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Citations sur Frère d’âme (260)

Nous avions vingt ans et nous voulions rire.
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La nuit, tous les sangs sont noirs.
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Les soldats chocolats ont commencé à chuchoter que j'étais un soldat sorcier, un dëmm, un dévoreur d'âme, et les soldats toubabs ont commencé à les croire. Par la vérité de Dieu, toute chose porte en elle son contraire. (p. 84)
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Traduire, ce n’est jamais simple. Traduire, c’est trahir sur les bords, c’est maquignonner, c’est marchander une phrase pour une autre. Traduire est une des seules activités humaines où l’on est obligé de mentir sur les détails pour rapporter le vrai en gros. Traduire, c’est prendre le risque de comprendre mieux que les autres que la vérité de la parole n’est pas une, mais double, voire triple, quadruple ou quintuple. Traduire c’est s’eloigner de la vérité de Dieu, qui comme chacun sait ou croit le savoir est une.
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C'est ça la guerre: c'est quand Dieu est en retard sur la musique des hommes, quand il n'arrive pas à démêler les fils de trop de destins à la fois.
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C'est ça la guerre : c'est quand Dieu est en retard sur la musique des hommes, quand Il n'arrive pas à démêler les fils de trop de destins à la fois.
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Quand je sors du ventre de la terre, je suis inhumain par choix, je deviens humain un tout petit peu. Non pas parce que le capitaine me l’a commandé, mais parce que je l’ai pensé et voulu. Quand je jaillis hurlant de la matrice de la terre, je n’ai pas l’intention de tuer beaucoup d’ennemis d’en face, mais d’en tuer un seul, à ma manière, tranquillement, posément, lentement. Quand je sors de terre, mon fusil dans la main gauche et mon coupe-coupe dans la main droite, je ne m’occupe pas beaucoup de mes camarades. Je ne les connais plus. Ils tombent autour de moi, face contre terre, un à un, et moi je cours, je tire et je me jette à plat ventre. Je cours, je tire et je rampe sous les barbelés. Peut-être qu’à force de tirer j’ai tué un ennemi par hasard, sans vraiment le vouloir. Peut-être. Mais ce que je veux, moi, c’est le corps-à-corps.
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La rumeur a couru. Elle a couru tout en se déshabillant. Petit à petit, elle est devenue impudique. Bien vêtue au départ, bien décorée au départ, bien costumée, bien médaillée, la rumeur effrontée a fini par courir les fesses à l'air. Je ne l'ai pas remarquée tout de suite, je ne la distinguais pas bien, je ne savais pas ce qu'elle complotait. Tout le monde la voyait courir devant soi, mais personne ne me la décrivait vraiment. Mais j'ai enfin surpris des paroles chuchotées et j'ai su que le bizarre était devenu le fou, puis que le fou était devenu le sorcier. Soldat sorcier.
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Pour s’y retrouver dans la vie, pour ne pas se perdre en chemin, il faut écouter la voix du devoir. Penser trop par soi-même, c’est trahir, Celui qui comprend ce secret à des chances de vivre en paix.
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Il était vieux comme un paysage immuable, elle était jeune comme un ciel changeant. Il était immobile comme un baobab, elle était fille du vent. Parfois les contraires se fascinent tant ils sont éloignés l'un de l'autre.
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