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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Début des années 30. Un père accompagne sa fille de quinze ans, Thea, de Floride en Caroline du Nord, pour un camp d’été où celle-ci se rend à contre-coeur. Mais il ne s’agit que de quelques semaines, et ce camp pour jeunes filles de familles aisées lui permettra de faire du cheval, une de ses passions. Cependant, elle ne s’adapte pas trop mal à cette vie au milieu de filles de son âge, elle qui ne fréquentait que sa famille proche, frère jumeau, parents, cousin… et après quelques temps, elle se rend compte que ses parents comptent la laisser pour une période bien plus longue et ne souhaitent pas la voir revenir. Le lecteur comprend petit à petit les événements qui les ont poussés à cette extrémité.
Ce roman constitue une véritable plongée dans les aspirations, les désirs et les soucis d’une jeune fille de quinze ans en 1930 par une jeune auteure du vingt-et-unième siècle (oui, Anton n’est pas un homme !) et je dois dire que c’est assez bien fait et que je ne m’y suis pas, comme je le craignais au début, le moins du monde ennuyée. La construction du roman, habile et assez typiquement américaine, pour peu qu’on ait lu un certain nombre de romans d’outre-Atlantique, permet à chaque retour en arrière, de reconstituer les mois qui ont précédé la mise à l’écart de Thea. Dans le même temps, celle-ci se fait sa place à Yonahlossee, notamment parmi les meilleurs cavalières, et aussi parmi les autres filles, et les membres du personnel.
L’agencement et l’emploi du temps de l’école, les activités pour jeunes filles promises à un avenir brillant, l’autorité du directeur et de sa femme, autant que sa vie antérieure, la plantation en Floride, les relations familiales tendues, la Dépression qui frappe, tout est vu par les yeux de Thea, et j’ai été épatée par l’immersion particulièrement réussie. A aucun moment, je n’ai trouvé ses pensées ou réactions inadaptées à celles d’une jeune fille de cette époque.
[...]
Une découverte intéressante, malgré plus de 500 pages, et une auteure à suivre !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Et on ose qualifier "Cinquante nuances de Grey" de sulfureux ? Moi j'ai trouvé ce roman beaucoup plus sensuel, quasi érotique. Pourtant, il n'en a pas du tout la prétention.

Il s'agit également d'un véritable roman d'apprentissage. D'abord, Théa experimente la vie en famille, isolée de tout. Ensuite, le désir sexuel et l'éveil des sens propre à l'adolescence. Cela la mènera à l'isolement, à l'éloignement du cocon familial pour découvrir la vie en communauté mais aussi l'amour...
J'ai particulièrement apprécié le ton, l'écriture chaude et très animale, au rythme des chevauchées de l'héroïne sur son cheval. Belle découverte !
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