AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081504301
192 pages
Flammarion (03/06/2020)
2.81/5   27 notes
Résumé :
" Il y a quelques mois, j'étais encore un graphiste comme on en trouve des milliers à Paris. Et voici que j'ai tout abandonné, mon travail, mes tableaux numériques, mes amis - et ce pour quelle raison ? J'ai tout simplement habité en face d'un cimetière et j'ai passé un an à vivre sous sa fascination. Si je racontais cette histoire à quelqu'un, qui me prendrait au sérieux ? "

Cette histoire, c'est celle de Léonard, qui, en emménageant dans cet appart... >Voir plus
Que lire après Ciel et terreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est comme lorsqu'on sort du cinéma en se disant que la bande annonce nous avait bien vendu le film. J'ai été attiré par le côté curieux de la quatrième de couverture : un jeune graphiste aménage seul, porte de Saint-Cloud. L'agent immobilier l'a bien embobiné en lui parlant de l'appart, de sa vue dégagée sans vis à vis, il n'avait pas précisé que le studio donnait sur un cimetière. Pourtant, en côtoyant ce cimetière, Léonard va réfléchir à la vie, à la mort, au sens de sa vie, à ses choix ou à ceux qu'il n'a pas osé faire. Il sera aux premières loges pour assister aux enterrements, et lire l'amour sur les plaques funéraires. Il renonce à son métier de graphiste pour se faire deux SMIC par mois en jouant au casino, rencontre Céline sur Tinder mais ne peut oublier Alma, son amour de jeunesse partie aux Etats-Unis. Comment devenir adulte et être à la hauteur de nos rêves de jeunesse ? “N'est-ce pas criant, que notre ville tout entière est construite autour d'un vide ? N'est-ce pas flagrant, que nous manquons de valeurs suprêmes, nous qui avons détruit nos idoles comme un enfant casse ses jouets ?”
Nathan Devers, âgé de 23 ans lors de la parution de ce premier roman, est un jeune écrivain prometteur mais il m'a manqué un fil conducteur, une structure plus aboutie pour être embarqué.

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Riquiqui 2023.
Commenter  J’apprécie          110
Léonard, jeune étudiant, se lance dans une quête existentielle à la suite de son emménagement. Fasciné par le cimetière en face de son appartement, il commence à se poser des questions sur sa vie actuelle et repense à son premier amour.

Le récit est parfois émaillé de quelques longueurs, les sauts perpétuels sont parfois difficiles à suivre. le roman est trop autocentré, sa vie semble tourner autour de sa quête du plaisir. A 25 ans, on dirait que le protagoniste en a 25 de plus. Ce roman est trop « masculin », je ne me suis pas sentie absorbée par son voyage initiatique.
Commenter  J’apprécie          71
Léonard, jeune graphiste free-lance, déménage. Toujours en perpétuel mouvement dans Paris, il s'installe désormais... en face d'un cimetière !
Cette caractéristique, pour le moins originale et dérangeante, aura un véritable impact sur la vie de Léonard, désormais obsédé par les formes, les ombres, les histoires qui hantent et transpirent de ce cimetière...

Sa vie est mise sur pause, au rythme de ce cimetière, bien que son esprit soit ailleurs... Sept ans dans le passé plus exactement, lorsqu'il s'est senti heureux, lorsqu'il était amoureux et que l'objet de son amour arpentait encore les rues de Paris à ses côtés...

Qu'adviendra t-il de Léonard ? Se laissera t-il engloutir par ce lieu qu'il guette de sa fenêtre ? Découvrira t-il qui il est et qui il désire être?

Je suis littéralement impressionnée par cette lecture ! Peu de temps avant de finir ce livre, j'ai lu la chronique de @agathe.the.book . Les mêmes impressions, les mêmes sentiments se dégagent de cette lecture : un talent est né !!
Du haut de ses vingt-deux ans, Nathan Devers écrit avec brio son tout premier roman, où la mort, la peur et l'acceptation de celle-ci sont omniprésents. Toutefois il affirme qu'il est possible de se libérer de cette emprise morbide, et réclamer sa part de joie et de bonheur en toute chose !

Un très bon premier roman incisif, parfois drôle, parfois tragique, une crise existentielle écrite noir sur blanc, un très bon plaisir de lecture !
Commenter  J’apprécie          20
Ciel et terre, Nathan Devers, Flammarion, 2020
# La 4e de couverture indique qu'il s'agit d'un "singulier premier roman aux allures de quête existentielle"...
# Cela débute par le déménagement de Léonard, le personnage principal, vers un nouvel appartement avec vue dégagée sur un cimetière.
# J'ai aimé cette idée de départ, et j'avais vraiment envie d'aimer ce livre...
# La première partie, "le vis-à-vis", sur une centaine de pages, permet de connaître le personnage, on suit sa vie dans son appartement, dans le cimetière, dans la rue, au casino...
# La deuxième partie, plus courte, est une énigme... Je n'en ai pas compris le sens... La troisième partie, "l'énergie du rien", courte, clôture le texte et j'ai pensé : tout ça pour ça...
# Je reste dubitatif. Je suis allé au bout du roman, non sans difficulté. Certains choix lexicaux ou syntaxiques étonnants m'ont dérangé, m'ont fait sortir de la lecture. Je n'ai pas saisi la cohérence de l'ensemble...
# Deux pages sur les inconvénients des différentes alarmes du téléphone, les unes après les autres, vraiment ?...
# Il faut croire que ce n'était pas le bon livre, le bon moment pour moi...
Commenter  J’apprécie          10
Leonard jeune graphiste emménage dans son nouvel appartement à Paris, on ne se bouscule pas pour l'obtenir......est-ce le face à face avec le cimetière qui fait fuir les futurs locataires.
En emménageant dans ce singulier appartement, face à ses tombes, Leonard s'interroge : sur sa séparation d'avec Alma son premier et véritable amour dont il ne se remet toujours pas, sur le divorce de ses parents, sur son travail... bref ....cette promiscuité avec le cimetière lui ouvre les yeux, à la fois sur ses addictions qui l'amèneront à remplacer la cigarette par les jeux d'argents et de hasard, tout aussi dangereux !!!, et sur le sens qu'il veut donner à sa vie, jusqu'à prendre son envol......
Un premier roman aux allures de quête existentielle, Nathan Devers rapproche les vivants et les morts pour tenter de faire émerger un sens à cette agitation que peut constituer la vie entre ciel et terre.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il importe de travailler : travailler pour couvrir les dépenses qui permettent de travailler. Ce n'est même pas qu'il faut travailler pour vivre, ou vivre pour travailler, pudique l'existence elle même se perd dans une boucle incensée : travailler pour travailler. (p. 91-92)
Commenter  J’apprécie          20
Lui qui avait pourtant été un volontaire du débarquement en Provence, il choisissait ses appartements selon un seul et unique critère – que les escaliers fussent en pierre, pour échapper aux éventuels incendies.
Commenter  J’apprécie          00
Un bistrot, à l’angle de l’avenue de Versailles, me paraît animé. Je commande une noisette au comptoir où je m’assieds de travers.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Nathan Devers (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nathan Devers
Nathan Devers raconte dans son nouveau livre, intitulé "Penser contre soi-même", comment il est passé de futur rabbin à écrivain. Au-delà de ce changement d'orientation, c'est le processus de changement de paradigme que Nathan Devers cherche à mettre en lumière, ce moment où l'on va "désapprendre à naître", c'est-à-dire "sortir de soi". À travers cette expression il fait référence à plusieurs prises de conscience qui visent à se dire : "j'aurais pu naître ailleurs, j'aurais pu naître autrement. J'aurais peut-être défendu avec le même acharnement des idées, des croyances complètement contraires. J'aurais peut-être eu des pratiques contraires". L'auteur et philosophe explique que c'est la recherche de questionnements plutôt que de réponses qui l'a poussé vers la philosophie. Ainsi, penser contre soi-même consiste pour lui à "ne jamais être dupe de son époque, de sa culture, de son identité". Il évoque la rigueur, l'éthique et l'auto-critique sur toutes ses formes dont l'humour pour essayer de sortir de ce carcan. Cependant, il concède qu'il n'est pas totalement possible d'adopter ce type de raisonnement.
+ Lire la suite
autres livres classés : appartementsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (102) Voir plus



Quiz Voir plus

Un extrait de poème (avec un indice) pour trouver l'auteur.

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

Jacques prévert
Victor Hugo
Ronsard
Paul fort

11 questions
172 lecteurs ont répondu
Thèmes : amour fouCréer un quiz sur ce livre

{* *}