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« Je repense à mes années d'enfance, années d'innocence et d'insouciance, et je me demande à quel moment j'ai perdu ça. L'innocence et l'insouciance. Envolées, comme des graines de pissenlit, un peu à la fois, par petites grappes. Jour après jour, mois après mois. Et ce qu'il en restait, soufflé brutalement, d'un seul coup, un samedi du mois de février. »
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« L'adolescence attachante, terrible et dangereuse. Raphaël, devenu adulte, se souvient. Ils avaient seize ans. Une bande de garçons soudés comme des frères, qui se connaissaient depuis l'enfance - sauf Quentin, dit « Queue-de-rat », débarqué au collège. le dernier arrivé devient le bouc émissaire »
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Le livre à peine refermé me voilà pour vous parler de mon dernier coup de coeur littéraire : « Comme des frères ». C'est un roman magnifique sur l'amitié, les bandes de potes, les conneries faites, avoir quinze ans. La lecture se déroule sur le rythme emballé de leur enfance au début de leur adolescence marquée par un drame dont on ne saura rien jusqu'à la fin. Ce roman en devient haletant et surprenant car je m'attendais à tout sauf à ça. Je ne peux que vous recommander ce magnifique roman, puissant comme on se croit à l'être quand on a quatorze ou quinze ans. Ce livre poignant m'a réellement et profondément marqué, c'est sûrement bizarre à dire comme ça àchaud, après une lecture et pourtant… En résumé : lisez-le que vous ayez quinze, vingt-huit ou trente-trois ans.
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C'était un samedi, il y a 6 ans, le jour où Raphaël a perdu l'insouciance de son adolescence. Avec ses amis qu'il connaît depuis l'enfance, depuis les bancs de l'école, devenus par défaut une bande, une meute de potes. Ces potes qui sont devenus comme sa famille, comme ses frères. Ces frères avec qui il a fait les 400 coups pour tromper leurs ennuis, avec qui il a zoné entre défis idiots à fumer des joints et boire des bières. Puis arrive dans leur vie, Quentin dit “queue de rat” et sa soeur Iris. Ils sont en plein dans l'adolescence mais plus pour longtemps. Raphaël a 22 ans aujourd'hui et se souvient de ce qu'il s'est passé, de la violence de son adolescence.
Claudine Desmarteau, auteure et illustratrice jeunesse signe son premier roman pour adultes dans lequel elle plonge le lecteur dans les tourments de l'adolescence. Avec un langue brute et une construction où malaise et angoisse montent en crescendo, elle démontre les extrêmes de l'adolescence entre violences sourdes et gaucheries immatures.
Adorant les livres qui traitent de l'adolescence, je ne pouvais qu'ouvrir ce livre et dès les premières pages, j'ai été embarqué dans cette histoire d'une triste réalité dans lequel chaque lecteur trouvera des échos à sa propre adolescence. Autant nostalgique que mélancolique, autant froid qu'humain, un beau et tendre roman !
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Il y a quelques mois, j'avais reçu en service de presse 《Comme des frères》 de Claudine Desmarteau. Je l'avais mis de côté, attendant la sortie officielle pour le lire puis vous en parler. Puis le confinement est arrivé. le besoin de lire des livres doudou et de mettre de côté les obligations. Je l'ai ressorti le weekend dernier, en me disant qu'il méritait sa chance, qu'il n'avait pas à souffrir, comme beaucoup, de la situation. Je me suis dit que ça pourrait peut-être être votre prochain achat.
Réponse : ça peut tout à fait !
C'est le livre de notre adolescence. C'est se retrouver à chaque page, être effaré par tant de bêtise, de méchanceté, puis se rappeler qu'on a très probablement été les mêmes. C'est le harcèlement vécu par les harceleurs. le malaise plus ou moins important suivant les situations, le sentiment d'être allé trop loin dépassé par l'effet de meute. C'est le banal, le quotidien de collégiens. Les souvenirs qu'on aimerait mettre de côté. Les amitiés qui nous collent et dont on voudrait se débarrasser. C'est la vie, à l'âge le plus ingrat, celui dont on est le moins fier, la vie qui parfois tourne au drame.
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Un gros coup de coeur pour ce très beau roman !

Je vous explique pourquoi...

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C'est un roman sur l'adolescence.

Beaucoup de livres existent sur ce thème, surtout dans la littérature jeunesse mais là, waouh, c'est un grand moment de lecture !

Dans cet ouvrage, ce sujet délicat et explosif est admirablement bien traité.

J'ai été littéralement scotchée par l'histoire que nous conte l'auteure.

↜↝↜↝

Tout d'abord, ça parle de quoi ?

La transition entre l'enfance et l'adolescence est particulièrement troublante et déstabilisante.
C'est une période de grands changements et de bouleversements physiques et psychiques, d'exaltation, d'intensité et de fragilités.

Dans une petite ville, une bande de garçons ont grandi ensemble et se connaissent depuis l'enfance.

Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Luca, Saïd et Raphaël.

Et puis, Quentin viendra les rejoindre à la fin du collège.

Ils sont vivants, puérils, insouciants et parfois cruels.

Ensemble, ce sont les premières fois, les nouvelles expériences, les défis, les challenges les plus fous, côtoyant la désolation et l'imprudence très souvent.

Ils s'ennuient mortellement dans cette ville, zonant, indolent et cherchant des occupations, dont certaines sont déraisonnables.

↜↝↜↝↜

Le lecteur va suivre l'un des personnages principaux, Raphaël qui nous raconte au fil des pages, toutes ces années d'amitié ponctués de bons moments et d'embrouilles bien vite effacées.

Qu'ils soient complices, rivales, suiveurs, râleurs, hostiles, ils sont inséparables.

Mais aussi, l'implacable vérité sur des agissements affligeants qu'ils ont pu commettre.

Un événement dramatique va changer irrémédiablement leur vie et leur amitié.
La fin de l'adolescence et pour Raphaël, 16 ans,
la fin de l'insouciance à jamais.


Je vous laisse évidemment le découvrir en le lisant.

↜↝↜↝

Dans ce roman, l'auteure aborde des sujets forts, essentiels et incisifs !

Sur l'enfance, le harcèlement, les dérives, la culpabilité, l'amour, la violence...

Ce roman est si saisissant et bouleversant que je n'ai pu le lâcher, une fois commencé.

Et je peux vous dire sans exagération, que je n'osais plus, parfois, tourner les pages pour connaître la suite.

J'ai ressenti une telle tension pour le personnage de Quentin. Ce jeune garçon m'a
beaucoup ému.

De tout temps, certains adolescents arrivèrent à passer cette période tourmentée, sans encombre pendant que d'autres, la vivent comme une épreuve ou un calvaire.

Une inégalité qui me touche énormément surtout lorsqu'il est question de harcèlement scolaire.


↜↝↜↝

C'est un livre fabuleux !

Mes larmes ont coulé en terminant les dernières pages, le souffle coupé.

Claudine Desmarteau a une écriture mordante, percutante et sans détour.
Les mots sont justes, efficaces et très réalistes.

Ça pulse !

Un roman d'une intensité folle, haletant et d'une beauté rare.

Vous l'aurez compris, un immense coup de coeur.

A lire absolument de cette rentrée littéraire.
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Bonjour et bon dimanche à tous.

J'ai eu la chance il y a quelques temps d'assister à une rencontre à Librairie de Paris avec Claudine Desmarteau, l'auteur de "Comme des frères" que je viens de finir. Nous sommes dans la difficile période de l'adolescence où l'amitié, l'amour, le groupe sont très importants. Nous suivons les pensées et souvenirs de Raphaël. C'est un livre sur l'influence de certaines émissions, sur les défis à relever, sur la culpabilité et la violence. Des chapitres courts, une écriture toute en pudeur. J'ai beaucoup aimé.

quatrième de couv.Ça s'est passé un samedi, il y a six ans. Comment Raphaël pourrait-il l'oublier ? Ils étaient comme des frères : Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd et lui. Et Quentin, dit « Queue de rat », le dernier arrivé dans la bande. Quentin, le frère jumeau d'Iris…

Les journées étaient longues, dans cette petite ville.

Fallait bien tuer le temps. Zoner, toujours dans le même décor, regarder des vidéos sur YouTube, fumer des joints et boire des bières dans le cabanon d'un jardin ouvrier. Ils se lançaient des défis, testaient leurs limites… jusqu'à ce jour maudit.

Dans une langue à la fois crue et tendre, Claudine Desmarteau livre un roman au scénario implacable sur la violence de l'adolescence. Une grande histoire de culpabilité et de résilience.
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La brutalité de l'adolescence, celle du collège, des essais et des risques pris pour se prouver quelque chose ou à quelqu'un, pour se montrer, se comparer, se construire.
Claudine Desmarteau utilise des mots justes, ceux qui percutent, ceux de cet âge-là. Elle nous replonge dans cette adolescence, dans cette période de l'insouciance, de l'inconscience où tout est possible et quand rêves et bêtises laisseront place aux regrets; à ceux de l'adulte.
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Quand la bande se transforme en meute.

Ils ont usé les bancs de l'école ensemble et se connaissent tous par coeur. Au sortir de l'enfance, ces ados naviguent à vue entre leurs premiers émois et leurs désirs trop grands. Ils s'appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd et Raphaël. Mais il y a la jolie Iris aussi, et son frère Quentin, le nouveau, l'intrus et bientôt bouc émissaire. Car la tension monte et le drame poind son ombre. L'adolescence est fragile et insouciante, sauf quand elle devient cruelle...

« On avait des boutons et quelques poils au menton » : des inconvénients hormonaux aux injonctions des adultes à devenir responsables, l'adolescent est le terreau de tous les traumatismes et le ciment de sa vie future. Sous cette antienne déjà bien usé, Claudine Desmarteau arrive à en extraire un roman aussi frais qu'inquiétant. Déjà autrice pour la jeunesse, ce premier roman classé au rayon "adulte" est un pari gagné. N'épargnant aucun détails intimes des transformations physiques qui les bouleversent, elle restitue aussi parfaitement les évolutions qui traversent leur morale encore hésitante : « des envies changeantes et informes qu'on n'arrive même pas à identifier. » Comment s'affirmer dans un monde qu'on ne connaît pas, à l'étroit dans son quartier populaire : « on grandissait et le décor rétrécissait », et guidés par des envies indéfinies à part « courir vite et loin, très loin de ce collège pourri qui puait la pisse et la cantine rance. Courir ailleurs, loin de nous. le plus loin possible. » En d'autres termes, « on s'emmerdait terriblement. » L'adolescence est un mystère dont une des clés est sûrement celle-ci : l'ennui. Car il faut bien s'occuper, et comme on ne peut pas partir autant rester entre potes. La bande est un refuge et une menace aussi.

« On se croyait libres et invincibles. » On essaie des jeux affligeants, on publie des vidéos stupides. On s'amuse ou on détruit. En quête du sourire d'Iris qui fait parler ses yeux, Raphaël, le narrateur, n'est pas en reste. Mais les copains ont toujours raison. Alors que faire quand le frère de la belle devient la tête de turc de la bande ?

Par son écriture charnelle et inspirée, Claudine Desmarteau nous place au coeur d'une adolescence « attachante, terrible et dangereuse ». Un roman à découvrir absolument.

« L'avenir on ne voulait pas y penser. Devenir agents d'assurances, vendeurs de bagnoles, DRH, chargés de clientèle, téléconseillers, comme nos pères et nos mères. Dealers comme les grands frères. Ou grossir le rang des chômeurs.
Décrocher un CDI, le nouveau Graal. Et puis le réchauffement climatique... On ne voulait pas penser à toute cette merde. On préférait regarder des vidéos de Norman.
L'avenir, on n'en avait pas envie. »
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Raphaël est un jeune homme déprimé. Adolescent, il était heureux, fougueux, très lié à ses copains de classe avec lesquels il faisait les quatre-cents coups. Et puis, un beau jour, tout a basculé. Retour sur son enfance, son adolescence jusqu'au jour fatidique. J'ai adoré, par-dessus tout, le style de Claudine Desmarteau qui reflète parfaitement cet âge bête, l'âge où on pense tout savoir, où on est invincible. le discours est incisif, percutant ce qui donne un rythme très soutenu. Il est difficile de reposer le roman, on veut savoir ce qui s'est passé mais, on le redoute aussi. Les personnages sont très réalistes, on se reconnaît parfois en l'un ou l'autre ou dans certaines situations. Une excellente lecture sur une thématique importante et une écriture formidable !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Raphaël, jeune homme de 22 ans se souvient de sa jeunesse, quand il avait 16 ans, de sa bande de potes Kevin, Ryan, Idriss et les autres : une bande de garçons soudés comme des frères, qui se connaissaient depuis l'enfance dans une petite ville de province.

Tout se déroule plutôt tranquillement entre petits actes de délinquances, rivalités amoureuses , défi un peu idiots inspirés de Jackass et longues soirées d'ennui, jusqu'à l'arrivée de Quentin, surnommé « Queue-de-rat », qui débarque au collège et devient rapidement le bouc émissaire attitré.

La romancière jeunesse Claudine Desmarteau tente pour la première fois une incursion dans la littérature adulte, mais son roman parle d'adolescents, un sujet qui l'a toujours profondément marquée.

On plonge avec elle dans cet âge des possibles , de toutes les découvertes, un âge dont on a parlé récemment longuement avec le cinéaste d'"Adolescentes" . mais ici bien plus du côté de la cruauté et des souffrances de l'adolescence.

"Comme des frères" montre aussi le poids du groupe dans les amitiés adolescentes, quand la cruauté ordinaire vire à la tragédie, celle dont on soupsonne des le début mais qu'on connaitra à la fin du roman et celle dont Raphaël, rempli de culpabilité se souviendra des années après .

Claudine Desmarteau déploie le fil de son récit qui alterne entre présent et passé avec une belle fluidité et une vraie tendresse pour ses protagonistes, même les moins bienveillants.

Claudine Desmarteau signe un livre d'une grande justesse sur cette période chanière, cet âge de tous les extrêmes et sur ces moments qui bascule de l'inconscience de la jeunesse. à la tragédie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai passé un moment tendu avec cette bande de copains. Une histoire relatée 6 ans après les faits par Raphaël. Tout du long et comme nous le souligne le résumé, il va y avoir un drame. Et ce drame n'est révélé qu'a la fin de notre lecture. Nous sommes donc toujours en attente du dénouement fatidique. Pendant ce temps, Raphael qui n'a pas oublié nous raconte la vie avec ses copains d'enfance. La vie d'adolescents qui s'emmerdent, qui zonent dans les rues, qui fument des joints, boivent de la bière, surfent sur les vidéos de YouTube et se lancent des défis farfelus, stupides et dangereux.
Comme des frères c'est une histoire émouvante superbement relatée sur les déboires d'adolescents. Une plume brute, qui m'a ému très souvent et qui m'a replongé dans cette adolescence où l'on est très facilement influençable.
Lien : https://4bookine.wordpress.c..
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