Citations sur En route pour l'avenir (51)
On ne fait pas ce qu'on veut, dans la vie, quand on aime et quand on est aimé. L'amour, les relations avec les autres, ce n'est pas comme une lampe qu'on allume et qu'on éteint. Soit on est à fond dans ce qu'on aime, soit on passe à autre chose. Ça ne semblait pas compliqué. C'était même l'histoire la plus simple du monde.
A présent, je comprenais pourquoi Meggie était si sûre d'elle quand elle disait que je ne repartirais pas sans rien de Colby, en plus de mon vélo. Parce que c'est moi, qui avais changé. J'avais vécu plein d'expériences, écrit mon histoire, j'avais découvert la vraie vie. Ce n'était peut-être pas un conte de fées, mais les contes de fées sont loin de la réalité et mon été, lui, avait été on ne peut plus réel.
Je préfère me planter que ne rien risquer. La vie est trop courte, tu ne crois pas ?
Tu es complètement cinglée ou quoi ? Flirter avec Eliot Stock sous le nez de Belissa Norwood, chez Belissa Norwood, en mangeant les cupcakes de Belissa Norwook ?
L'évidence me frappa : cet été, j'avais appris que l'important, ce n'était pas l'endroit où on allait, mais la manière dont on choisissait d'y aller.
Il y avait une multitude de manières de vivre sa vie, et aucune n'était bonne ou mauvaise. Mais qui refuserait la chance de revenir en enfance ? Rétrograder pour partir en quête du temps passé, du temps perdu ?
On ne fait pas ce qu'on veut dans la vie quand on aime et quand on est aimé. L'amour, les relations avec les autres, ce n'est pas comme une lampe qu'on allume et qu'on éteint à volonté. Soit on est à fond dans ce qu'on aime, soit on passe à autre chose. Ça ne semblait pas compliqué. C'était même l'histoire la plus simple du monde.
- Il peut se passer tellement de choses, en un mois ! La preuve, moi, en deux semaines j'ai rencontré ma future femme, j'ai changé de style de vie et je me suis acheté ma première cravate.
- Une cravate ?
C'était l'info la plus choquante des trois.
C'est atroce, inhumain, quand quelqu'un qu'on aime vous quitte. On peut toujours continuer à vivre, garder la tête haute, mais, comme Eli l'avait dit, quand c'est fini, c'est bien fini. Les histoires, si belles ou si longues soient-elles, se terminent toujours pas le mot fin.
L'évidence me frappa : cet été, j'avais appris que l'important, ce n'était pas l'endroit où on allait, mais la manière dont on choisissait d'y aller.