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Le Cormier (01/01/1974)
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                    GÜELL



   Frange des pins contre le promontoire. Baie orange à
l’aisselle guindée de crin végétal. Et la pente en verts
amande ou grisets qu’investit un chemin de décembre.
Il fallait vivre jusqu’ici, trouer l’air entre écaille et résine.
Maintenant, que l’écart se réduise ! La ville, en bas, coule
et rejaillit au créneau de l’œil. L’être comme tendu de la
colline à l’eau. Tout un spectacle voisine, et la rumeur
plafonne vers mon silence respirable. Tendre terrasse, ô
transparence qui répond aux épaules de mer ! Patience
égale et fraîcheur du solstice : voici le signe plane où perce
le soir et nous gagne un noir éclat de justice. Je rejoindrai
mon geste de verre mais péremptoire.
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À fleur d’un rectangle d’argile exactement posée, le socle se
morcelle : un calcaire incertain périt du moindre souffle et prend à l’âge
sa forme indicible.
Conflits d’arêtes et de chemins creux, vous tourmentez mon oeil.
Entre glaise et soleil je passe, et ce dessin – votre domaine – me guette,
me dompte. Lire à la fin l’entière fable de l’homme aux contours ambigus
de la pierre ! Suivre entre deux brisures la graine irrépressible et lisse.
Rectangle d’argile et ciel arable où ma rétine capte de brûlants
champs clos, d’allusives forêts pour nos chances futures.
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HABITER LA MATIÈRE


Je cède aux matins parallèles, et l’amertume est familière. Soustraire
un peu de moi, ne vivre qu’en instance. Les raisons se bousculent et
chaque jour laisse plus seul.
Métal des nuits criblées. Belle aventure, d’engrener des lunes
mécaniques ! Vous aurez tout altéré pour d’impossibles puissances.
Enseignez-vous l’ombre ni le silence ? Qu’espérez-vous connaître ou
mesurer ?
Ce poème est rompu : la joie demeure en marge des épures.
Je reste forcément auprès des vraisemblances. Je suis mon sang aux
chutes des terrasses vers un songe de mer. J’ai hâte d’éprouver les
saisons, le ressac du soleil sur la chaux successive.
Au temps je fais ma brèche, et m’affranchit la pierre. Je désapprends
la peur. J’habite la matière.
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RECENSEMENT
pour Cécile et André Miguel



   À peine dirai-je

   À peine dirai-je « mon temps » ou « mon domaine »,
puisqu’un matin suffit à brouiller nos langues analogues.
Vraiment, je glane l’herbe du sort, recenseur aux mains
inquiètes et le cœur enclin à de rares églogues. Comment
tourner ce temps qui me divise jusqu’en mon corps ?
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RECENSEMENT
pour Cécile et André Miguel



   Que la voix tienne à hauteur

   Que la voix tienne à hauteur sévère. Il faut une terrible
force dans l’ordre sans déclin. L’instant m’enjoint. Quel
autre goût flatte la gorge alors que le sang s’exacerbe ?
Rien ne fera que je n’espère. Mais l’exigence reste entière
quand nos armes se perdent.
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