Frère d’âme

Le style un peu répétitif m'a lassée. Je comprends ce qu'a voulu faire l'auteur : emporter l'adhésion par la montée de vagues successives d'émotions face à l'horreur, à la mort et à l'injustice. Exprimer le moment où le ressort se casse.
Quelque chose n'a pas marché pour moi.

Grosse déception !
J'étais très emballé par le thème du livre :
Un homme vivant dans un village coupé du monde, qui se retrouve pris dans l'horreur d'une guerre meurtrière et dénuée de sens, jusqu'à voir sa raison vaciller.
Finalement l'histoire en elle-même est à peu de chose près inexistante, mais après tout, ce n'est pas ce que je recherchais dans ce livre.
Je n'ai pas été séduit par la dimension psychologique qui est selon moi peu profonde. de plus, j'avoue avoir très mal digéré le style littéraire qui se veut poignant et intime, mais qui à mon sens, se perd en répétitions qui en plus d'être agaçantes donnent une impression de lenteur.
Pour résumer j'ai eu l'impression de lire un livre racontant avec une lenteur agaçante l'histoire inexistante d'un personnage cerné en 20 pages.

Cependant, face à l'abondance des critiques positives, je n'exclu pas l'idée que quelque chose dans ce roman ait pu m'échapper ...

Je n'ai absolument pas pu entrer dans cette histoire au thème si lourd. Le style de l'auteur ne m'a pas du tout plu: les répétitions innombrables (c'est sûrement fait exprès, j'en suis consciente) m'ont lassée, voire agacée. L'aspect documentaire m'a permis de tenir jusqu'au bout, mais je n'y ai pris aucun plaisir. Je suis étonnée que des lycéens l'aient plébiscité: dans notre petite ville, aucun des 300 élèves de Seconde auxquels nous l'avons présenté ne l'a apprécié. Bizarre, bizarre...

Je sors plus que déçue de ce livre "frère d'âme" de David Diop, prix Goncourt des lycéens 2018, qui sont plutôt des choix que j'apprécie beaucoup d'habitude.
Dans ce livre on trouve Alfa Ndiaye le narrateur et Mademba Diop, deux amis, "plus que frère", sénégalais, pendant la 1ère guerre mondiale dans les tranchées. Mademba Diop et alors la folie s'empare du premier.....
Je suis passée complètement à côté de l'histoire, je me suis forcée à aller au bout. le style d'écriture ne m'a pas du tout emballé, beaucoup de répétitions "par la vérité de Dieu" notamment m'ont vraiment dérangées.
Seule la partie où il raconte sa vie au Sénégal m'a intéressée un peu......
Une de mes plus grosses déceptions lecture pour 2018.....

Je n'ai pas du tout accroché. Manque de crédibilité de l'histoire et surtout le style d'écriture. Il y a beaucoup de répétitions de phrases reformulées, de répétitions de groupes nominaux, de l'expression "Par la vérité de Dieu" des dizaines et des dizaines de fois. L'idée est certainement de donner une certaine naïveté au narrateur mais cela m'a rendu la lecture extrêmement pénible.

ALORS.
Oui, l'histoire est intéressante et prenante, même s'il ne se passe pas non plus grand chose quand on regarde de plus près.

Mais le style d'écriture est imbuvable. L'auteur semble avoir trouvé une petite dizaine de métaphores et figures de styles qu'il aime, et les répètes toutes en boucle en changeant un peu le sens de temps en temps pour nous surprendre. J'ai lu 130 fois "Par la vérité de Dieu".... EN 143 PAGES. Si je revois cette phrase encore une fois, je crois que j'explose.
Un peu c'est bien, mais trop c'est trop.

Découvert en version audio.
Je ne partage pas l'engouement général.
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