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Un roman initiatique plein de fragilité et de poésie qui mène à la quête de soi pour Adam, adolescent et personnage principal de ce récit. On y découvre sa vie, tragique et gorgée de violences, et sa volonté farouche de sortir de cet environnement nocif. Adam veut s'échapper avec sa petite soeur, réussir à les sauver avec mérite.

« Fuir l'Eden » nous livre également les prémices d'un coup de foudre entre Adam et Eva. Mais plus qu'une histoire d'amour, c'est avant tout un récit sur l'amour entre un frère et une soeur, l'histoire d'un combat commun pour se sortir des carcans sociaux qu'importe le prix à payer..

A mon goût, ce roman aurait mérité entre 50 et 100 pages supplémentaires afin d'aller plus loin dans le détail des différents personnages mais ce n'est que pour satisfaire mes envies personnelles. Ça n'en est pas moins un très bon roman, fort et impactant que je vous recommande !
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C'est la première fois que je met autant de temps à lire un livre si court. J'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture et l'usage de la temporalité de l'auteur.
J'ai quand même aimé le livre pour ce qu'il raconte, pour sa justesse et pour les émotions ressenties.
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MAGNIFIQUE ! Mon GROS coup de coeur de l'année 2023 pour l'instant, car en plus d'être superbement écrit, ce n'est vraiment pas un livre vers lequel je me serais dirigée spontanément (je l'ai reçu dans une box littéraire).
Ça faisait longtemps que je n'avais pas versé ma petite larme.
On suit l‘histoire d‘Adam, un adolescent de 17 ans, qui grandit dans une tour dans un quartier pauvre de Londres.
Père violent, mère disparue, petite soeur à protéger. Un brave garçon, mais qui essaie de composer avec les cartes que lui a données la vie.
Il tombe amoureux et on suit ce présent en même temps qu'on apprend à le connaître avec les grands moments passés de sa vie.
L'écriture est belle, on ne tombe jamais dans le pathos, tout sonne vrai, et c'est incroyablement touchant.
J'ai vraiment adoré ce petit roman de moins de 250 pages, et qui déborde d'humanité.
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Fuir l'Eden - D'Olivier Dorchamps

Peut-on vouloir « fuir l'Eden », ce jardin magnifique, le Paradis ? Dès lors, pourquoi le fuir ?
Pour comprendre, il suffit de se promener dans cette banlieue Londonienne où Olivier Dorchamps nous entraine pour son deuxième roman.

Dans cette banlieue, un architecte a un jour proposé sa vision artistique et dessiné le plan d'un immeuble le «Tower Eden ». Si, dans les années 50-60 cet immeuble était novateur et rutilant, il est aujourd'hui une barre d'immeuble qui a mal vieilli sans maintenance aucune où sont logées, entassées de nombreuses familles en majorité étrangères et de surcroit, excessivement modestes. le quartier est sans âme, défiguré par ce bloc de béton gigantesque où la violence et la délinquance règnent, le tout orchestré par des trafiquants de drogue. Les jeunes du quartier se débattent comme ils peuvent, pour un grand nombre, un avenir sombre semble tout tracé.
C'est dans cette ambiance de cité surpeuplée que vit Adam avec sa soeur cadette Laureen et leur père. Adam raconte à sa soeur que leur mère est partie en Espagne pour refaire sa vie. Il dit vouloir l'y retrouver dès sa majorité. En attendant, la vie n'est pas facile et Adam entoure sa soeur d'affection la protégeant au mieux des accès de colère de leur père, « l'autre ».
Heureusement, Adam a deux amis Ben et Pav, qui l'aident à se soustraire de son quotidien sans gaité. L'un Somalien et l'autre Polonais, tous deux vivent également à l'Eden. Sa rencontre avec Claire, une vieille dame à qui il fait régulièrement la lecture va être déterminante. Ces échanges, vont l'enrichir intellectuellement. Sans porter de jugement, Claire va l'aider à faire des choix, à se poser les bonnes questions. Enfin, une rencontre fortuite faite à Clapham Station va changer le cours de sa vie. Adam va tomber amoureux et va tout faire pour retrouver Eva croisée sur le quai de cette gare. Eva et Adam….deux prénoms qui résonnent et donnent à penser que tout espoir est permis!
Ce roman social d'Olivier Dorchamps est bouleversant, il colle parfaitement à la réalité de certaines banlieues, au problème de l'intégration, aux choix qui s'offrent dans la vie, au hasard des rencontres et ce que l'on en fait. Détermination, courage et amour bercent ce livre magnifique que je recommande chaleureusement.
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❝Puissent nos bétons si rudes révéler que, sous eux, nos sensibilités sont fines.❞ Le Corbusier

❝On ne quitte jamais vraiment l'Eden, un seul regard suffit à nous y emprisonner de nouveau.❞

Après le très remarqué Ceux que je suis et sa moisson méritée de quelque quatorze prix littéraires, Fuir l'Eden est le 2e roman d'Olivier Dorchamps à paraître aux éditions Finitude.
L'Eden est une tour d'habitation, massive, radicale, construite dans le style brutaliste d'après-guerre quand il est devenu urgent de proposer de nombreux logements et donc de bâtir à une vitesse inversement proportionnelle au coût. le béton, brut, froid, peu cher sert alors à édifier des barres d'immeubles sans âme, bientôt synonymes d'échec, de violence et d'exclusion. L'Eden Tower du roman, avec sa barre d'appartements haute de 31 étages flanqués d'une colonne d'ascenseurs, est fortement inspirée de la Trellick Tower, oeuvre de l'architecte hongrois Ernö Goldfinger située dans le quartier de Notting Hill à Londres, inaugurée à l'été 1972 et classée en 1998.

❝Classé, ça ne veut pas dire que c'est beau, ni même entretenu, juste qu'on interdit aux habitants de faire quoi que ce soit qui pourrait contrarier la vision artistique de l'architecte qui n'en a sûrement rien à foutre depuis son cimetière.❞

C'est elle qui barre l'horizon et nous écrase en 1re de couverture.
Cet Eden-là n'a rien d'un jardin paradisiaque ; cet Eden-là est le monde de l'effondrement et de la laideur que l'on veut fuir.

Olivier Dorchamps confie le récit à un adolescent dont on n'apprendra le prénom qu'à la page 166 — Adam vit à l'Eden, un symbole. Avec ce « je » magnifiquement incarné, l'auteur nous immerge dans le récit que ce garçon attachant, ❝tiraillé à mi-chemin entre l'angoisse et l'espoir❞, fait de son quotidien. Avec la crise économique, incapables de rembourser l'emprunt, les Payne ont perdu leur maison et la famille s'est enfoncée dans une spirale infernale qui la conduite jusqu'au 13e étage de l'Eden et un trois-pièces décrépit qu'Adam partage avec sa soeur Lauren de trois ans sa cadette et leur père qu'il n'appelle jamais autrement que ❝l'autre❞, une manière comme une autre de tenir à distance cet Écossais alcoolique et violent. Adam est un enfant grandi trop vite après que leur mère est partie à son travail un matin et n'a pas reparu le soir. Un abandon dont Adam s'explique mal la soudaineté bien qu'il comprenne qu'elle se soit échappée des cris, des insultes, des violences de ❝l'autre❞ qui la laissaient sur le carreau. Parfois la survie, seule, ne suffit pas.

❝Les femmes, comme le temps, s'échappent parfois pour exister.❞

Mais les a-t-elle jamais aimés, lui et sa soeur, alors qu'elle leur a tourné le dos et n'a plus donné signe de vie depuis ce 13 mai il y a huit ans ? (Le nombre 13, encore)
Depuis lors, Adam veille sur Lauren, remplace la mère, crée des fictions, invente un récit familial aux antipodes de la sordide réalité.

❝Je mentais ma mère à ma soeur. Je ne la racontais pas, je la mentais. Au début je m'agrippais à mes propres souvenirs pour inventer une mère heureuse dans une vie qui n'a jamais été la sienne. Mais ceux-ci se sont vite taris. À neuf ans on ne pense pas à les engranger.❞

À l'ombre de l'Eden, ce pourrait être une nuit sans fin sans ces amitiés lumineuses qui viennent trouer la grisaille d'un horizon terne. Ce sont des amitiés faites pour respirer et les personnages secondaires ne sont pas traités à l'économie. Ben dont la famille est arrivée de Somalie est un graffeur prometteur, et Pav avec sa gueule d'ange qui fait fondre les filles est un Polonais gouailleur. On se prend à aimer ces trois-là pour leur vaillance et l'esprit farouche qui les empêchent de baisser les bras alors qu'il leur serait si facile pour se faire de la thune de rejoindre les dealers qui zonent au pied de la tour.

❝La chance, mec, ça n'existe pas. Sauf pour ceux qui sont nés dedans et qui n'en font rien. Chez les pingouins comme nous, la première des chances c'est de ne pas finir en bouquet de fleurs sur le portail de l'Eden. Pour le reste, c'est toi qui décides. Soit t'apprends à nager, soit tu coules et tu pleurniches que c'est la faute à pas de chance.❞

Au lieu de cela, chaque jour, vacances ou pas, Adam travaille depuis ses 13 ans (13, toujours) au Mister Ferguson. Trois fois par semaine, il fait la lecture à Claire, vieille Irlandaise devenue aveugle à la suite d'un terrible drame et avec qui Adam a plus en commun qu'il ne croit. Il faut dire que la vieille dame comme le jeune garçon essaient de vivre avec l'absence. Adam découvre pour la première fois quelqu'un qui se soucie de lui, quelqu'un pour qui il compte. Claire est la première à accueillir ses larmes, l'une des rares à ne pas le regarder comme une coque vide qui encombre le pavé.

❝N'oublie pas de vivre au moins autant que tu lis, Adam. Les romans permettent de mieux vivre et la vie de mieux lire. C'est une question d'équilibre. le jour où tu auras trouvé le tien, il te propulsera vers ton avenir. Sers-toi des livres pour vivre pleinement ta vie, mais ne vis pas uniquement à travers eux.❞

Avec l'argent honnêtement gagné, Adam gâte sa petite soeur et économise dans l'espoir d'un jour rejoindre leur mère partie, suppose-t-on, au soleil d'Espagne. L'espoir, voilà ce qui l'aide à tenir quand les insultes pleuvent, qu'il faut tant bien que mal parer les coups paternels, protéger Lauren et se retenir du pire. L'espoir, ce pourrait être cette jeune fille aux yeux clairs croisée sur le quai de Clapham Junction, dont Adam a agrippé le sac et qui s'est enfuie se trompant sur ses intentions. L'éblouissement a un nom, il s'appelle Eva — un autre symbole bien sûr. Un père architecte, une mère décoratrice d'intérieur, Eva habite de l'autre côté de la voie ferrée qui trace la frontière entre les beaux quartiers et la misère. Après quelques péripéties, Adam la reverra. Ils iront à Brighton, il foulera le sable pour la première fois lui qui n'avait jamais vu la mer et fera provision de douceur pour les jours sombres à venir, car cette rencontre va amorcer un processus de ressouvenance, déterrer des traumatismes enfouis jusqu'à la déflagration finale. Qu'avait voulu dire sa mère quand elle lui avait murmuré :

❝le choix n'existe qu'au-delà des rails❞ ?

Jusqu'où peut-on aller par amour ? pour ressentir encore la pulsation fiévreuse de la vie et de l'espoir ? C'est ce qui est à découvrir dans le dernier tiers de ce récit qui est aussi un magnifique roman d'amour.

❝L'Amour pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L'Amour ne meurt jamais.❞

Fuir l'Eden n'est pas qu'un livre sur les tourments sociaux qui prennent les gens en étau entre terreur et banalité. Fuir l'Eden est un roman d'apprentissage dont la construction astucieuse repose sur des retours arrière qui rembobinent les années, remontent à des événements lointains, s'y arrêtent pour semer les éléments manquants et nous mettre sur la voie de la révélation qui se fait dans les dernières pages.
La voix d'Adam, à l'exception du chapitre 21 confié à sa soeur, porte magistralement ce récit traversé par un grand cri de vie, entre la colère, la souffrance et l'espoir têtu qui survit malgré les larmes, malgré la rage, grâce au courage et la détermination immenses. Cette voix est l'incarnation même de la ❝sensibilité fine❞ que Le Corbusier aperçoit sous la rudesse du béton. Sa justesse et sa dignité nous gardent, et c'est tant mieux, de moments trop larmoyants — c'eut été facile de verser dans l'apitoiement ou le misérabilisme avec un tel sujet.
Fuir l'Eden a la brutalité sans fard du quotidien et d'un réel qui n'épargnent rien. Et Adam, tiraillé entre espoir et angoisse, en équilibre entre enthousiasmes et doutes, est la présence incandescente de ce roman très réussi qui refuse le caractère implacable des jours, qui unit la grâce à la dureté, la violence du monde à l'espoir des rencontres de hasard et, jusqu'au bout, on se demande s'il pourra être sauvé, car Fuir l'Eden est aussi, et peut-être avant tout, un roman de survie.

Lu dans le cadre de la sélection 2023 des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Dans un quartier très pauvre et mal famé de Londres, un jeune garçon va essayer de tout faire pour s'en sortir, protéger sa soeur, vivre son amitié pleinement sans sombrer dans l'alcool ou la drogue et montrer sa virilité aux copains.
Ce garçon, vit seul avec "l'autre" et sa soeur (car sa mère est partie quand il était petit) en haut de l'Eden, une tour très prisée par les architectes du coin pour sa construction mais très connue comme la tour où règne la misère.
Un jour, alors qu'il rejoint ses potes en prenant le métro, il voit une jolie jeune fille qui s'approche un peu trop près du quai. En tirant sur la lanière de son sac, il parvient à la sauver, mais elle s'enfuit, et lui, se retrouve avec son sac dans les mains. Ébloui par cette apparition, il va, à la fois, essayer de la retrouver, et ne pas trop montrer qu'il vient de l'Eden.
Claire, une vieille femme aveugle, qui possède plein de références littéraires, sera sa confidente. Grâce à Claire, on apprendra son prénom et il nous dévoilera sa vie, ses doutes et ses peurs d'ado qui devient adulte.

L'auteur questionne, à travers cette histoire, notre place dans la société : peut-on s'extirper de l'univers social et familial duquel on est issu ?

L'écriture est toujours en finesse et justesse.
Un coup de coeur !

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Adam habite l'Eden mais pas celui que l'on soupçonne. Il y vit avec sa petite soeur et l'Autre. Côtoyant dealers, pauvreté, violence, alcool, Adam survit et se protège des coups. Une rencontre, sur le quai de la gare, l'appelle à des jours meilleurs mais la noirceur ne le laisse pas souffler et lui inflige encore plus de souffrance.

« La vie. Tu as beau retourner les choses dans tous les sens, il y a toujours un truc à l'envers, comme quand tu tiens un livre devant un miroir. Sauf qu'un bouquin tu peux le relire si tu as du temps à tuer. Ce sera toujours un peu différent. La vie quand c'est foutu, c'est foutu. »

Un roman social où tous les ingrédients sont réunis pour que cela me séduise. le lieu. La faute à pas d'chance. L'horreur. La survie. le récit poignant m'a fait ressentir, m'a fait être ces personnages que la vie n'a pas épargné. Et puis, la lumière, au bout du tunnel, celle que l'on mérite finalement, nous faisant sortir des « cases ». C'est beau. C'est optimiste. C'est porteur de message : l'Amour peut tout… ou presque !

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/12/17/39746652.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Fuir l'Eden, c'est l'histoire d'Adam, un jeune garçon livré à lui-même, qui tente de s'en sortir tout en protégeant sa soeur. Sur sa route, il va croiser Claire, une vieille dame aveugle et Eva, qu'il rencontre dans le métro. Il est entouré par ses copains Pawel et Ben, qui grandissent dans le même quartier que lui.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'écriture sensible et émouvante d'Olivier Dorchamps. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Adam. J'ai tourné les pages à vive allure, ensevelie par l'histoire de ce jeune garçon. Je ne m'attendais pas à la fin qui est très bien amenée.
Un deuxième roman à la hauteur du premier (Ceux que je suis, lisez-le si ce n'est pas encore fait).
En bref, une réussite et un livre à ajouter sur votre liste d'achats de Noël.
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Coup de coeur pour ce court roman qui met en scène une fratrie, Adam et Lauren, vivant avec leur père alcoolique et violent dans un tour londonienne, tour de Babel moderne et décatie. Adam fait de son mieux pour protéger sa soeur de son père et rêve de retrouver sa mère. le texte est totalement maitrisé et abouti et, l'auteur en plus de nous offrir une histoire dure mais touchante émaille son texte d'observations subtiles sur nos sociétés occidentales qui parquent la misère dans des ghettos verticaux. On ne peut qu'avoir de l'empathie pour Adam et ses amis qui comme lui cherchent à fuir cette tour synonyme de déchéance sociale. Ce roman est court mais dense. Nul doute qu'il restera longtemps dans ma mémoire.
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Petit avis lecture: Ce roman d à peine 300 pages nous raconte l histoire d une famille anglaise de 4 personnes. C est Adam le fils jeune ado qui narre leur vie de misère et de violence intra familiale. Des enfants en manque de leur maman disparu du jour au lendemain sans laisser d adresse. Adam se fait un devoir de la réinventer chaque jour pour sa petite soeur. Il se fait aussi son protecteur de tous les instants face à celui qu il nomme "l autre".
Le frère et la soeur s aime d un amour et d une force infini. Quelques belles amitiés durables et des rencontres determinantes les aideront tant bien que mal a avancer dans ce monde et à grandir malgré tout. Les descriptions de l'Eden et des autres lieux liés à l'histoire sont très réalistes
Sans être un coup de coeur j ai bien aimé cette lecture. 👍😊😘
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