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3,54

sur 67 notes
Avec Enola Game, Christel Diehl nous offre un jeu apocalyptique qui amène une oppression indéniable du lecteur. Un huis clos imposé à cette mère et sa fille alors qu'une attaque soudaine de type nucléaire, leur impose de rester cloitrées dans leur maison. le mari et la fille ainée étaient absents avant l'attaque. Elles doivent donc affronter seules l'isolement.

Sans échange avec l'extérieur, ni contact téléphonique, elles s'occupent car il le faut, surtout avec une petite fille de quatre ans.

Ce roman est celui de regret du temps passé, des bons moments, des choses du quotidien qui nous manquent et à qui nous n'avons pas donné l'importance qu'elles méritaient. C'est le regret des amours, les bons, les beaux mais aussi les ratés. C'est le regret de l'insouciance. Ce livre date de 2012, alors quand on a vécu le confinement, on peut comprendre ces sentiments.

C'est aussi, un livre où l'inquiétude dans l'avenir s'installe, l'angoisse submerge la mère vis-à-vis de sa fille et de ceux qu'elle aime. Elle veut se rassurer. Alors arrive un moment où , la raison affronte la folie et l'espoir doit résister.

Lecture courte mais suffisante. Ecriture dans laquelle l'auteure a mis beaucoup d'elle-même. Un roman qui peut valoir le détour dans vos lectures.
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Livre bien écrit mais quel dommage qu'il soit si court...
On se sent frustré d'etre abandonné au debut de l'histoire...
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Un roman de survie post-apocalypthique peu inspiré. L'atmosphère de catastrophe inéluctable permet certes à la narratrice de rappeler comment la vie est belle, mais au final ce roman de SF qui n'en est pas un est déprimant.
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Une femme et sa fille de quatre ans vivent confinées dans leur appartement depuis le jour de la grande lumière selon le mot utilisé par l'enfant; la maman l'appelle Enola game en référence à l'avion qui bombarda Hiroshima en août 1944.
Elles réunissent leurs forces, leurs vitalités pour ne pas sombrer sous cette avalanche de cendres. La mise en place des éléments de survie prend tout leur temps et leur énergie. Trouver des solutions pour se nourrir, s'abreuver, se chauffer, s'occuper tout en gardant un oeil sur l'extérieur pour guetter un signe familier et réconfortant ou plus souvent une raison de plus de craindre et d'avoir peur.
Tout comme le lecteur qui avance à vue les personnages sont dans un flou total depuis ce jour apocalyptique. Les autres personnes du foyer sont absentes. La jeune femme a choisi d'obéir aux ordres donnés par les cosmonautes (en référence à ces hommes harnachés de combinaisons et de casques) et de rester dans sa maison plutôt que s'en aller pour essayer de se réfugier chez sa mère. Elle ne veut pas mettre en danger la vie de la petite et lui faire respirer la toxicité de l'extérieur.
Le lecteur profite de pauses, de respirations initiées par cette maman courage. Lorsqu'elle propose des activités à son enfant, une cabane, un découpage, un puzzle ou même la confection d'un gâteau d'anniversaire, c'est pour nous aussi le temps d'un sourire le temps de déchirer ce carcan, cette atmosphère pesante et angoissante.
Ce roman qui fait penser à « La route », m'a aussi rappelé ce film italien où le papa cache la vérité à son fils et imagine un grand jeu dans le camp de concentration : « La vie est belle ».
Une très belle lecture malgré le thème angoissant, une histoire indélébile dans ma mémoire.
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Je me dois de commencer par ceci : quelle belle écriture ! Pleine de grâce et de poésie, tout en douceur mais incisive, afin de nous immerger dans une réalité sombre et désespérée.

Nous ne sommes pas non plus très loin, dans l'idée, du merveilleux film de Roberto Benigni « La vie est belle » : mettre de côté sa propre terreur, son propre chagrin afin de préserver à tout prix l'innocence et la candeur de son enfant, malgré une réalité atroce.

Sans en dire trop, sachez que ce livre nous emmène dans les ténèbres, qu'il est très émouvant mais qu'il est également plein d'espoir. Je n'ai d'ailleurs pu retenir mes larmes mais qui le pourrait face à une telle histoire… pas si improbable que cela ?
Lien : http://www.plumedecajou.com/..
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Une explosion nucléaire, un état de guerre...et un quotidien disparait car l' apocalypse est là, isolant une mère et sa petite fille, terrées dans leur maison, sans électricité, sans chauffage et bientôt sans eau et vivres.

Ce huit clos est d'une tristesse palpable. La mère se raconte, refusant le renoncement et l'étau du désespoir, riche de ses souvenirs heureux et de ses défaites futiles d'un monde perdu. Elle tente de rester combative et revient à l'essentiel de l'existence, nous interrogant sur la fraternité, la valeur des petites choses du quotidien, passant par les odeurs, les saveurs, la beauté de la Nature, les rêves et l'imaginaire.
Tout est une ode à la Vie.
De très belles page sur l'amour des livres et l'écriture ( ce crève-coeur d'imaginer devoir bruler sa bibliothèque pour se chauffer! )
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L'auteur se sert d'une catastrophe nucléaire pour nous emmener vers une tragédie. J'ai vu des longueurs, des sentiments exarcerbés, une ambiance glauque où les états d'ames prennent le pas sur l'action et le récits. L'écriture est souvent belle. le vocabulaire est choisi et précis.
Je reste quand même sur ma faim : en dépit de ses qualités, ce livre ne m'a pas tenu en haleine.
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ce livre est une véritable pépite ! malgré le sujet on ne peut plus triste, cette ambiance angoissante, ce huis-clos insoutenable.....l'écrivain nous emmène dans son univers. Elle nous projette dans un avenir qui nous fait sans cesse nous poser des questions toutes bête mais si importante : ai-je su apprécié le goût de ma dernière poire ? quand j'ouvre le robinet : l'eau coule, est-ce que je me rends compte de ma chance ?
pleins de petites choses du quotidien a laquelle nous n'accordons même plus d'importance puisque nous vivons avec depuis toujours....
les personnages sont attachant, l'écriture pleine de poésie, de colère, d'interrogations.
Bref j'ai adoré ce livre et le recommande vivement !
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Dès le début, l'atmosphère est très pesante.

Une mère et sa fille vivent en huis-clos, ignorant tout de ce qui se passe à l'extérieur, séparées du reste de leur famille, le père et la soeur étant hors de la maison lors de l'explosion qui a fait plonger les habitants de cette ville en autarcie.

La mère fait tout pour garder un quotidien et éviter ainsi de montrer sa frayeur à sa fille de 4 ans. D'apparence la vie suit son cours entre lessive, repas, jeux, mais à l'intérieur d'elle-même une guerre fait rage pour ne pas se laisser aller face aux sentiments que sont la peur, la tristesse et le découragement.

J'ai beaucoup aimé la réflexion filée sur le superficiel de sa vie d'avant, sur les problèmes dont elle se rend compte qu'ils n'en sont pas lorsque la vie est réduite à rien, sur la société de consommation qui fait que l'on consomme sans apprécier les choses, sur le temps que l'on ne prend pas pour faire ce dont on a envie et qui nous rendrait heureux.

La fin est assez terrifiante, je suis restée sans voix...

Je vous conseille ce livre, très beau et très profond!



Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Il m'est tombé des mains. J'en ai marre de lire des livres post apocalypse... Je recommande the road de Mac cormack (mais pas si vous êtes déprimé...) et j'ai bien aimé "malevil" qui prend prétexte de l'apocalypse pour écrire un roman d'aventure, de reconstruction. Dans Enola game, je n'ai ni trouvé le réalisme glaçant effrayant de The road, ni le côté "je réinvente un monde avec mes petites mains " de Malevile.
c'est bien écrit et sans intérêt. (non non ce n'est pas contradictoire).
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