Les Vietnamiens se sentent traditionnellement plus proches de leur grand voisin du nord que des autres peuples d'Asie du Sud-Est, nourrissant à l'occasion un double complexe, d'infériorité par rapport au premier et de supériorité à l'égard des seconds : on ne passe pas impunément mille ans dans le giron chinois, même si mille autres années se sont écoulées depuis.