Le Fils de Pan

Zoé, cherche des réponses après le départ de son père qui a disparu avec Eustis, notre satyre préféré. Ce dernier, égaré dans le monde des mortels, se retrouve chargé par la déesse Séléné d'aider son fils, fruit de sa liaison avec Pan, à trouver sa compétence divine. Refusant d'assumer ce rôle, Eustis décide de se rendre sur l'Olympe pour demander à un dieu de le libérer de cette tâche. Cependant, sa tête a été mise à prix après avoir volé de l'ambroisie, ce qui va compliquer sa tâche.

Cette oeuvre nous plonge dans un monde fantastique moderne, oscillant entre le rêve et la réalité, imprégné de magie, de mythologie, de légendes et de croyances.

Cet album se démarque par son univers esthétique enchanteur. Les illustrations de Fabrizio Dori regorgent d'inventivité et d'éléments inattendus. Chaque page tournée réserve une nouvelle surprise, offrant un voyage teinté d'humour, de poésie, avec une pointe de mystère et d'enchantement.

En bref, c'est une aventure pleine de charme que ce nouvel album nous fait vivre.
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Entre réalité et mythologie, entre rêves éveillés et êtres endormis, … voici la vérité onirique que Fabrizio Dori nous présente avec ce titre. « le fils de Pan » est un petit gamin blond, avec une tenue marine d'Antan – comme on aimait vêtir les enfants il y a si longtemps – qui se retrouve sur Terre, sous la tutelle d'Eustis, un satyre pas spécialement enchanté de ce nouveau rôle. Il faut dire qu'il est plutôt désabusé depuis qu'il a été éloigné de ses compagnons, il y a des lustres de cela. Pourtant, la plus perdue dans cette histoire : c'est Zoé, la fille d'un dénommé Professeur. Ce dernier a disparu, ne laissant derrière lui que des journaux intimes traitant de magie, de mythologie et de satyres aussi réels que vous et moi.
Pour un peu, nous pourrions tantôt nous identifier à cette femme très terre à terre, tantôt à son père qui a accepté l'impensable, l'irréel, le féérique… alors persuadée d'être en plein rêve, elle écoute le récit d'Eustis ; comment il a été expulsé de la ronde de Dionysos, comment Séléné lui a envoyé son fils pour l'éduquer et tout le voyage entrepris pour esquiver cette lourde tâche. Un parcours qui se décortique tant dans le scénario que dans le dessin. le graphisme se pare de différents styles pour éclairer le lecteur dans ce labyrinthe de rencontres et de découvertes. La réalité « tangible » de Zoé est plutôt terne, plat, sans nuance excessive, à la limite du… et bien du réalisme, tout simplement. Tandis que le monde mythologique s'empreint d'une touche « Art Nouveau » avec des beautés romaines pleines de charmes posant souvent devant des semblants de cartes de tarots comme décor. Un régal pour les yeux (en tout cas, les miens).
Puis vient l'art Antique avec des personnages qui semblent tout droit sortis des poteries de l'empire romain ! Des dessins ramenant aux croyances de l'époque, accompagnés d'un brin de modernité comme Hermès au volant d'une Chevrolet Bel Air Hard Top, modèle bicolore 55, en début de cortège funèbre pour les Anthestéries qui manquent tellement à notre cher Eustis. Un bel ouvrage pour un conte initiatique qui laisse une fin ouverte à toutes les possibilités… pour les amateurs de romans graphiques.

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Après des siècles d'errances et de solitude, Eustis le satyre, est parvenu à retrouver la trace de la cour de Dionysos. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Alors qu'il se morfond dans le monde des mortels, il reçoit la visite du fils de Pan et Séléné. Sa mère l'envoie auprès d'Eustis afin qu'il puisse découvrir la vie sur terre... Mais le satyre n'a aucune envie de devenir le babysitter divin de ce morveux. Pour s'en débarrasser sans provoquer de scandale, il n'a d'autre choix que de se tourner vers Athéna.
Fabrizio Dori nous embarque à nouveau pour une fabuleuse aventure. La farandole du panthéon punk et onirique du Dieu Vagabond s'étoffe, pour notre plus grand bonheur. Cette mythologie bigarrée côtoie l'efficacité absurde et grise de notre monde moderne dans une explosion joyeuse. Les planches s'enchaînent et ne se ressemblent pas : Dori joue des styles et des couleurs pour donner de la profondeur, de l'urgence, de l'humour, de la mélancolie et beaucoup de poésie à son intrigue aussi belle que loufoque.
C'est incroyablement beau !

Après avoir adoré le premier opus des aventures d'Eustis conseillé par l'une de nos bénévoles, Sam s'est lancé tête la première dans la lecture du second, et encore une fois il a adoré : "après les aventures d'une divinité un peu trop penchée sur la bibine qui rêve de retrouver ses copains de biture, voilà que les copains en question cuvent leur dernière soirée au fond d'un lac depuis bien trop longtemps, laissant Eustis seul et sobre face à un prêtre un peu fêlé. Et voilà qu'en plus de ces malheurs, il se retrouve avec la garde du fils de Pan et Séléné, qu'il doit aider à trouver sa voie (non, éternuer des papillons ne suffit pas). J'ai adoré retrouver certains personnages et en découvrir de nouveaux, comme la fille du prof. Franchement, c'est une super BD. le style de dessin est magnifique. Moi aussi, je recommande cette BD !"

Une merveille, cet album ! Tout comme le premier d'ailleurs. J'ai retrouvé avec énormément de plaisir la richesse des illustrations de Dori, qui me rappellent la période de la Sécession viennoise (on pense forcément à Klimt), ses couleurs riches et chatoyantes. le récit n'est pas en reste, tout à fait accessible à qui n'aurait pas lu le premier album de l'auteur ; on y retrouve Eustis qui, après avoir permis à Pan et Séléné de vivre leur amour, se retrouve avec leur marmot sur les bras. Il part alors à la recherche d'une solution, retrouve ses amis les dieux, et nous embarque dans une folle aventure dans laquelle on le suit avec un plaisir infini.

Au passage, Dori en profite pour mâtiner son discours d'une réflexion sur notre vie, sur notre besoin de sens, de rêve, que nos croyances modernes ne satisfont pas. La politique ne permet pas de prendre de la distance et nous enferme dans un nombrilisme néfaste. La désertion de la sphère sacrée a laissé la place aux idées les plus nauséabondes. Pourtant, le monde est peut être plus que ce que l'on perçoit de notre petite fenêtre personnelle.

Un coup de coeur ! 🧡🧡🧡
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J'avais dévoré la première BD, il en a été de même pour celle-ci. L'univers est fantastique, les dessins de toute beauté, et surtout le récit... je me suis instantanément laissée embarquer dans l'univers très original de l'auteur, qui fait revivre les dieux des anciens temps à notre époque. Les personnages sont attachants, les réflexions sur notre société actuelle très intéressantes et justes, bref je n'ai que des compliments à adresser à cette BD. Les deux opus sont de véritables coups de coeur, 2024 débute bien !

J'ai reçu cette bande dessinée dans le cadre d'une masse critique, et j'en étais ravie, puisque je lorgnais sur ce livre chaque fois que j'allais chez mon libraire...
Première constatation : l'objet est superbe, avec sa couverture en toile bleue et le visuel de couverture magnifique.
Dès le début, j'ai été happée par la beauté des dessins : la page de garde a elle seule est époustouflante ! Chaque page a son lot de couleurs magnifiques, de visuels étourdissants... En bref, une vraie claque visuelle !

En ce qui concerne l'histoire, au début elle est un peu compliquée à suivre au niveau de la chronologie des événements, mais au fur et à mesure, tout se met en place, et les retours en arrière et ellipses sont plus simples à saisir. La mise en page est parfois un peu chaotique mais adaptée au propos, et s'il m'a fallu parfois un peu de temps pour comprendre dans quel sens lire les cases (je pense surtout à deux doubles pages dans l'usine...), une fois que l'on a compris, la lecture n'en est que plus prenante !
Les différents personnages sont tous plus intrigants et originaux les uns que les autres, et il n'y pas besoin d'avoir plus de compétences que ça en mythologie grecque pour appréhender ce livre. J'ai vu quelques critiques évoquant le précédent ouvrage de l'auteur, et je suis curieuse de le lire afin de voir s'il va modifier ma perception et ma compréhension de ce tome.
L'histoire en elle même nous entraîne dans un tourbillon d'événements tous plus étranges les uns que les autres, pour un rendu coloré, touffu, joyeux, émouvant, poétique...

En tout cas c'est pour moi une belle découverte de cet auteur, et je pense me procurer ses autres bandes dessinées, ne serait-ce que pour voir si les illustrations sont aussi belles !

Superbe suite au Dieu vagabond ! Nous retrouvons le satyre déchu Eustis pour plonger dans une nouvelle errance au coeur des mythes antiques propulsés dans notre monde contemporain. Mais cette fois-ci, il a pour mission d'éduquer le fils de Pan à la vie sur Terre ! Sérieuse responsabilité pour le satyre itinérant ! le dessin est magnifique, très Art nouveau avec des couleurs vives et finement travaillées. Les personnages sont toujours aussi fascinants et la narration laisse les récits s'entrecroiser entre passé, présent et promesses du futur. Alors que les pages s'amenuisent, on voudrait continuer à les accompagner pour poursuivre cette redécouverte de notre monde.
/!/ le fils de Pan fonctionne également très bien sans avoir lu le Dieu vagabond.

Eeeeeuh. C'est beau, coloré, parfois drôle mais eeeuh, je n'ai rien compris. La dernière fois que je ai eu cette impression, c'était après le visionnage de Mulholland Drive.

Impossible de nier les qualités de l'ouvrage et je saisis les bonnes notes qui lui ont été attribuées. En revanche, je suis resté hermétique au story telling.

J'ai aussi commis des erreurs. Déjà j'ai commencé par le second opus, oops. Ce n'est peut être pas la meilleure idée pour appréhender l'univers de Fabrizio Dori. Ensuite, je pense que cet auteur est destiné à une certaine élite de la BD avec une compréhension plus correcte de ses divers genres et codes. Je n'ai ni la culture BD, ni la maturité nécessaire pour apprécier ce roman graphique à sa juste valeur. Je ne sais pas si je l'aurai un jour. Allez je retourne à mes mangas 😂

Quatre ans après le déjà très bon Dieu Vagabond, Fabrizio Dori revient avec son héros atypique, sorte de loser magnifique attachant dans une espèce de voyage initiatique qui donne l'occasion à l'auteur italien de faire à nouveau preuve de tout son talent que ce soit de narrateur, avec un humour et un poésie qui font mouche, mais aussi d'artiste avec des compositions graphiques grandioses aux couleurs éclatantes qui mélangent illustration traditionnelle et hommage aux impressionnistes et à l'Art Nouveau avec pêle mêle à Degas, Van Gogh, Monet ou encore, last but not least Mucha.
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