Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top models

J'ai adoré lire l'histoire de Waris Dirie. Quel personnage ! Elle est très intéressante. Son histoire ne nous laisse pas indifférente , livre facile à lire , bien écrit, passionnant … Il y a encore beaucoup trop d'enfants victimes ….
Je recommande vivement ce livre.

J'ai mis 5 étoiles lors de ma seconde lecture.
L'ayant lu il y a 3 ans, je n'avais pas de souvenirs vivaces.
Je trouve ce témoignage très vif, émouvant. J'ai même pleuré lors de certaines scènes.
Les femmes du monde entier ne devraient jamais avoir à plier sous le joug masculin et ni souffrir pour plaire aux hommes. Jamais!
C'est ce texte qui m'a fait comprendre cela (tellement fort).
A lire absolument !

Critique rédigée à chaud une heure à peine après avoir fermé le livre.
Cette histoire, ou plutôt, cette autobiographie, je l'ai lue en deux jours. J'aurais bien pu la terminer en une journée, mais certains passages demandent à prendre des pauses afin de souffler un peu.
J'estime que ce livre devrait être une obligation de lecture dans les lycées, particulièrement auprès d'un public masculin.
C'est bien la première fois que cela m'arrive pendant la lecture d'un livre de pousser des cris, de me recroqueviller ou encore d'avoir envie de vomir. La façon que Waris Dirie a d'écrire et de raconter son parcours vous attrape aux tripes pour ne plus vous lâcher jusqu'à la dernière page qui, personnellement, m'a tiré un sourire après quelques dernières pages laborieuses de détails (dans le sens où on en prend de nouveau plein la tête, pas dans le sens ou ce serait mal écrit.)
En parlant de l'écriture, je tiens à préciser que je l'ai lu en Anglais. J'ai vu passer quelques critiques sur le livre pour son niveau d'écriture qui me font penser que la traduction n'est peut-être pas si réussie que cela.

Il est très difficile de résumer un livre pareil (et puis la quatrième de couverture le fera mieux que moi). Ce que je peux exprimer ce sont mes ressentis à la lecture des chapitres difficiles (si vous n'aviez pas encore saisi, ce livre parle en partie de la circoncision) où l'auteure ne nous épargne aucun détail, et c'est un mal nécessaire. Comment, en effet, de telles choses peuvent encore arriver à notre époque ? C'est la question que l'on se pose tout au long de cette lecture.
J'ai mis longtemps avant de lire ce livre que j'avais posé depuis plusieurs mois en vue, inquiète de ce que je pourrais y trouver, puis, j'ai décidé de le commencer, juste pour voir. Deux jours plus tard, je peux vous assurer que ma vision des choses a changée. Je connaissais la circoncision, je l'avais même étudiée en classe grace à mon incroyable professeure d'Anglais, et pourtant, j'étais loin d'en connaître les tenants et les aboutissants.
Cette critique est désorganisée comme mes pensées après avoir terminé cette histoire qui, malgré tout, est pleine de positif et d'espoir.

Fleur du désert est le témoignage poignant de Waris Dirie. Mannequin célèbre et plusieurs années ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, elle retrace avec courage son parcours et son combat. Née en Somalie dans la ville de Gallacio, Waris est la petite rebelle de la fratrie. Famille de nomades, Waris vit dans des conditions particulières. Un père volcanique, une mère courageuse mais dépendante des traditions, Waries Dirie et sa fratrie connaissent une vie rude. Pendant ma lecture, j'ai parfois ri, j'ai pleuré, j'ai été en colère... Entre l'atrocité de l'excision à cinq ans et sa fuite dans le désert à 13 ans, Waris Dirie nous dévoile sans tabous, mais avec pudeur ses souvenirs. Mutilée et humiliée, elle a cependant une détermination et un courage exemplaire. De la Somalie à Londres, où elle aura été exploitée par sa tante, elle finit par être mise en lumière sur les podiums du monde entier. Fleur du désert est un texte puissant pour la lutte contre l'excision. Un témoignage à découvrir !

je ne connaissais pas cette femme au destin incroyable qui a aussi été adapté au cinéma et j'ai adoré la découvrir.
Elle a eu plusieurs vies, d'abord nomade dans le désert puis domestique à Londres et enfin top modèle adulé par le monde de la mode.
Une femme courageuse et qui restera lumineuse malgré les difficultés et les atrocités qu'elle a vécu.
Je retiens surtout son combat contre les mutilations génitales féminines (anciennement nommé excision) dont elle a été victime à l'âge de 5 ans et dont les complications l'ont poursuivi toute sa vie. Elle parle de son parcours en tant qu'ambassadrice de l'ONU puis au travers de la fondation qu'elle a créé et j'ai trouvé les détails et les chiffres choquants et alarmants. Selon l'Unicef, 200 millions de femmes dans le monde auraient subis ces mutilations qui seraient encore pratiqués sur 3 millions de jeunes filles par an… bouleversant.
Au delà du témoignage, c'est l'histoire d'une vie faite de combats et de reconstruction pour aboutir à son rêve, c'est magnifiquement bien écrit et je vous le conseille.

Le récit d'un parcours incroyable mettant en lumière, une triste fois encore, que le plus grand danger des femmes à travers les siècles et les cultures, c'est l'homme.

Une petite fille naïve dont la volonte farouche de choisir sa voie et le courage de changer ce qui l'entoure, en affrontant ses peurs, vont lui permettre de vivre une vie hors du commun.

Les premiers chapitres de Fleur du désert m'ont beaucoup fait penser à un autre récit où une jeune nomade s'enfuit dans le désert (mauritanien cette fois) pour échapper au destin de toutes les femmes de la tribu, le tambour des larmes. le dénouement du roman autobiographique de Waris Dirie est cependant bien plus heureux, puisqu'à force de courage et de coups de chance, l'héroïne finit par quitter son pays natal et à s'envoler pour Londres, où elle sera repérée et entamera une carrière de mannequin.

Si j'ai beaucoup aimé le début du récit et la description des liens entre famille et communauté, dans ce qu'ils ont de meilleur et de pire, la suite du roman m'a un peu ennuyée par la naïveté confondante de la jeune fille et certains raccourcis dans l'enchaînement des évènements. Pas vraiment un coup de coeur pour ma part donc, mais sous les fioritures de la vie de mannequinat, un témoignage très important sur l'excision et l'emprise qu'exerce cette "tradition" sur l'esprit des Somaliens. On s'étonne de voir une famille d'ambassadeurs protéger leurs filles tout en considérant leur nièce éloignée comme leur esclave, ou un Somalien travaillant dans un hôpital conseiller à une compatriote de ne pas se faire opérer malgré les complications dues à l'excision.

Fleur du désert a donc le mérite de lever le voile sur l'excision, et d'en aborder les problèmes liés aux règles ou au fait d'uriner sans fard. Et de rappeler dans ses derniers chapitres que ces outrages n'ont pas uniquement lieu en Afrique, mais se sont bien souvent exportés dans des pays dits développés.

Une autobiographie, un témoignage bouleversant qui traite du thème de l'excision dans les pays d'Afrique et notament en Somalie, pays d'origine de Waris Dirie.
Ce livre m'a beaucoup marquée. Avec beaucoup de pudeur, mais sans faux-semblants et sans fards, l'auteure témoigne de la réalité (contemporaine malheureusement) des mutilations barbares pratiquées sur les fillettes (mais aussi sur les garçons) dans ces contrées pas si lointaines finalement.
Elle donne les détails du rituel, mais également les explications sur ces coûtumes ancestrales, non pas pour accréditer, mais pour permettre de comprendre l'origine du barbarisme.

Jolie biographie , je l'ai aimé car on en apprend beaucoup sur l'enfance en Somalie , l'exicition ect...La vie d'une enfant en Afrique , vivre en comunauté . Aussi comment une enfant du pays doit s'adapter à la ville . On en apprend aussi le monde du mannequinat

On part du désert Somalie, dans la vie nomade, simple et dure, du nomadisme pastoral, proche, très proche de la nature. Waris, petite fille qui grandit dans ce monde archi traditionnel, se fait exciser à l'âge 5 ans. Avec les moyens du bord. C'est une véritable mutilation. Elle s'enfuit à l'âge de 13 ans pour échapper à un mariage forcé. Avec une chance et un instinct de vie inouïs, elle finit par devenir mannequin aux côté des plus grandes. Mais son passé la rattrape, elle le porte sur son corps, avec la honte dans ce monde loin de traditions Somaliennes. Waris finit par s'exposer plus que dans le nu d'une mannequin qu'elle a toujours refusé : elle décide de parler de son excision aux journalistes. Elle devient une véritable ambassadrice de la lutte contre l'excision auprès de l'ONU.