Monsieur le Président ,
C'est avec un cœur lourd que je m'adresse à vous ,
Ces quelques phrases d'un condamné
Étancheront peut-être la soif de
certains individus opprimés .
Je m'adresse à vous dans une langue
empruntée , pour vous dire
simplement et clairement
que l'état n'a jamais été la patrie .
D'après Bakounine , c'est l'abstraction
métaphysique , mystique , juridique
politique de la patrie .
Les masses populaire de tous les pays
aiment profondément leur patrie
mais c'est un amour réel , naturel
pas une idée : un fait
Et c'est pour cela que je me sens franchement
le patriote de toutes les patries opprimées .