Faut pas rêver

Bon alors, c'était un peu...enfin pas assez...ou trop....je cherche mes mots. L'impression générale est moyenne, intrigue et résolution sans surprise et personnages un poil superficiels. Cependant, l'été un roman court vite lu sans prise de tête, cela peut être sympa, quelques passages drôles aussi, cocasse plutôt. J'aurai tout de même préféré que Mme Dietrich mette le feu sous la gazinière...pardon pour la blague nulle!

Après un début prometteur, la seconde partie m'a laissé un peu perplexe...Je me suis laissée entrainer rapidement auprès de Louise et Jeanne pour comprendre la somniloquie de Carlos mais je pense que l'auteure s'est égarée en cours de chemin car durant les derniers chapitres, je me suis demandée comment on pouvait prendre tout ça au sérieux...
Au départ, le roman est assez agréable à découvrir. Les personnages sont sympathiques, on évolue dans un univers sain et l'auteure a une plume simple mais efficace. Mais rapidement, certains éléments m'ont un peu perturbé, j'ai relevé certaines incohérences qui mises bout à bout, rendent la lecture moins sympathique. Je ne connais pas cette auteure, c'est une découverte pour moi mais j'ai presque envie de dire qu'elle s'est essayée à un style qu'elle ne maîtrise pas vraiment. Au départ, on a l'impression d'évoluer dans un roman un peu feel good où quelque chose tracasse l'héroïne principale et qu'il faut résoudre, jusque là, rien d'anormal, si ce n'est les façons de faire de Louise pour en apprendre plus sur les rêves de son compagnon... Mais après le départ des deux jeunes femmes à Marbella, l'auteure essaie de nous plonger dans un roman à suspens avec un bisounours (Carlos) qui se sert d'un AK47 qu'il cache dans un endroit peu probable de son appartement...euh pardon mais est ce seulement crédible? On passe d'un roman sympathique à une sorte de roman policier peu développé et malheureusement, bâclé et peu crédible...
C'est dommage, le début partait quand même bien mais l'auteure m'a perdu en chemin!