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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Victimes du totalitarisme

En racontant un pan demeuré tabou de l'histoire de la Bulgarie, Théodora Dimova réussit un formidable plaidoyer contre l'oubli et nous rappelle à la vigilance face à tous les totalitarismes.

Les rumeurs de guerre se faisant de plus en plus persistantes, Raïna veut suivre l'exemple de nombreux compatriotes et fuir la Bulgarie. Nikola, son mari, ne comprend pas son attitude, lui qui au bout d'un travail acharné a réussi à vivre de sa plume, à la tête d'une revue et publiant régulièrement des romans. Il ne se voit pas quitter leur belle propriété de Boliarovo, des terres héritées des parents de Raïna pour une vie précaire en Suisse. Tout juste envisage-t-il de laisser son épouse partir avec ses enfants, Siya et Teodor. Mais pour Raïna la famille constitue un tout qui ne saurait être divisé et elle décide de rester aux côtés de son mari.
Un choix lourd de conséquences puisque, en cette année 1940, la Bulgarie va être secouée par un mouvement initié par Moscou, le combat contre tous les fascistes, contre tous les ennemis du peuple. Voilà que naissent des milices, des comités de salut public dont la première mission est l'éradication de tous ces militaires, hauts fonctionnaires, capitaines d'industrie, intellectuels qu'ils jugent mauvais. Très vite, Nikola va se retrouver sur leur liste. Malgré ses paroles rassurantes et son envie de croire que la raison l'emportera, il est arrêté, torturé, jugé par un simulacre de justice. Raïna aura beau intercéder en sa faveur, tenter de le faire libérer, elle n'obtiendra guère plus qu'un allègement passager de ses mauvais traitements avant son exécution.
Le sort de l'écrivain sera aussi celui de nombreuses autres personnes qui ont refusé de quitter leur pays.
Théodora Dimova choisit de nous raconter plusieurs de ces récits, de dire le destin de ces familles brisées par l'arbitraire de ce nouveau pouvoir personnalisé par un trio de bourreaux, trois jeunes hommes qui vont prendre un malin plaisir à arrêter chaque jour ceux qu'ils n'aiment pas. Vassa, Yordann et Anguel sont les oiseaux de mauvais augure de cet épisode dramatique de l'histoire de la Bulgarie longtemps resté tabou. Ce n'est du reste pas un hasard qu'aucun membre du gouvernement ne sera présent au moment des cérémonies en hommage aux victimes de ces crimes d'État.
En confiant à Alexandra, la petite-fille de Raïna, le soin de creuser cette histoire familiale, Théodora Dimova peut donner du recul à l'analyse, mais aussi nous révéler quelles furent les suites de ces forfaits. Comment les veuves ont survécu, comment leur combat a été mené au fil des années. Un roman fort et très émouvant, mais aussi un plaidoyer contre l'oubli et pour une analyse lucide du régime totalitaire. On ajoutera qu'au moment où l'Europe est à nouveau en guerre, ce livre peut aussi se lire comme un cri d'alarme, un appel à la vigilance.


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Au petit matin, en ce mois de février 1945, des femmes se pressent au cimetière. Elles ont toutes entendu la veille à la radio, la longue liste des hommes qui seraient abattus. Où puisent-elles encore la force de chercher une fosse, un amas de terre, un signe qui pourrait les aider à trouver où les corps reposent… Pas de paix pour ces hommes, ces femmes, ces enfants… Juste des larmes, de l'incompréhension et cette honte qu'on leur colle au visage…

Les dévastés de Teodora Dimova est un cri. Celui si humble, si respectueux, si timide, de femmes à qui on a volé un époux, un père. C'est la douleur, intolérable, insoutenable, inacceptable, d'imaginer les derniers jours, les dernières heures de l'être aimé. C'est la brûlure infligée à l'âme d'imaginer les coups, les privations, la solitude qui les ont accompagnés jusqu'à la fin…

Ce sont les voix de Raïna, Ekaterina, Viktoria, Magdalena et Alexandra qui nous rapportent ces histoires de vie, de mort, de guerre. C'est à travers leurs souvenirs, dans la douce ville de Boliarovo, qu'elles puisent la force de tenir debout.

Il est question ici de pouvoirs. Celui d'hommes sans foi, ceux qui suivent les ordres sans réfléchir, ceux que la jalousie aveugle. C'est l'histoire, le côté sombre, d'un pays qui se cherche. D'un allié à un autre, les hommes meurent, les amours se brisent et les femmes se relèvent… Pour crier au monde entier qui elles sont…
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Sofia et Boliarovo, en Bulgarie, l'existence s'écoule au jour le jour dans la période trouble de la seconde guerre mondiale. Allié de l'Allemagne nazie, le pays affiche une neutralité, à l'égard de l'Union Soviétique, bouleversée par le décès du tsar Boris III en août 1943 qui modifiera le jeu des alliances. Proche géographiquement, l'Armée Rouge déclare la guerre à la Bulgarie le 1er septembre 1944 – une « guerre d'un jour » appuyée par l'insurrection des communistes bulgares et du Zveno qui renversent le gouvernement et instaurent un régime favorable à l'Union soviétique.

Raïna tourne en rond dans son appartement dans lequel Nikola, son époux, ne reviendra pas. Ils l'ont enlevé, torturé, abattu comme tant d'autres dans cette fosse commune du cimetière de Sofia, peu profonde et recouverte de scories. Comme Mina, le prêtre, dont la femme et les enfants seront exilés. Comme Boris Piperkov, l'entrepreneur appliqué et sans histoire. Trois hommes, compagnons de cellule unis dans la tragédie, dont le seul tort fut de déplaire au Front de la patrie que la haine, la rage et la folie animent.

Roman choral, « Les dévastés » offre une parole à chacune des épouses puis à celle des générations futures dont l'ADN porte les traces d'une incommensurable souffrance. le chagrin s'immisce en chaque page, témoin d'un mal profond que les mots portent au-delà d'une lecture. Il imprègne et bouleverse révélant l'indicible d'une honteuse époque.

J'ai découvert les faits, happée par ce roman magnifique, humain et profond, dans le vécu de Raïna, dans les lettres d'Ekaterina ou dans l'écrit de Viktoria - femmes à l'amour éreinté au nom d'incertitudes politiques et de bêtises humaines. La douleur est immense : elle se ressent, empoigne, retourne, sans pathos néanmoins, tant elle est juste et fine. Ce roman est un témoignage. Il est un cadeau.

Une lecture forte absolument nécessaire.
Capitale.
Ce roman vient de remporter le Prix Fragonard de littérature étrangère 2022.

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" Les générations qui ont grandi dans la Bulgarie communiste étaient manipulées dès l'enfance pour faire l'éloge du Parti. Ce qui faisait l'objet de la censure la plus stricte, c'était la mémoire du passé. La loi fondamentale de tout régime totalitaire est :" Qui maîtrise le passé maîtrise aussi l'avenir. Qui maîtrise le présent maîtrise aussi le passé." La memoire manipulée a marqué de son empreinte notre présent. Ce qui sera tragique, c'est si elle marque de son empreinte l'avenir également. "
Ainsi conclue Teodora Dinova, elle pour qui la tâche de l'écrivain est " de mettre le doigt dans la plaie".

C'est donc le récit de vies dévastées dont elle entreprend l'écriture, afin de rendre hommage à sa grand-mère.
Et c'est elle, Raina qui ouvre le récit. Un récit qui commence dans l'insouciance des années heureuses, dans une jolie maison de campagne à Boliarovo. Des étés joyeux, des réceptions dans le jardin, le mari Nikola écrivain de talent et éditeur.
Et puis, l'arrestation. Parce que les intellectuels, les artistes, les entrepreneurs sont une menace pour le régime communiste.
Et pour étouffer ces esprits trop affûtés, on recrute des assassins dans les prisons, de pauvres garçons à qui on faisait l'aumône et qui ont la rage au coeur.
Le cri de Raina, qu'elle étouffe dans la nuit pour ne pas éveiller ses enfants, est celui d'une femme amoureuse qui souffre de n'avoir pu sauver son mari.
La lettre qu'Ekaterina écrira pour ses enfants avant de mourir à son tour, est tout aussi bouleversante alors même qu'elle tente de leur expliquer la personnalité de leur père et les raisons de son assassinat.
Puis vient le récit de Viktoria, cette musicienne cultivée qui rêve de Paris et qui finira alcoolique et usée par le travail à la briqueterie, parce que son mari comme celui de Ekaterina et de Raina, sera fusillé en 1945 avec 147 hommes.
Lej dernier récit, le plus touchant peut être, est celui d'Alexandra, la petite fille de Raina. Elle n'a pas vécu ces années de purge, mais elle en porte le poids. Rejetée par sa mère, enfermée dans les silences de sa grand-mère, elle ne comprend pas ce monde que personne ne lui a expliqué, ce passé qui pèse comme un fardeau mystérieux. Dévouée à sa grand-mère qui souffre de démence sénile, elle parvient à reconstituer le passé et à se construire au fur et à mesure que la mémoire de la grand-mère s'éteint.

Ce roman choral nous permet de découvrir un pan de l'histoire de la Bulgarie par les voix de femmes dévastées par un régime politique impitoyable.
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La Bulgarie, un matin froid de février, nous sommes en 1945. Devant une fosse commune d'un cimetière de Sofia. Des femmes sont là pour pleurer leur mari, leur fils ou leur père. Victimes de la répression suite au coup d'état du Front de la patrie, avec le soutien de l'URSS.

Trois femmes livrent le récit de leurs morts, symboles des pans de la société touchée par la répression : l'intelligentsia culturelle, économique et religieuse.
C'est d'abord Raïna qui rend hommage à son mari Nikola, dans un monologue touchant. Puis Ekaterina qui rédige une lettre à ses enfants pour leur raconter leur père, prêtre. Enfin, c'est l'histoire de Viktoria et de son mari. Un récit plus âpre, apportant une noirceur qui va crescendo dans la suite du roman, montrant déjà le poids des secrets et leur triste répercussion. 

Trois récits qui offrent chacun un style différent : le monologue, la lettre et le récit. Avant un dernier chapitre, centré sur l'avenir. 

Des récits qui offrent d'abord des visions parfaites des disparus pour mieux dénoncer la violence des morts et leurs répercussions dans une société muselée où le silence est de mise. Car la mort de ces hommes n'est pas tant le sujet principal de ce livre que le courage des survivants, leur douleur et leur vie qui continue,  brisée.
Seule la douleur est là, palpable. Comme un poison qui s'infiltre insidieusement et se diffuse, tout au long des années.  La répression frappant également les descendants des fusillés. de façon indirecte, sans balle, ni emprisonnement mais en les condamnant à une vie de silence, de non-dits et d'ostracisme sans parler des conditions matérielles précaires.

Ce roman est très réussi, par son sujet, si habilement traité mais aussi par son style. Chaque chapitre a sa voix, sa façon de raconter les événements, on passe d'une narration à l'autre sans que cela n'entrave la fluidité ou l'émotion du récit. 

Les révélations et les liens entre les différentes parties se font au fur et à mesure, de façon discrète et sans artifice.

Un roman fort et très réussi qui confirme le talent de Théodora Dimova et une nouvelle incursion réussie pour moi en littérature bulgare.
Lien : https://allylit.wordpress.co..
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La traduction du roman de Theodora Dimova "Les dévastés" a été assurée par la grande spécialiste de la culture et de la langue bulgare Marie Vrinat-Nikolov.

C'est texte au style haletant, en prise directe avec les émotions, qui relate par la voix de celles qui l'ont vécu et qui y ont perdu leur compagnon et le père de leurs enfants, les évènements qui ont secoué la Bulgarie à la fin de la deuxième guerre mondiale : en septembre 1944 en effet, la coalition politique du "Front de la patrie" renversa le gouvernement, jusque là sous influence allemande ; en une seule journée les établissements publics furent transformés en centre de détention pour intellectuels, anciens dignitaires, responsables locaux et en général, toute personne jugée gênante ; en un instant le drapeau rouge flottait aux fenêtres, dans les rues et aux mains des passants.

A cette occasion des prisonniers de droit commun furent libérés et aux postes de commandement s'installèrent des repris de justice, des humiliés de la veille, des aventuriers saisissant leur heure de gloire et tous ceux qui eurent l'habileté de retourner leur veste à temps.

Et advint, comme d'habitude en pareil cas, le cortège sinistre des règlements de compte, des dénonciations, de la torture, des viols et de la barbarie : résultat de la peur, du sadisme et de l'esprit de vengeance.

Quelques soient les régimes, la peur est toujours la peur et engendre toujours les mêmes fléaux.

Je ne vais pas m'étendre plus avant, l'amie babeliote HordeDuContrevent a mis en ligne un commentaire magnifique et exhaustif.

La lecture de ce roman, si près du réel, et en même temps puissamment expressif dans l'évocation du noeud inextricable dans lequel les circonstances enferment les individus, m'a été extrêmement pénible : une fois de plus l'humanité n'en sort pas grandie, et j'ai passé l'âge d'espérer une quelconque évolution dans un sens favorable : la montée actuelle de la haine et de l'antisémitisme rappelle à quel point nous sommes mus par les passions tristes, et que rien jamais ne sert de leçon.

Ce roman est un témoignage de qualité, bien que l'auteure n'ait pas vécu directement les évènements relatés ; il permet de mesurer ce que pèse l'individu pris dans les dents crantés de l'histoire, et par quels mécanismes il est emporté comme un fétu de paille.

Notre espèce si peu perfectible fait douter de l'utilité de pareils témoignages. Et pourtant à peine a-t-on douté que la conviction s'impose qu'ils sont indispensables, comme si la mince parcelle d'humanité qui nous reste encore ne résidait plus que dans la capacité de les produire.





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Trois femmes, trois destins dans la Bulgarie pendant la Seconde Guerre mondiale et plus précisément au moment du coup d'Etat de 1944, qui installe le parti communiste au pouvoir, avec le soutien de la Russie et chasse le gouvernement pro-nazie. S'en suivent alors la persécution des intellectuels, des religieux et des opposants au régime.

Ce sont les femme de trois de ces hommes, torturés, exécutés et jetés en fosse commune, que l'on découvre à travers cette lecture.

Nous entendons le long monologue que Raïna adresse à son époux Nikola, intellectuel et écrivain, le soir de son exécution. C'est une longue plainte, faite de peur et d'amertume.
Raïna a peur pour ses enfants, peur de ne pas pouvoir faire face, et on ressent également toute la colère qu'elle éprouve envers elle-même car elle savait qu'il fallait s'enfuir, quitter leur patrie pour sauver leur vie. Mais elle s'en est remise à son époux, homme intègre et honorable qui pensait ne rien craindre car n'avait rien à se reprocher...

Puis c'est Ekaterina que l'on lit dans une lettre adressée à ses fils. Elle l'écrit en prévision de son décès prochain. Déportée avec ses trois fils suite à l'exécution de son mari prêtre, elle éprouve une grande tristesse à l'idée que ses jeunes enfants n'aient que peu connu leur père. Sentant la mort approcher, elle décide de leur laisser un écrit afin que le souvenir de leur père, de leur parent soit toujours présent.

Ensuite nous découvrons Viktoria et sa fille Magdalena dans un récit retraçant leur vie avant et après l'arrestation de Boris. La déportation, le travail dans une briqueterie, l'alcoolisme, la folie...

Enfin, La dernière partie nous parle d' Alexandra, 20 ans après les faits. Il s'agit de la petite fille de Raïna et l'on découvre alors comment ce drame vécu plusieurs années auparavant a meurtri la famille pour des générations, la honte, le silence et le deuil les habitant pour toujours.

Cette vie de tristesse et de souffrance se mêle à leur vie passée, douce et heureuse, faite de plaisirs et d'insouciance dans cette jolie ville de Boliarovo. le contraste n'en est que plus saisissant. On ressent le traumatisme enduré par ces femmes en particulier et le peuple bulgare en général. On comprend cette tristesse sans fond qui les suivra toute leur vie, gangrénant les générations futures.
L'écriture est dense et les dialogues sont insérés dans la narration sans signe particulier de ponctuation, créant un sentiment d'oppression, d'asphyxie au fur et à mesure de la lecture.
C'est une lecture poignante et révoltante, dans laquelle j'ai beaucoup appris sur une période trouble de l'histoire, dans un pays dont on parle peu, la Bulgarie.
Le récit de Theodora Dimova met en lumière le silence qui a existé autour de ces drames individuels et l'oppression de tout un peuple par des puissants aux idées totalitaires. Une lecture que l'on ne peut oublier et que je relirai sûrement...
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Je me suis trompée longtemps en recopiant le titre Les Dévastés que j'orthographiais "Les Dévastées" puisque ce sont les voix de femmes, Raïna, Ekaterina, Viktoria et Magdalena, Alexandra, vingt ans plus tard qui donnent le titre à chacun des chapitres. Dévastées à la suite de la prise de pouvoir des communistes sur la Bulgarie. 

Le livre s'ouvre sur la nuit que Raïna passe à la veille de l'exécution de Nikola, son mari, un écrivain, un intellectuel en février 1945. Par un long monologue, elle s'adresse à Nikola, comme si lui parler le maintenait encore en vie. 

Ekaterina est la femme du Père Mina, emprisonné avec Nikola et fusillé avec lui. Elle écrit une longue lettre à ses enfants pour maintenir le souvenir de leur père. On ne s'est pas contenté de prendre la vie à leur père, on a aussi pris leur maison, et les a déporté dans une misère noire. 

Viktoria et sa fille adoptive Magdalena sont victimes de la vindicte de voyous au service du nouveau pouvoir. Ils jalousent la richesse de Boris et l'envoient en prison. Déportée,  la jeune femme délicate, pianiste, artiste, travaillera dans un briqueterie après avoir tout perdu et sombrera dans la déchéance. 

L'histoire d'Alexandra commence par un deuil : son père, Mikhail un peintre estimé vient de mourir. Mikhail était le mari de la fille de Raïna et la petite fille reporte toute son affection sur sa grand-mère qui lui livrera les secrets de famille. Et la boucle est bouclée. 

Hommes exécutés, femmes en deuil, déportées...une réalité bien triste. Et pourtant je suis restée scotchée à écouter leur voix, à imaginer leurs histoires. 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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