Le château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore

- « Si seulement on avait plus de crocs, de plus longues griffes, on pourrait se débarrasser du président et de sa clique…
- Et vous deviendriez comme eux.
- Pardon ?
- Utiliser vos crocs ou vos griffes pour obtenir votre liberté revient à dire que vous espérez récolter une rose en plantant des orties ! »

La liberté n'a jamais nourri personne, et dans ce château chacun vit sous la menace de la malice des chiens, d'un poteau de justice, d'un séjour au donjon, il n'y a pas un animal de taille face à Silvio. On ne peut rien face à eux.

Citoyenneté contre dictature.

Oh, chers amis lecteurs, ne vous méprenez pas. Ce n’était pas un triomphe, même pas une victoire, juste un premier pas sur un chemin de liberté dont la seule promesse était qu’il serait long et pavé de larmes.

– Vous voulez mon briquet, non ?
– Hein… quel rapport ?
– J'ai cru comprendre qu'il vous plaisait… vous auriez plusieurs moyens de l'obtenir, vous pourriez me le voler, me l'acheter, me supplier de l'avoir, ou devenir mon ami et je vous l'offrirais.
Dans tous les cas, vous obtiendriez ce briquet…
mais il deviendrait un vol… un achat… une aumône ou… un cadeau.
Croyez-vous vraiment que ce serait le même briquet ?

Pour leur cause, ces héros étaient prêts à mourir, pas à tuer.

Marguerite ! C’est de la folie ! Vous n’arriverez à rien comme ça !
- Et en ne faisant rien, vous arriverez où ?!

Margueritte – « POURQUOI on crèverait de faim quand vous, VÔTRE PRESIDENT ET TOUTE SA CLIQUE, vous vous gavez en permanence !!! »

Rendez l'injustice visible.
Faites cesser la peur.
Ce sont les deux seuls moyens qui vous sortiront de votre prison. Tous les autres vous condamneront à jamais.

-" Qu’est-ce que vous faites avec mes chatons !!? Bas les pattes !!! Vous devriez avoir honte !.. Et dire que je l’ai écouté ! Quelle idiote, je ne sais pas ce qui m’a … pris ??!
- Ça, ce sont les exercices d’écriture. Terminés, comme le calcul. Ils ont aussi dîné et se sont léchés partout même entre les griffes … Ces dames se contentaient de jouer avec eux.
- Je … je suis confuse, monsieur César. Je ne sais comment me faire pardonner…
- Commencez par m’appeler César, tout court, ensuite, il y a un rat itinérant qui est arrivé cet après-midi. Il donne un spectacle ce soir. Je vais vous demander de m’y accompagner."

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