Citations sur Cette chanson-là... (43)
Et alors, tout à coup, j'ai pensé qu'on avait quelque chose en commun. Une sorte de chimie naturelle, si tu veux. Et j'ai senti qu'il allait nous arriver quelque chose de fou. A tous les deux. Qu'on était faits l'un pour l'autre, d'une certaine façon.
Aimer quelqu'un, c'est avoir besoin de lui. C'est supporter ses défauts parce que d'une certaine manière, ils vous complètent.
-Tenir les gens à distance et se priver d'amour ça ne rend pas fort. Au contraire. Parce que c'est de la peur.
-Peur de quoi?
-De prendre un risque. Le risque que des choses arrivent, le risque de se laisser emporter... Mais le risque c'est la vie. Refuser d'essayer, par peur, c'est du gaspillage. D'accord j'ai fait des erreurs,beaucoup même, mais je n'ai pas de regrets. Parce qu'au moins, je ne suis pas restée sur le bord de la route à me demander ce que vivre veut dire.
Elle était forte, aussi forte que j'étais faible. Elle tombait, se blessait, se relevait. Elle vivait. Et malgré ses échecs, elle continuait à croire. La prochaine fois serait peut-être la bonne. Ou peut être pas. Mais en refusant de jouer, on se condamnait à ne jamais savoir.
Quelqu'un devait s'amuser avec le bouton de la sono, car le volume était de plus en plus fort. Agressée par le remix d'un tube de Barbra Streisand, je croisais les jambes, fermai les yeux et m'agrippai nerveusement aux accoudoirs de la chaise. Encore quelques semaines, pensai-je. Quelques semaines, et je ne serai plus là.
A cet instant précis, quelqu'un percuta ma chaise. Mon coude heurta violemment le mur, juste a l'endroit où ça fait mal, et une décharge électrique me traversa le bras.
Ce fut la goute de trop. J'étais énervée. Très énervée. C'est curieux comme il suffit parfois d'une simple bousculade pour vous rendre fou furieux.
- Bordel ! criai-je, prête a dévisser la tête du vendeur stupide qui se permettait ce genre de familiarités avec moi.
Mon coude vibrait toujours et j'avais des ondes de chaleur dans le cou. Très mauvais signe.
En tournant la tête, je vis que ce n'était pas un vendeur, mais un type de mon âge, les cheveux noirs et bouclés, vêtu d'un t-shirt orange vif. Et cet abruti SOURIAIT.
- Salut ! s'exclama-t-il d'une voix enjouée. Ça va ?
- C'est quoi, ton problème ? je rugis en me frottant le coude.
- Mon problème ?
- Tu m'as envoyé dans le mur, connard !
Il cligna des yeux.
- Mon Dieu, quel langage...
Je le dévisageai. Toi, mon pote, tu ne tombes vraiment pas le bon jour...
Parce qu'au moins, je ne suis pas restée sur le bord de la route à me demander ce que vivre veut dire.
L'amour est absolument imprévisible. On fréquente parfois quelqu'un pendant des années et puis boum! On le voit soudain sous un autre jour. Et parfois, c'est dés le premier rendez-vous, dés les premières secondes. C'est ça qui rend les choses formidables !
Tout ce que je t'ai dit, je le pensais. Ce n'était pas un jeu. Tout était vrai, depuis le premier jour. Tout. Le moindre mot.
En refusant de jouer, on se condamnait à ne jamais savoir.
◦« Les trucs pénibles, c’est comme les sparadraps, il vaut mieux les arracher d’un coup. » P.391