La couleur de la peau

Escale au Chili avec La couleur de la peau de Ramon Diaz-Eterovic à qui nous devons La mort se lève tôt qui a été couronné par le prix du Conseil national du Chili. Auteur prolifique notamment de romans, nouvelles et de poésie.

Il s'agit de la quatrième enquête consacrée aux aventures d'Heredia, détective privé aux tendances alcoolique à Santiago au Chili. Dans la couleur de la peau, nous suivons l'enquête d'Heredia concernant la mort d'un sans papier péruvien venu tenter sa chance au Chili. Tel que nous le constatons à la lecture de ce roman, Santiago n'est pas un eldorado pour les Péruviens venu y trouver refuge afin de se sortir de leur misère. Dans cette ville d'Amérique du Sud se côtoient clandestinité, vie nocture intense et racisme. Qui plus est, toute demande d'information se monnayent.

Bien que le livre ne fasse pas 250 pages, cela a été une lecture fastidieuse. À quelques reprises j'ai bien failli abandonner ma lecture. Je n'ai pas du tout embarqué dans cette intrigue que j'ai trouvé bien mince et quelque peu tiré par les cheveux. Je me suis même perdu en chemin avec les différents personnages.

Ramon Diaz-Eterovic a un défaut que j'ai pourtant apprécié au début soit celui de nommer des artistes chiliens mais aussi étrangers tels qu'Astor Piazzolla, Jorge Gonzalez ou encore Frédéric Moreau le héros de l'Éducation sentimentale de Flaubert. Je trouve que cela n'apporte rien à l'intrigue sauf à l'alourdir. Au lieu de nommer des artistes qu'il connaît, le romancier aurait dû travailler son intrigue afin de susciter et maintenir l'attention du lecteur. C'est aussi la même chose avec Simenon, le chat d'Heredia. Si au début j'ai trouvé mignon que le chat parle à son maître à la fin cela devient lassant.

Bref, je ne poursuivrai pas ma découverte des autres titres de cet auteur.