Vivre dans le tintamarre de nos rêves et feindre le silence.
Charlie
Un hélicoptère, pour moi, c'était un moulin volant. [...] Un jour une grande personne m'expliqua qu'un moulin servait à moudre les blés... Et pourtant, aujourd'hui, du plus profond de moi-même, je crois toujours possible que les nuages soient faits de farine.
La politesse ne vaut qu'autant qu'elle est doublée de bienveillance.
Oui, c’est vrai, j’ai peur d’écrire, de céder au vertige de mes sensations, comme si j’avais peur de souiller un beau tapis blanc immaculé de mes souliers tout crottés de maladresse. Je gis dans le silence, cherchant à me distraire? Que puis-je raconter qui soit vraiment utile à moi-même ou à quelqu’un d’autre ? Ou alors utile comme une bulle de savon, une guirlande…
"(...) Que puis-je raconter qui soit vraiment utile à moi-même ou à quelqu'un d'autre ? Ou alors utile comme une bulle de savon, une guirlande ?
(...)"
Renaud DILLIES, Bulles & Nacelle, 2009, Dargaud (p. 52).
Tout ça pour quoi?...
Juste pour, ne serait-ce qu'un moment, rendre les choses plus jolies... En fin de compte, plus supportables...