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La persévérance paye, n'est-ce pas ?
C'est la leçon qui se lit en creux dans ce petit texte plein d'humour qui raconte les déconvenues et le désarroi d'un auteur qui se voit refuser ses manuscrits.
Mary Dollinger a-t-elle eu maille à partir avec une éditrice célèbre ?
Je n'en sais rien, mais elle écrit un texte subtil et léger, qui fait plaisir à lire.
Elle met en scène un écrivain d'aujourd'hui en quête d'éditeur, et raconte par le menu les émotions liées à cette confrontation difficile.
Mais là où elle fait très fort, c'est quand elle s'amuse à imaginer quelques grands auteurs du XIXe siècle dans la même situation chez son époux d'éditeur. J'ai beaucoup aimé ce petit exercice savoureux.
Mon passage préféré est celui qui décrit Hugo, très sanguin et s'entendant dire qu'il faut qu'il s'en tienne à la poésie.
Je n'en dirais rien de plus, qu'est-ce qui n'a pas été déjà écrit sur ce petit livre ?
des liens sur le blog
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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Dans ce court –mais jubilatoire- roman, Mary Dollinger met en scène la condition d'écrivain classique dans le monde féroce de l'édition d'aujourd'hui. En bref : Stendhal, Musset, Zola, Hugo et autre Maupassant auraient-ils été publiés de nos jours journal désespéré (...)à l'heure où la quête sacrée de la plupart des auteurs est celle d'être positionné sur toutes les têtes de gondole, coûte que coûte, en tant que best-sellers ?

Les écrivains classiques, publiables aujourd'hui ?

Pour répondre à la question, l'écrivain, qui malgré le titre, n'a rien d'une ratée, narre des petites scènes qui n'ont rien à envier au théâtre de l'absurde (lieux confinés, comiques de situation, anachronismes, répliques inspirées…).
Anne Carrière conseille ainsi au pauvre Stendhal de raccourcir son manuscrit puisque « seuls quelques lecteurs avertis dépassent les trois cents pages, et avec six cents vous allez plonger les autres dans le désespoir le plus profond […] »…


Jacques André, par ailleurs éditeur de cette farce, demande à Flaubert de changer le titre de Madame Bovary, jugé démodé (« un titre pareil n'est plus possible »). Il y a aussi Zola qui se fait sermonner pour ses passages trop répétitifs, ou Victor Hugo, à qui on demande d'abandonner le roman pour retourner vers la poésie. Et ce Balzac qui voit son manuscrit renvoyé à l'expéditeur.

La suite sur LirePlus.net
Lien : http://lireplus.mabulle.com/..
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Voilà un petit livre tout plein de charme. Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il est préférable de connaître un minimum les grands auteurs du XIXième.


Un chapitre sur deux est consacré au premier contact d'une romancière (Mary ?) avec un éditeur. Elle nous raconte sa joie de départ… et sa déconvenue, peu de temps après ! Les autres chapitres sont des petites saynètes amusantes dans lesquelles elle imagine des entrevues entre des éditeurs contemporains et des auteurs classiques. On y retrouve entre autres Flaubert et Sand. Ces auteurs se voient refuser un manuscrit pour des raisons bassement commerciales. Les manuscrits en question sont "Madame Bovary"; "La mare au diable"…

On ne sent pas d'aigreur chez Mary Dollinger, juste une légère ironie… bien envoyée.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Mary, à la fois narratrice et auteur du présent livre, raconte sa quête d'un éditeur qui acceptera enfin de publier son roman. Les chapitres alternent le récit de Mary, et des récits imaginaires mettant en scène les grands auteurs du XIXème : Stendhal, Musset, Flaubert, Balzac, Zola,Hugo, Proust et… George Sand.

Dans un style ironique et drôle, nos grands auteurs se retrouvent tout timides, ou énervés dans le bureau de leur éditeur. Mais, originalité de la chose, les éditeurs sont contemporains, et passent en revue les “deux ou trois petites choses” qui coincent et qui risquent de ne pas plaire aux lecteurs du XXIème.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Et si les grands écrivains du XIXe siècle devaient affronter les normes et les critères des éditeurs du XIXe siècle, que se passerait-il? Tel est l'objet de ce court et savoureux roman mis en scène par Mary Dollinger, « cette Anglaise qui s'obstine à écrire en français » dont j'avais tant aimé Au secours Mrs Dolloway, mais dont les livres sont introuvables au Québec parce que son éditeur n'est pas distribué chez nous.

Journal désespéré d'un écrivain raté a donc traversé l'océan grâce aux bons soins de Chantal et c'est en souriant que j'ai dévoré les péripéties de la narratrice comme celles de Victor Hugo, Gustave Flaubert et autres grands de la littérature qui, aujourd'hui, devraient appliquer à la lettre ce que Boileau a écrit : « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ».

Un livre délicieux, vous dis-je.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Dans ce délicieux petit livre, Mary Dollinger nous fait part de ses aventures d'auteur cherchant à être éditée et nous peint celles de célèbres écrivains poursuivant la même quête. Flaubert, Zola, Hugo et Stendhal seront priés de revoir leur copie, Balzac sera refusé, ainsi que Georges Sand, qui dans sa demeure du Berry en a un peu assez de Chopin :

"Frédéric l'ennuie et surtout elle ne supporte plus son Pleyel qui le suit partout. Pire encore, elle en a par dessus la tête de ses polonaises, qu'il s'obstine à jouer avant le petit déjeuner. En plus il tousse. ce n'est pas totalement de sa faute certes, mais qu'il retourne à Majorque se faire soigner, et surtout qu'il la débarrasse du piano.(... ) Qu'il parte au soleil mourir au chaud parce que dans le Berry il pleut des cordes."
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Voilà un petit ouvrage fort plaisant à lire ! (Maupassant me reprendrait probablement sur le terme "petit", mais bon...)
C'est drôle, incisif et sûrement plein de vérité ! J'ai pris un réel plaisir à écouter les mésaventures de tous ces pauvres auteurs à la recherche d'un éditeur.
La conclusion me plaît beaucoup, et les différents auteurs cités ne pourraient qu'être d'accord avec cela : pour obtenir l'objet de ses désirs, les meilleurs atouts sont la persévérance, la passion et la foi en soi !
Henri Beyle m'à émue, sa grande sensibilité me l'a rendu fort sympathique. Je pense que c'est cette toute première histoire qui m'a le plus touchée ! Et pourtant je dois avouer que je n'ai jamais rien lu de cet homme là, ni rouge ni noir ni même Parme... :)
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Tandis que Mary, jeune écrivaine, a son éditeur au bout du fil pour parler de l'éventuelle publication de son premier livre, elle nous narre les entrevues que les Grands écrivains ont eu, en leur temps, avec leurs propres éditeurs...
Lien : http://www.karine-carville.c..
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