Difficile d'imaginer que le titre du roman est éponyme ! Et pourtant,
Verte, c'est le nom de la jeune fille qui est une sorcière en devenir. Sa maman, Ursule souhaite à tout prix que sa fille devienne une excellente sorcière très rapidement, même si cette dernière n'est pas du même avis. C'est la grand-mère, Anastabotte qui va essayer de lui donner le goût de la magie en la prenant avec elle tous les mercredis…
J'avais déjà lu
Marie Desplechin même si l'avant-dernier en date m'avait un peu refroidi, le journal d'Aurore, mais il faut dire que j'avais fait une overdose de journaux intimes féminins (en jeunesse). Mais quand j'ai vu que
Verte était une histoire de sorcière, ça a aiguisé ma curiosité. L'image de la couverture a deux versions la première, plus ancienne, avec un dessin tiré de
Fluide Glacial et la seconde avec un dessin de
Soledad Bravi. Ce dernier présente l'avantage de viser un public plus jeune qu'avec la précédente (du moins, c'est l'impression que j'en ai) et c'est celui-ci qui m'a séduite. L'histoire est racontée du point de vue de quatre personnes et même si les événements sont répétés plusieurs fois, il est intéressant de savoir ce que chacun pense. Finalement, il ne s'y passe pas grand-chose mais maintenant je connais bien les personnages et l'ensemble est séduisant par son humour et les différents sujets qu'il aborde : amitié, relation mère-fille, différence... Je me lancerai sous peu dans le second volet,
Pome, en espérant qu'il me séduira autant (voir plus !).
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