Le Pensionnat des jeunes filles sages

Les années 30, un pensionnat, des chevaux... a priori, je pensais ne pas pouvoir me tromper avec un tel sujet, qui a tout pour me plaire.
Et pourtant...Je crois que rarement un roman m'a autant ennuyée.... Sans parler de l'héroïne, ou plutôt personnage principale, qui, loin de m'inspirer une quelconque sympathie, m'a au contraire exaspérée au plus haut point. Quel soulagement quand enfin arrive la dernière page...

Aucune étoile (c'était mon navet de l'année)
On est en 1930 et des poussières : une jeune fille se fait expédier dans un luxueux pensionnat –comme le révèle le titre!- parce qu’elle a eu une mauvaise conduite dans sa richissime famille du sud. Accrochez-vous : elle avait le béguin pour son cousin qui l’a approché de trop près! Le pensionnat est tenu par une femme stricte, mais la jeune fille ne s’arrête pas là, elle a le béguin pour le mari de la directrice! Elle fait de l’équitation entre 2 cours, puis elle fait des avances de mijaurée faussement pudique au mari de la patronne, utilisant n'importe quel prétexte pour le voir! Dans son récit, elle se déclare différente des autres filles de son âge, plus intelligente, plus mature! C'est une haïssable pimbêche plutôt, une opportuniste et manipulatrice. Si au moins, le récit avait été compensé par une intrusion dans le vrai monde équin, l'univers fascinant des chevaux. C'était trop demandé! Le personnage principal prétend être une passionnée, mais on la sens aussi dénuée d'intérêt que le récit. En plus d'être cruelle et dure même! L’histoire ne va nulle part, ça tourne en rond indéfiniment, aucun suspense, si ce n’est cette « intrigue » amoureuse qui n’en est pas une! D’un ennui à mourir!
Bref je ne me donne même pas la peine de construire une bonne critique détaillée. C'est tout dire!