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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans d'or et d'oreillers, la curiosité n'était pas (toujours) un vilain défaut. Ici elle ne va pas être sans effets indésirables. Louise vit avec Carlos, un sage femme très investi dans la défense de l'environnement. A la découverte de sa grossesse, leurs nuits deviennent de plus en plus agitées. En effet, Carlos souffre de somniloquie depuis toujours et devient très virulent dans son sommeil à l'égard d'un certain Gonzalez. Cela en devient même presque préoccupant. Louise, avec l'aide de sa meilleure amie Jeanne, décide alors de chercher les causes de ces harangues nocturnes...Et cela ne va pas être sans surprise !
Quel plaisir de retrouver la plume truculente de Pascale Dietrich découverte avec les mafieuses (très réussi aussi). C'est toujours aussi délectable. le duo de femmes un peu naïves fonctionne bien, les situations deviennent vite ubuesques, l'humour est bien présent.
Un polar court, vif, enlevé.
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Louise aurait-t-elle enfin rencontré l'homme idéal?
Elle pense bien l'avoir trouvé, en la personne de Carlos, un sage femme très attentionné et investi dans la défense de l'environnement.
Bientôt enceinte de son premier enfant, Louise trouverait sa lune de miel parfaite si Carlos, qui souffre de somniloquie depuis toujours, se met à rêver tout haut dans son sommeil et se montrer particulièrement vindicatif à l'égard d'un certain Gonzalez.
Plus que préoccupée par ces cauchemars qui semblent enfouir un sombre passé, et dont Carlos, interrogé à ce sujet à son réveil ne dit mot, Louise, aidé par sa meilleure amie Jeanne, décide alors de chercher les causes de ces divagations nocturnes.
Elle ignore à ce moment qu'elle et sa copine sont loin d'être au bout de leurs surprises!Deux ans après ses excellentes mafieuses , on retrouve avec énormément de plaisir la plume toujours aussi enlevée et pleine d'humour de Pascale Dietrich .
Dans son nouveau roman, Pascale Dietrich continue à mettre en scène des héroïnes féminines, a priori un peu ingénues,
mais qui vont finalement se révêler malignes et pleine de témérité dans le périple un peu fou qu'elle doivent traverser.
Dans une ambiance située quelque part entre Charles Exbrayat et Hannelore Cayre, Pascale Dietrich réussit un formidable polar divertissant et vif qui donnera certainement envieà ses lecteurs de faire désormais plus attention aux rêves agités de son conjoint!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Louise (j'ai toujours un peu de mal avec les prénoms à la mode dans les romans, surtout quand la copine s'appelle Jeanne, bref...) Louise a trouvé l'homme de sa vie : le mec gentil, sensible, attentif, dévoué, écolo et sage-femme. (On est bien dans une fiction ah ah!) Idéal, et surtout hyper rassurant quand on est enceinte… Elle a donc tout pour être heureuse sauf que son jules Carlos souffre de somniloquie. Cékoissa ? Eh bien, ça consiste à causer plus ou moins longtemps, la nuit de préférence, tandis que le conjoint essaie tant bien que mal de dormir. le problème, c'est que le geste peut accompagner la parole : certains balancent leur table de chevet et la lampe qui va avec à la tronche de leur bien-aimé(ée) qui se réveille l'oeil bleu, la bouche en biais, le nez sanguinolent et une envie furieuse de foutre le camp.
Mais avec Carlos, le problème se complique encore un brin : comme il est d'origine andalouse, il parle en espagnol. Bon, ça, c'est limite, mais encore pardonnable. En revanche, la teneur de ses propos… comment dire… fait franchement peur : il jure de couper les couilles à un certain Gonzales, de lui écrabouiller sa petite tronche d'ordure de merde, de lui plastiquer sa Porsche de branleur et de balancer le tout dans le plus profond des ravins… Ce qui donne en espagnol (et de nuit, je vous jure, c'est effrayant) : TE VOY A CORTAR LAS PELOTAS, GONZALES, VOY A APLASTAR TU CARITA DE BASURA DE MIERDA… etc etc... (la tradal, c'est la mienne et mon espagnol date de l'époque antédiluvienne où Madame Paulsen sévissait au collège L.P de B….Y, Essonne.)
Étonnant pour ce doux-rêveur-poète-idéaliste-adepte-du-care-et-prêt-à-réparer-le-monde avec toute la générosité qui est la sienne.
Sans compter qu'en plus, il crie des noms de femmes qui ont étrangement disparu de la surface du globe et qui n'ont jamais été retrouvées. Évidemment, il ne se rend compte de rien, se réveille bien frais, dit ne connaître aucun Gonzales et aimerait qu'on arrête de le titiller sur le sujet…
Et si Louise avait épousé un horrible serial killer ? Et si Carlos était en réalité... Et je me tais parce qu'autrement… (ah, c'est horrible...)
Un petit thriller sympa et plein de rebondissements, qu'on lit d'une traite en mangeant du Milka.
Si vous allez traîner sur le site de l'Institut National d'Études Démographiques (ce que vous faites tous les jours, j'imagine), vous découvrirez que Pascale Dietrich, (l'autrice) est sociologue : elle s'intéresse notamment à la question du logement. Je dis ça en passant, parce que c'est quand même bon de savoir à qui on a affaire et surtout d'où on nous parle, hein ! Non mais... (et puis comme quoi tout mène à la littérature!)
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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N'était sa propension à parler en dormant , tout en ayant des rêves fort agités, Carlos cocherait toutes les cases du compagnon et futur papa parfait: tendre et attentionné , il a même eu la bonne idée de se reconvertir en sage-femme.
De plus, il attise la curiosité de son infortunée compagne de lit, Louise, car il s'exprime en espagnol, langue à laquelle elle ne comprend rien, ou presque. La jeune femme décide donc, d'enregistrer ses logorrhées et de les faire traduire par une amie, Jeanne.
Las, elle découvre un motif récurrent qui semble hanter les nuits de Carlos: un homme dans une voiture , balancé à la mer. Son amoureux est-il pour autant un criminel ? 
Pour en avoir le coeur net, Louise et Jeanne se rendent à Marbella, lieu qu'elles ont réussi à identifier.
Commencé sous les auspices de la comédie, Faut pas rêver vire rapidement au cauchemar, mais Pascale Dietrich sait doser comme personne ces deux registres et nous entraîne à la suite de ses personnages dans un roman échevelé qui égratigne au passage la corruption immobilière et nous permet de glaner au passage plein d'infos sur les rêves.
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Il était temps de découvrir le dernier roman noir de Pascale Dietrich. J'avais adoré ses péripéties Grenobloises dans « Les mafieuses » tout comme celles plus orientées vers des contrées maritimes dans « Une île bien tranquille ». L'autrice a un humour pince sans rire et un redoutable regard sur la société, notamment patriarcale. Cet opus le confirme. Ses personnages sont le reflet d'une condition sociale qui fait réfléchir le lecteur. Louise la future mère de famille et Jeanne récemment divorcée vont former un singulier duo qui va aller de découverte en découverte. Tout part des rêves du marie de l'une d'entre elle, ce dernier parle dans son sommeil et empêche sa femme de dormir. Évidemment la teneur de ces rêves laisse un léger sentiment de trouble, vous le découvrirez par vous même. Ce serait dommage d'en dire plus et comme toujours chez l'autrice, le point de départ de l'intrigue est originale et n'oublie pas de mener le lecteur par le bout du nez. de Paris à Marbella, on se régale dans ce nouveau roman noir de Pascale Dietrich.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Rêver d'un crime fait-il du dormeur un suspect ? C'est ce que n'ose imaginer Louise, depuis deux mois, réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit par Carlos. Son compagnon parle dans son sommeil, en espagnol et avec véhémence. Il semble revivre encore et toujours la même scène, dont il affirme ne pas se souvenir au matin. Sans cet inquiétant désagrément, Louise serait certaine d'avoir enfin rencontré l'homme idéal : Carlos a quitté l'Andalousie pour exercer le métier de sage-femme à Paris. Que cache sa somniloquie ? Pour en avoir le coeur net, Louise dissimule près de son oreiller un enregistreur. Les premiers résultats de la judicieuse analyse des cauchemars, obtenus par son amie Jeanne à partir de la traduction qu'elle effectue, la placent face à une évidence troublante : la nuit, c'est un scénario meurtrier qui est rejoué, à Marbella. Un parfait lieu de vacances. Faut-il y aller ?

Une auteure que je découvre. Une satire décapante et féministe, un roman qui se lit rapidement. C'est sympa, à la fois truculant et invraisemblable mais détendant, drôle et bien enlevé.
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