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Dans un banlieue très ordinaire, une jeune fille aux traits un peu grossiers, au caractère bourru, semble tout le temps seule, dans la cour de l'école, chez elle où sa mère finit ses journée très tard, elle erre dans le supermarché après l'école, une vie pauvre, un peu triste et monotone. Son gabarit lui évite les brimades, mais seul Raja son voisin lui accorde un peu de sympathie. Elle subit quelques moments durs lorsqu'elle se retrouve accusée à tort d'un drame survenu à l'école, le récit n'appuie pas sur l'injustice, pas de surenchère, mais il suffit d'un dérapage, un instituteur qui prend parti des accusateurs, pour déclencher le drame. le discours final est très positif, ce n'est pas une grande tragédie romanesque, c'est juste un drame ordinaire, sans lyrisme, qui se conclut sur un message positif. le dessin se met au niveau du récit, sans emphase, mais avec une justesse dans les différentes atmosphères, les scène de banlieues la nuit, dans le supermarché, le long de la quatre-voies. C'est avant tout un récit sur l'ostracisation, sur les comportements, les préjugés, une histoire pudique et touchante.
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Nejma, une enfant décalée, à l'apparence garçon manqué… qui ne sourit pas, vie dans la cité, rejetée et à pour ami Freddy qui habite le même immeuble. Voilà le décor est planté.
A l'école c'est compliqué, dehors il ne se passe rien et le soir sa mère travaille de nuit.
Elle rencontre au supermarché un adulte sympa Isidore le vigile, qui lui démontre que la vie à d'autre valeur, le courage,la bravoure et la ténacité.
Sur un fond de catch qui reste un support à l'histoire, ce roman jeunesse est très bien construit. Exclusion et intolérance pour enfin connaître l'innocence.
Le dessin graphique d'Olivier Balez est sans chichis, comme les couleurs très contrastées qui donnent à ce roman de la puissance. Un clin d'oeil à son chien, un petit format et un excellent moment de lecture.
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J'avais gagné cette BD après un zoom très intéressant en février dernier avec la maison d'édition au sujet des nouveautés. Olivier Balez avait parlé longuement de l'élaboration de cet album, de la manière d'installer le décor, et même des choix de couleur pour la couverture et c'était très chouette ! Et il s'avère, après réception, et lecture, que j'ai été extrêmement touchée par cette adaptation du roman éponyme de Marie Desplechin… A l'école, personne ne semble aimer Nejma, mis à part son meilleur ami Freddy, son voisin d'immeuble. Il faut dire qu'elle se cache derrière ses vêtements, une stature imposante et un caractère bien trempé. Bref, Nejma, il ne faut pas l'embêter. Quand Isidore, qui travaille au supermarché, lui dit un jour qu'elle est « puissante », c'est comme si il avait trouvé la clé qui explique tout. Nejma prend ce mot pour un cadeau. Mais malheureusement, quelques jours plus tard, un camarade d'école se fait bousculer par deux amis, certainement influencés par l'école de catch qui vient de se monter, et Nejma, qui se trouvait là, au mauvais endroit au mauvais moment, est désignée naturellement comme la coupable idéale. Elle pense être seule, avec cette mère absente qui travaille tard, et son impuissance à se défendre, mais la jeune fille peut en réalité compter sur ses deux amis… Vous l'aurez compris, Baby face, qui en catch désigne celui qui joue le bon dans un duel, traite de différence et d'exclusion. Derrière l'apparence et l'attitude de Nejma, se cachent une grande sensibilité et pas mal de solitude. Isidore et Freddy ont su déceler en elle tout cela. le graphisme est superbe. J'ai aimé particulièrement la manière dont Olivier Balez a croqué la banlieue à la tombée de la nuit et retranscris les pensées de Nejma.
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C'est l'adaptation du roman jeunesse "Babyfaces" de Marie Desplechin que nous propose Olivier Balez.

"Baby face" c'est le nom que l'on donne au gentil lors des matchs de catch, un sport qui tente beaucoup de jeunes de l'école de Nejma.

Nejma, c'est la souffre douleur en classe, celle que personne n'aime, que tout le monde évite. On lui dit qu'elle est nulle, mal habillée, grosse... Jusqu'au jour où Nejma rencontre Isidore, le nouveau gardien du supermarché qui l'apprivoise et lui dit "Tu n'es pas grosse. Tu es puissante".

Cette petite phrase va aider Nejma à changer sa perception d'elle-même, à prendre confiance.

Nejma est toujours seule à la maison car sa mère qui l'élève seule, travaille dur le soir. Son voisin Freddy, qu'elle rançonne pour son goûter, l'apprécie et veille sur elle, c'est son seul ami.

Un jour à l'école, Jonathan est retrouvé inconscient, Nejma donne l'alerte et bien entendu devient la coupable idéale pour les surveillants, enseignants et la direction de l'école mais il n'en est rien bien entendu.

Un album qui parle de différences, d'intégration, de perception des autres, d'injustice mais aussi de sport et de ce que celui-ci peut apporter.

C'est la vie, c'est difficile mais il y a aussi l'amitié, la bienveillance qui sauvent.

Un graphisme très agréable. J'ai aimé les couleurs et l'utilisation de celles-ci pour mettre en avant la violence et l'agressivité sans la montrer réellement.

Un album jeunesse qui permet de changer le regard et la perception de l'autre et démontre également les vertus du sport.

Album à mettre entre toutes les mains.

Ma note : 9/10
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Adaptation du roman du même nom de Marie Desplechin, Babyfaces nous plonge dans le quotidien difficile de Nejma, une jeune fille confrontée à la brutalité, aux a priori et aux regards souvent emplis de clichés, des autres. Accusée à tord d'avoir plongé dans le coma un de ses camarades, elle va devoir porter un nouveau poids sur ses épaules mais cette fois elle ne sera pas aussi seule qu'elle ne le croit…

Babyfaces dégage de prime abord une atmosphère pesante et sans joie de vivre qui symbolise bien les émotions que ressent Nejma au quotidien et encore plus après l'injustice dont elle va devenir la victime. le trait tout comme les couleurs utilisées par Olivier Balez sont, au demeurant parfaits pour illustrer cette histoire.

Le récit est dur et l'action que se déroule dans une cité au bord d'une route nationale, dans un décor envahi par les graffitis et le béton, loin d'être propice au bonheur. C'est à travers le point de vue de Freddy, quasiment le seul ami de Nejma que l'on va découvrir Nejma. C'est une jeune fille touchante qui s'est forgée au fil du temps une solide carapace. Mais grâce aux quelques rencontres que Nejma va faire, on va peu à peu voir la jeune fille évoluer.

Babyfaces, rude et sombre au départ, s'humanise et s'illumine peu à peu , à mesure que Nejma trouve une oreille attentive auprès de ceux qui la défendent et rejettent les a priori. J'aurais néanmoins aimé que l'histoire soit un peu plus dense. La conclusion, elle, est pleine d‘optimisme.
Lien : https://www.lirado.fr/babyfa..
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Méchante, moche, grosse, pauvre, Nejma n'est pas gâtée par la vie. Son père est parti, sa mère travaille tard le soir, et elle se retrouve souvent seule après l'école, livrée à elle-même, à errer à la supérette du coin. Elle entretient une amitié toxique avec le petit Freddy, qui est aussi le narrateur, puisqu'elle lui rackette son goûter en même temps qu'elle le protège de la violence des autres gosses.

Lorsque les frères Fiores décident de dispenser des "cours de catch" aux enfants du quartier, l'excitation est à son comble : tous les petits veulent reproduire les exploits de Babyface, et des autres, comme à la télé.

L'engouement est tel qu'un accident se produit bientôt dans l'enceinte de l'école. Nejma, témoin et réactive, est désignée coupable d'agression sur l'enfant blessé. Même si elle se sait innocente, elle sait très bien que contre la parole des adultes qui l'accusent, elle ne peut pas grand chose. Comment ne pas partir en vrille, dans ces conditions ?


Une histoire bien plus surprenante que prévu ! Je n'ai pas lu le roman donc pas de point de comparaison, mais cette bd est une belle découverte artistique et littéraire. Bravo à l'auteur d'avoir su peindre les décors urbains sans les rendre glauques.


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Une BD jeunesse où nous suivons Nejma, une jeune écolière un peu en retrait.
Elle vit dans une cité, sans père, et une mère absente, travaillant de nuit.
Avec un physique imposant, elle se replie sur elle-même, n'hésitant pas à faire régner la peur autour d'elle.
Un manque terrible de confiance en soi, elle aura besoin de rencontrer les bonnes personnes qui la remettront d'aplomb.

Une belle histoire avec une belle morale.
Ma fille de dix ans a bien apprécié, même si certains passages sont dures.
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Dans cette adaptation BD du roman de Marie Desplechin Babyface – Quartier sensible, nous retrouvons le personnage de Nejma qui affronte l'ennui du quartier, les regards et les critiques des autres élèves du collège et surtout l'absence de sa mère qui travaille très tard le soir.

Nejma a un caractère fort qui en fait un peu la terreur de l'école, personne ne s'approche pour vérifier, on préfère la craindre; même les adultes, professeurs et encadrants, ne l'aime pas beaucoup.
Jusqu'au jour où elle est accusée à tort d'avoir frappé un élève et qui se retrouve plongé dans le coma. Elle cherche à se disculper mais évidemment personne ne la croit.
Chacun connaîtra le fin mot de l'histoire mais avant ça, Nejma devra passer une ultime épreuve pour s'accepter et s'en sortir

L'auteur utilise un trait simple parfois grossier pour raconter l'histoire de cette adolescente aux prises des a priori, les différences sociales, et cette vie difficile en banlieue où les enfants se retrouvent souvent seuls. Cette BD retranscris parfaitement à travers ses dessins, le quotidien en banlieue, les espoirs et l'entraide.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Adaptation du roman éponyme sympa sans plus. Les illustrations ne sont pas incroyables ; quelques passages sont bizarrement construits, donc assez flou pour le lecteur. C'était mignon mais très convenu. Les personnages sont attachants malgré tout, mais j'ai vraiment eu du mal avec les illustrations haha
Cette BD fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs du Var 2022, auquel on participe à la médiathèque dans laquelle je bosse. On verra si elle plaît aux jeunes lecteurs, et au moins jeunes. Me semble que la BD est à partir de 11 ans.
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La bande dessinée s'ouvre sur une confrontation, celle d'un homme frôlant le danger en traversant une voie rapide, deux enfants dont les visages reflètent une certaine innocence face à ce spectacle. Freddy et Nejma sont amis. Pourtant Nejma lui prend son goûter. Mais cela semble être un jeu, un rôle. Celui-ci va enfermer le personnage de Nejma qui sera vite accablé par ce qu'elle engendre comme préjugés. En parallèle de l'histoire, l'auteur prend le temps de capter les décors, l'atmosphère dans laquelle évoluent les personnages. L'école d'abord. Ce monde où les enfants baissent beaucoup la tête, où les adultes campent parfois les shérifs sans jamais toujours assumés leurs paroles et leurs actes. Et il y a l'immeuble où Freddy et Nejma sont voisins. Olivier Balez n'appuie jamais sur le réalisme pour décrire les situations du quotidien. Les couleurs n'ont pas besoin d'illustrer le propos très clair de la bd, d'ajouter en sinistre. Elles apportent un dynamisme à l'histoire, lui donnant une tonalité d'enquête, de recherche. Les dessins vifs sont peuplés de quelques détails, bien choisis pour comprendre les situations personnelles.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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