Christel Diehl est professeur d'anglais à l'Université de Nancy et
Enola Game est son premier roman.
Une femme et sa fille, vivent seules, cloîtrées dans leur maison.
Il n'y a plus d'électricité. Une catastrophe a eu lieu, de nature nucléaire ou pas, planétaire ou pas, nous n'en saurons pas plus.
La petite parle de "grande lumière" ; la mère l'appelle
Enola Game, un jeu de mot en référence à Enola Gay, le nom de l'avion qui a largué la première bombe A sur Hiroshima le 6 août 1945.
Des patrouilles on donné l'ordre de rester chez soi, l'air serait contaminé par des particules toxiques, et de ne pas consommer l'eau du robinet.
De l'eau et des rations de survie sont déposées devant les portes des maisons.
Très vite, la mère se doute que ce cloisonnement forcé est surtout imposé pour limiter et retarder la panique civile.
En attendant, elle tente vaille que vaille de maintenir un semblant de quotidien normal pour sa fille.
Bien qu'elle n'ait aucune nouvelle de sa mère, qui vit seule, de son compagnon qui était parti travailler lorsqu'est survenu
Enola Game, et de sa fille aîné qui était à l'étranger chez son père, elle doit être forte, donner le change pour que son enfant ne soit pas gagnée par l'angoisse. Sa fille, dont le regard sur le monde est encore neuf lui procure certainement sa plus solide raison d'espérer.
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