Je ne vais pas y aller par quatre chemins, voici une semaine que j'ai terminé cet ouvrage et je rumine : j'ai aimé un peu, j'ai pas aimé beaucoup, ... Bref, je vais être honnête, je suis déçue tout simplement. Je m'attendais à tellement plus de ce roman et de cette collection Pop Historique des éditions Eyrolles.
Et en y réfléchissant bien, je pense que je ne suis pas dans la cible de ce roman qui s'adresse à un lectorat jeunesse (collège, lycée c'est déjà très simpliste). Si je remonte le temps de mon grand âge avancé, que je me retrouve sur les bancs chaises du collège, je pense qu'il m'aurait bien plu et permis d'aimer un peu plus les livres que la littérature qui m'était imposée à l'époque. L'écriture est ultra fluide, l'histoire se déroule simplement et on en apprend un peu plus sur
Léonard de Vinci.
Mais STOP. Voilà, ça s'arrête là pour pour grand âge. Je n'ai au final rien appris de plus que je ne savais déjà sur cet homme qu'en regardant des documentaires sur Arte, en visitant le clos Lucé, ou parcourant l'excellente exposition de la Joconde nue au château de Chantilly (d'ailleurs aucune référence sur ce point et c'est bien dommage). J'ai donc plus appris de ces trois activités que dans le livre lui-même. Et je ne sais pas... j'aurai aimé re-découvrir des choses, elles m'auraient échappées ou que j'aurais oubliées et ... même pas. L'auteur reste au final très à la surface de ce génie. Même quand
Michel Douard se met dans la tête de son personnage, ça ne casse pas trois pattes et un canard.
Et puis ces éternelles références à la discographie française m'est très vite devenue insupportable gardant ces ritournelles en tête des minutes entières m'empêchant de me concentrer sur les pages. Au début c'est sympathique et original, à la fin c'est lourd et très agaçant. Je ne cautionne donc pas ce parti pris volontaire (pour plaire ? pas sûre que même les collégiens trouveront toutes ces références qui sont des standards des années 80-90).
En fait, en écrivant cette chronique je me rends compte que ce roman manque d'emphase, avec un personnage aussi charismatique à la fois fou et génial, cachant ses soucis et s'occupant des gens qu'il apprécie, ce roman manque de ton tout simplement.
Seul personnage qui me semble un peu au dessus des autres est ce fameux
François Ier grand bâtisseur et le fondateur du collège de France (on y revient d'ailleurs à ce fameux collège) mais pas un traitre mot de cela non plus dans ce roman ...
Dommage je suis passée complétement à côté de ma lecture
Lien :
https://exulire.blogspot.com..