«
Ils étaient cinq » de
Sandrine Destombes est un thriller rythmé et addictif.
En suivant le Capitaine Brémont et son équipe dans leur enquête, j'ai découvert l'origine du masque des Anonymus , appris le nom de celui qui a inspiré ce visage qui , par la suite, a été stylisé et repris pour la BD « V pour Vendetta ».
Une Vendetta… le Capitaine Brémont en est certain, c'est la vengeance qui anime les assassins qu'il traque. Combien sont-ils ? Pourquoi l'ont-ils choisi lui ? Parce que oui, ils l'ont choisis pour être leur juge.
Tout part d'une vidéo qui lui est personnellement adressée… sur cette vidéo, l'horreur. Un sms quelques minutes plus tard pour indiquer à Brémont où se trouve la victime, puis tout bascule. L'homme est retrouvé mutilé et dans le coma, une femme est découverte prostrée, séquestrée depuis deux semaines.
Qu'est ce qui anime les bourreaux ? Brémont sait que tant qu'il ne l'aura pas découvert le « pourquoi », les victimes s'enchaîneront…
Mais le Capitaine se laissera envahir par ses émotions au point d'en oublier parfois son job de profileur…
L'intrigue est bien menée, rythmée. Si le doute plane par l'ambivalence des personnages, la certitude n'est pas acquise avant le dénouement final.
Sandrine nous balade d'un soupçon à un autre très habilement, nous transportant avec elle dans ce thriller noir.