Les exploits du professeur Challenger, tome 4 : La Machine à désintégrer

Cette nouvelle est ultra-courte et on retrouve le professeur Challenger, toujours aussi imbu de lui-même - mais c'est tout l'intérêt de ce personnage. Il doit déterminer si la machine à désintégrer existe vraiment ou s'il s'agit d'une escroquerie. La façon de résoudre le dilemme est extrêmement décevante: Conan Doyle a cédé à la facilité.

Un savant invente une machine à désintégrer la matière et se propose de la vendre au plus offrant, soit une puissance étrangère décidée à l'utiliser à des fins militaires. Challenger et Malone décident de vérifier si la machine existe réellement.

Une nouvelle pessimiste, dans l'air du temps (1929), qui s'inquiète de l'utilisation par les militaires des avancées scientifiques, un thème assez classique de la SF. ça fonctionne bien du fait que l'histoire est très courte et qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, les évènements s'enchaînent rapidement. Il y aurait eu peu de choses à ajouter, tout est dit et bien dit en restant succinct, ce qui est le point fort de la nouvelle.
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» Nouvelle où l'on retrouve Challenger (toujours aussi irascible) et Malone. le thème de l'histoire est la responsabilité du scientifique quant à l'utilisation de ses découvertes .Thème qui n'a pas fini de faire couler de l'encre … Challenger lui a son idée (tranchée) sur la question.

Nouvelle ultra courte dans la série des aventures du Professeur Challenger, La machine à désintégrer n'a pas très bien vieilli. L'opus précédent que j'avais lu, La ceinture empoisonnée, avait pour lui une certaine originalité, due au fait entre autre que plus personne ne croit à l'éther tel qu'on y croyait à l'époque et que donc, on n'écrit plus du tout de SF sur ce type.
La Machine à désintégrer, par contre, qui parle de la responsabilité du scientifique vis à vis de son oeuvre et de l'utilisation qui peut être faite de celle-ci, cela est un thème devenu ultra courant, et traité depuis avec plus de finesse.
Reste la chute qui même si je l'avais deviné à la moitié du texte, m'a tout de même tiré un sourire.

Le professeur Challenger est un des plus grands savants du Royaume-Uni, mais pour obtenir sa collaboration, il faut supporter son orgueil et son caractère irascible. le jeune journaliste Malone est heureusement dans ce cas, ce qui lui permet d'amener Challenger à la démonstration d'une arme redoutable dont le créateur n'hésite pas à vendre le secret à une puissance étrangère. Pour empêcher la catastrophe, ils vont devoir réfléchir vite et bien. L'histoire est très courte (on a quand même le temps d'adorer détester Challenger) mais la chute est excellente.

Et bien, c'est le plus court exploit du Professeur Challenger ! C'est plus une nouvelle qu'un roman.

On retrouve Challenger et Malone qui doivent vérifier les dires d'un homme qui avoue avoir créé une machine capable de désintégrer les objets (ou les personnes) et le réintégrer ensuite.
Je pense que cette petite nouvelle a plus pour but de faire comprendre que les scientifiques ont un rôle à jouer dans le monde politique. Et que science sans conscience n'est que ruine de l'âme…

Challenger, lui a choisi. Il n'est pas qu'un grand scientifique, c'est aussi un être humain.

Un jeune journaliste et un éminent scientifique se rendent chez un étrange personnage qui annonce avoir inventé une machine à désintégrer les particules pour les faire réapparaître autre part. Objets ou personnes peuvent être déplacés de cette façon.

Cette machine va être vendu pour des fins militaires. Mais d'après l'inventeur, la science n'a pas à se soucier de la morale.

Devant l'incrédulité des nos deux protagonistes, le "savant" décide de leur faire une démonstration. Mais ci celle-ci tournait mal ?
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Le Professeur, bien que très imbu de sa personne, ne va pas chez son confrère pour se moquer, le houspiller, non il veut comprendre cette découverte et son fonctionnement. Mais avec malice et astuce, il va piéger son confrère avec sa propre invention, car on le sait tous, les hommes ne font pas toujours un bon usage des inventions de nos scientifiques.

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La science doit-elle être morale ? le scientifique est-il responsable de son invention et de l'utilisation qui en est faite ? Telles sont les questions soulevées ici. Conan Doyle tâche d'y répondre en quelques pages en s'appuyant sur cet exemple extrême, certes, mais finalement assez plausible.

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