire, ces collégiens apprennent à grimper aux arbres, à travailler le bois et à parler Estonien. Lorsque le collègue ouvre un internat destiné à des élèves citadins en difficulté, c'est un véritable choc des cultures.
Elliott, qui a soustrait un objet de valeur à son beau-père violent, trouvera ici un refuge...plus ou moins sûr !
L'histoire et l'écriture sont inventives et originales et les rebondissements ne manquent pas. Rien de crédible ou réaliste dans tout cela, mais on s'amuse beaucoup. On se verrait bien vivre parmi cette galerie de personnages fantasques et attachants, et on est touché par la détresse d'Elliott.
A découvrir dès 12 ans.
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Imaginez un tout petit collège perdu au coeur des Monts d'Arée en Bretagne. Bon ok, les Monts d'Arée ne sont pas nommés, et les noms de lieux sont fictifs, mais quand on connait, on ne peut pas s'y tromper. Donc un petit collège qui rassemble moins d'une dizaine d'élèves par niveau, avec des profs qui ne peuvent pas exister parce que trop excentriques pour l'Éducation Nationale. D'ailleurs les habitants du secteur soupçonnent l'administration d'avoir oublié que leur collège existe. Un collège où les élèves apprennent à grimper aux arbres en cours d'EPS, où le prof d'anglais se trouve être un étranger parlant à peine français et pas du tout anglais, où le cuisinier fourni des repas bio, végétariens et uniques en leur genre... Bref, un collège où les élèves sont heureux d'aller. Enfin, ça, c'était avant que la direction décide d'ouvrir un petit internat pour des élèves décrocheurs, délinquants, issus des cités de Brest et d'ailleurs. Un choc des cultures terrible !
Et au milieu de tout ça, une simili enquête policière, un début de romance, et, en tout cas, la découverte d'une autre façon de vivre !
Un roman jeunesse dépaysant et vivifiant ! Je me prends à rêver que ce collège existe et que des élèves puissent y apprendre la vie !!!
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C'est un livre original et on le voit tout de suite à la quatrième de couverture. Pour vous donner une idée en voici un bref résumé:
Elliot rentre cette année en cinquième au collège des Museaux où il va rencontrer Péline, une grande rousse qui veut devenir son amie. Dans ce collège très spécial, on apprend l'estonien, on monte aux arbres, on ponce le bois...Ce n'est donc pas de tout repos.
Je trouve que le livre est amusant car complètement étrange mais possible. Les héros sont attachants et nous permettent de nous identifier et de plonger plus vite dans l'histoire et les sentiments des personnages. Le titre, la couverture et la quatrième de couverture ne donne pas envie de lire car ils donnent l'impression que l'histoire stagne or c'est tout le contraire.
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« le collège des éplucheurs de citrouilles » est le premier roman de Laure Deslandes, un roman jeunesse qui fait du bien aux adultes tant par sa fraîcheur que par la nostalgie des souvenirs d'une époque révolue.

Elliot entre au collège des Museaux dont l'internat est réservé à des élèves issus des cités rencontrant des difficultés dans leurs parcours de vie. Dans sa valise, il apporte son bien le plus précieux qui suscite bien des convoitises et qu'il doit absolument cacher.
Dans ce collège de la dernière chance, il n'y a pas de réseau téléphonique ni de wi-fi, pas de frites ni de pâtes ni de pizzas à la cantine, mais des légumes inconnus et des plats étranges préparés par un cuisinier plutôt spécial. Les profs atypiques y pratiquent des cours pour le moins originaux dont l'estonien en langue vivante, l'histoire-géo en pantoufles et le sport dans les hautes branches des arbres.
Très vite, les jeunes des cités vont se heurter aux élèves locaux et bouleverser leurs vies bien rangées. Obligé de partager le quotidien des autres pensionnaires difficilement fréquentables, Elliot se rapproche de Péline, une élève de sa classe différente au caractère bien trempé qui va l'aider à protéger son secret. La jeune fille vit seule avec sa mère qui alterne les expériences professionnelles sans jamais se fixer, dans un mode de vie écolo qui fait ressembler leur maison à un vide-grenier. Leur complicité, leur accueil chaleureux est un baume sur le coeur d'Elliot meurtri par une mère absente et un beau-père violent.
Peu à peu, des liens vont se tisser entre ces ados qui ne se connaissent pas et se tolèrent à peine. Face à l'adversité, ils vont découvrir la solidarité et l'amitié.
Ce livre drôle, frais et émouvant, aborde le thème de l'amitié, de la famille, de la résilience, des émois de l'adolescence dans une tranche de vie axée sur le quotidien de collégiens. Des scènes drôles alternent avec des situations parfois improbables, mais les personnages hauts en couleur l'emportent sur ces considérations. Tout est possible, surtout quand les punitions originales créent des vocations inattendues, et le changement qui s'opère insidieusement chez ces jeunes racailles au point de les rendre attachants en est la preuve.
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Un roman bien sympathique avec ce collège très atypique, le village qui ne l'est pas moins, et des personnages hauts en couleur.
L'intrigue est peut-être un peu légère, certains raccourcis un peu brusque, mais dans l'ensemble, on passe un bon moment.
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