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sur 353 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Julien Libérat, pianiste, vivote en donnant des cours à domicile. Lorsque la rupture avec sa compagne le contraint à s'installer dans une triste banlieue à Rungis, il se met à déprimer fortement et trouve refuge dans le monde virtuel de l'Antimonde. Au sein du métavers, il peut devenir l'avatar qu'il souhaite et échapper à la triste réalité du monde réel sous le nom de Vangel. Devenu richissime grâce à de judicieux investissements immobiliers, il voyage en jet privés sous la protection de garde-du-corps, échange avec Gainsbourg, et accède à la célébrité. Mais en coulisses, l'inventeur de l'Antimonde veille, et prend contact avec Vangel pour le charger d'une mission…

L'idée était bonne : en se basant sur les jeux existants, sur les techniques de réalité virtuelle et sur le phénomène des « hikikomori » qui sévit en Chine et au Japon, Nathan Devers a poussé au paroxysme le piège d'un monde virtuel plus vrai que nature, où les joueurs peuvent réaliser tous leurs fantasmes. Avec en corollaire la mégalomanie de son inventeur que les scrupules n'embarrassent pas d'un pixel. Si l'anonymat est LA règle à laquelle aucun joueur ne peut déroger, sous peine de voir son compte suspendu, Adrien Sterner propose également des missions à ses joueurs, qui leur permettront de découvrir des sensations que le monde réel leur interdit. Notamment les frissons de donner la mort – avec pour conséquence que l'avatar meurtrier devient à son tour mortel. C'est là l'un des aspects déroutants de ce récit : pourquoi diable 8% des joueurs, dont Julien, acceptent-ils le défi, qui les rend vulnérables et risque de les éjecter définitivement du jeu ? Par ailleurs, Julien, qui se nourrit de pizzas dans un appartement minable, devient dans l'Antimonde un gestionnaire avisé dont les investissements s'avèrent fort rentables. le récit fait fi de certaines facilités, y compris lorsque Vangel va rencontrer un avatar qui lui est bien familier, et que Sterner se pose en démiurge pas très convaincant.

L'idée était bonne donc, le résultat, truffé de maladresses stylistiques, avec des personnages outranciers, ne m'a pas convaincue, en dépit des louanges dithyrambiques du milieu littéraire.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Julien, ancien virtuose du piano, passe son temps sur YouTube à scroller les vidéos, en ruminant sa douloureuse rupture, son affreux studio dans son horrible quartier et son humiliante carrière de prof de piano particulier pour gosses de riches.

En cliquant sur une publicité de jeu en ligne, il entre dans l'Antimonde.
Il y crée un anti-lui, Vangel, qui fait fortune grâce à des investissements immobiliers. Les cleargolds pleuvent sur son compte en banque, lui permettant de lâcher son job dans la vraie vie.

Vangel écrit un poème qui est repéré par le créateur de l'Antimonde. Il voit en son poème provocateur un nouveau moyen de faire parler du jeu. Il booste sa célébrité…

Ce roman n'est qu'une farce pas drôle qui se veut cynique sur notre époque.
Le style est plat, nos liens aux réseaux caricaturés à outrance et les personnages tous aussi minables les uns que les autres.

Bon, reconnaissons à l'auteur sa créativité, son imagination, sa facilité à le lire. Mais ça n'en fait pas un bon roman à mes yeux et je me demande ce qu'il fait dans la sélection des Goncourt.
Peut-être pour les lycéens?
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