Citations sur Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top .. (21)
"Pendant 4000 ans, des cultures africaines ont permis que les femmes soient mutilées. Cette tradition répandue dans beaucoup de pays musulmans, bien des gens croient que le Coran l'exige. Et pourtant ce n'est pas le cas ; ni le Coran ni la Bible ne mentionnent qu'il faut mutiler les femmes pour plaire à Dieu. Cette coutume n'est encouragée et exigée que par les hommes - des hommes ignorants et égoïstes - qui veulent s'assurer l'exclusivité des faveurs de leurs épouses. Les mères acceptent que leurs filles soient mutilées de crainte qu'elles ne trouvent pas de maris. Une femme non excisée est considérée comme impure, obsédée par le sexe et impossible à marier. [...] Il n'y a pas de raison à la mutilation de millions de petites filles chaque année, sinon l'ignorance et la superstition. Par contre, la douleur, la souffrance et la mort qui en résultent sont des raisons plus que suffisantes pour que cette pratique disparaisse."
« C’est lorsqu’on est privé des choses qu’on les apprécie, et quand on a rien, on apprécie tout. » (p.276)
En Somalie, nous savions apprécier les choses simples de la vie. Nous fêtions la pluie parce que cela signifiait que nous aurions de l'eau. Qui, à New York, se soucie de l'eau ? On la laisse couler en faisant autre chose dans la cuisine ; il y en a tant qu'on en veut, il suffit de tourner un robinet. C'est lorsqu'on est privé des choses qu'on les apprécie, et quand on n'a rien, on apprécie tout. (p.276)
« D’un côté du monde, les gens luttent pour se nourrir, de l’autre, ils pays pour maigrir. » (p.276)
« L’excision [...] se pratique essentiellement dans vingt-huit pays d’Afrique. L’ONU estime que cette mutilation touche cent trente millions de petites filles et de femmes. Chaque année, deux millions au moins de petites filles risquent d’en être victime, soit près de six mille par jour ! Ces mutilations sont pratiquées de manière primitive par des sages-femmes ou des femmes du village sans anesthésie. Pour procéder à l’ablation des organes génitaux d’une petite fille, elles utilisent les instruments qui leur tombent sous la main : lames de rasoir, couteaux, ciseaux, morceaux de verre, pierres coupantes, et dans certaines régions, leurs dents. » (p.271)
J'ai mis de côté toutes les stupides petites choses dont j'avais à me plaindre et qui me préoccupaient auparavant. J'ai réalisé qu'elles n'avaient absolument aucune importance. La vie et le don de la vie sont les seules choses qui comptent vraiment, et c'est le fait de donner naissance à mon fils qui m'a rappelé cette évidence.
C’est lorsqu’on est privé des choses qu’on les apprécie, et quand on a rien, on apprécie tout.
« Un homme habitant a New-York a mis la stéréo à fond pour que ses voisins n’entendent pas les hurlements de sa fille pendant qu’il lui coupait les parties génitales avec un couteau à steak. » (p.272)
Il a fini par se retourner et s'éloigner estimant sans doute qu'il y avait si peu de chair sur mes os que je ne valais pas la peine d'être mangée.
« Une femme non excisée est considérée comme impure, obsédée par le sexe et impossible à marier. » (p.273)