J'ai quitté
Virginie Despentes avec la fabuleuse trilogie de
Vernon Subutex et je la retrouve avec cet essai en forme de coup de poing. Ce n'est pas forcément facile de parler, de chroniquer un essai féministe quand on est un homme, tout simplement. Comme le dit
Virginie Despentes notre civilisation ne nous formate pas de la même façon, il est difficile de s'extraire autant pour les femmes que pour les hommes d'un système de pensée. Pour autant, même sans être d'accord avec tout, cette lecture est salutaire pour tout homme.
King Kong théorie commence par un premier paragraphe iconique « J'écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles,… » Puis
Virginie Despentes développe cet essai en termes crus sur la féminité et la masculinité. Elle aborde son style punk, et son passé dans la pornographie et la prostitution. Pourtant, elle ne subit rien et choisit délibérément des voies marginales. Des chemins qui la mènent à des réflexions sur la condition féminine.
Virginie Despentes cite
Virginia Woolf,
Angela Davis,
Gail Pheterson, et
Simone de Beauvoir dans le deuxième sexe « En effet, l'homme représente aujourd'hui le positif et le neutre, c'est-à-dire le mâle et l'être humain, tandis que la femme est seulement le négatif ». Elle porte un regard aigue sur notre société qui a certes évolué depuis
les années 70 / 80 mais dont les schémas restent tout de même encore similaires, car
King Kong théorie semble toujours d'actualité.
❓Un autre essai à me conseiller sur ce thème ?
Lien :
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